Sera-elle à la hauteur ?

Cela fait bientôt 15 ans que je pourrit ici, que l'on me torture. Je suis enfermée les trois quarts du temps. Mais pour le quart qui reste, c'est une bien pire histoire.

J'ai eu le droit à tout, coupures, entorses, fractures, bleus et pleins d'autres que je me passeraient de vous compter. J'ai eu le droit au pire de l'inimaginable, jusqu'à l'agression.....sexuelle et l'acte qui s'en suit.

Et oui, jusque là, et pas depuis peu, malheureusement. Depuis la mort de mes parents, je n'avais que 5 ans. Depuis ce jour, ma vie à basculé au cauchemar, il y a de ça bientôt 15 ans.

Tous les jours un homme vient me chercher, dans ma minuscule cellule. Il m'emmène dans l'endroit qu'on appelle entres prisonnières, la salle de l'horreur. On nous installe d’abord à la table au centre de la pièce, on nous apporte un repas. Nous devons le manger entièrement, sinon nous sommes battus.

Uns fois le repas terminé, soit un autre vient et fait ce qu'il veut de nous. Dans la pièce se trouvant diverses objets de tortures, le tortionnaire ayant du choix dans cette pièce. Soit on nous ramenait à notre cellule, mais ça n'arrivait que très rarement.

Elle était dans ses pensées quand un bruit résonne. Ce bruit, elle le connaît bien, c'est la porte en métal par laquelle arrivent les tortionnaires. Elle ne connaissait pas leurs noms, mais elle pouvait les reconnaître à leur visage et leur façons de marcher. Elle commença à trembler.

Elle savait qu'il venait pour elle, mais espérait quand même que ce soit pour une autre. Le garde s'avança et s'arrêta malheureusement devant sa cellule.

« Allez Rose ! Lève-toi ! » lui hurla-il dessus.

Elle ne s'opposa pas et se leva, elle n'avait pas d'autres choix, puisque si elle protestait, il la traînerait de force jusqu'à la salle.

Il la tenait par le bras, et la poussait en avant. Mais elle ne pouvait avancer plus vite, ses blessures n'ayant pas le temps de guérir, que de nouvelles apparaissaient. Son corps ne pouvait plus suivre, elle savait qu'il ne lui restait sans doute que peu de temps à vivre.

Elle arriva dans la pièce et se dirigea vers la table, où se trouvait un plateau repas. Son contenu ne donnerait envie à personne. Il était composé d'un morceau de viande dur comme de la pierre, du peu de riz tellement cuit que c'était devenu une purée. Et une bouillie verdâtre recouvrait tout ça. Ça donnait vraiment envie de vomir, mais ayant toujours beaucoup de blessures, elle préféra finir de manger.

Il l'a pris et l'emmena en dehors de la pièce. Rose ne comprenait pas, il la ramenait pour la première fois dans sa cellule juste après manger. C'était incroyable pour elle. Mais quand ils arrivèrent dans le couloir et qu'ils se mirent en chemin, elle comprit que ce n'était pas la direction qu'elle avait espéré et même penser.

Ils se dirigeaient vers le bureau de leur chef. La personne la plus détestée, la plus cruelle. Toutes les prisonnières en avait une peur bleue.

Arrivés devant son bureau, l'homme qui avait emmené jusqu'ici Rose, toqua à la porte. Il attendit qu'une réponse se fasse entendre.

« Entrez ! » Ordonna la personne à l'intérieur de la pièce.

L'homme entra avec Rose, à qui il continuait de maintenir le bras dans sa main. Il s'inclina devant l'homme se trouvant devant lui, lâcha l'emprise qu'il avait sur le bras de Rose et s'en alla.

« Déshabille-toi ! » Ordonna leur chef, d'une voix glaciale.

Rose se figea, puis elle commença à retirer ses vêtements, le plus doucement possible, ne voulant pas que cela se reproduise. Oui, cela s’était déjà produit, elle savait parfaitement ce qu'il voulait d'elle. Un énième rapport sexuel, fin, rapport, le mot est faible. On pourrait plutôt définir ça comme des agressions ou des violences.

« Dépêche-toi ! Je n'ai pas que ça à faire ! » Lui hurla-t-il dessus.

Rose se dépêcha alors et finit par être nue devant lui, au beau milieu de la pièce. Il souleva alors le regard qui était jusqu'à présent, cloué sur son ordinateur.

« Va t'asseoir sur le lit ! » Lui ordonna-t-il.

Elle s’exécuta, n'ayant de toute façon aucuns autres choix. Elle était assise sur le rebord du lit, l'homme abaissa l'écran de son ordinateur et regarda Rose. Il se rapprocha d'elle, déboutonna son pantalon, l'enleva ainsi que son caleçon.

Il poussa et plaqua Rose sur le lit et la pénétra violemment. Cette dernière poussa des cris de douleurs. Cette douleur, elle l'avait vécu tellement de fois, à chaque fois qu'elle la ressentait, elle se souvenait de tout ses moments. Elle hurla, cria de plus en plus fort. Quand soudain, il eut finit.

Le soulagement qu'elle ressentit à ce moment là était incomparable. Il se retira. Il se rhabilla et alla dans la salle de bain, laissant Rose toute seule allongé sur le lit.

Au bout de plusieurs minutes, l'homme sortit de la salle de bain et se dirigea vers on bureau pour s'y installer. Il regarda alors Rose qui était toujours dans la même position que quand il avait quitté la pièce. Il l'avait même pas remarqué jusqu'à présent, puisqu'il pensait qu'elle était partie.

« Rhabille-toi ! Et sort, un homme t'attend, tu dois aller te doucher ! » Lui ordonna-t-il.

Elle se leva et remarqua à ce moment-là que son entre jambes était remplie de sang. Il l'avait encore blessée, elle sentit alors une douleur vive dans son ventre, elle perdit tout à coup connaissance et s'effondra sur le sol.

L'homme fût surpris, alla jusque la porte et demanda qu'on appelle le médecin. Il s'approcha alors de Rose, la prit dans ses bras et se dirigea vers sa cellule. Il l'a plaça sur le tout petit lit qui y était présent.

L'homme attendit que le médecin arrive, ce dernier arriva au bout de quelques minutes et ausculta la jeune femme. Une fois l'auscultation terminée, il déclara au chef, que malheureusement la fille était dans un état critique, le médecin demanda à ce qu'on emmène Rose dans sa salle, afin qu'il puisse la soigner convenablement.

« Si je ne l'emmène pas maintenant, elle risque de ne pas survivre à cette nuit ! » fit part le médecin, essayant d’interpeller son chef.

« D'accord, exceptionnellement, mais dès qu'elle sera rétablie, je veux que tu la ramènes dans sa cellule ! » lui ordonna leur chef.

Le chef se tourna alors vers la porte de la prison. Deux de ses gardes gardait l'entrée, il les appela et leur demanda d'emmener Rose dans la salle du médecin.

Les deux gardes prirent alors Rose, ils l'emmenèrent ainsi jusqu'à la salle du médecin. Rose n'avait toujours pas repris connaissance. Le médecin s'inquiétant, le pronostic vital de la jeune femme étant engagé.

Arrivés dans la salle, le médecin s'attela à soigner la jeune femme. Ils préparait des remèdes, les donnaient à Rose, mais cette dernière était toujours inconsciente.

Plusieurs heures passèrent, le médecin fût enfin soulagé de voir que Rose allait mieux. Le pronostic vital n'était plus engagé, par contre elle n'avait toujours pas repris connaissance. Ce qui l'inquiétait toujours, elle aurait dû se réveiller.