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Je vendais du sperme

Je vendais du sperme

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Résumé

Table des matières

Jusqu’où certains sont-ils prêts à aller pour de l’argent? Qu’est-ce que l’Homme est capable de faire pour rouler sur l’or? Lisons.

Chapitre 1 Chapitre 1

Je n’avais que 10 ans lorsque brutalement, la mort me sépara définitivement de mon père. Il avait cassé sa pipe dans un accident de route qui fit plus d’une vingtaine de mort.

A cette époque-là, il venait de trouver un travail dans une entreprise de transport urbain. Notre situation de vie avait légèrement changé. Nous passions d’un repas pour 2 jours à un repas le jour. Ce qui était bien mieux.

Mon père nous aimait. Cela se voyait dans sa détermination à bosser pour une meilleure vie. Après sa mort, l’entreprise qui avait promis nous venir en aide pour nous permettre de traverser ce moment douloureux nous avait lâché d’un coup. Pas même un rond avait été décaissé. Ma mère avait une petite activité qui ne permettait même pas de sauter du riz pour nous ses enfants.

Tout était devenu bizarre pour nous. tout était difficile. Nous avions été renvoyés de la maison par le propriétaire pour loyer impayé. La seule option que nous avions était de rentrer au village. Mes parents étaient tous deux originaires de Pouma. Une commune du Cameroun située dans la région du littoral, département de la Sanaga maritime. Une commune pas très peuplée, ayant brillée d’antan par sa luxuriante forêt perdu à cause de son exploitation abusive.

Je n’y étais jamais allé avant ce jour. La mort de papa m’avait alors donné l’occasion de découvrir un autre coin du pays. Nous avions quitté Yaoundé.

Anéantis par les péripéties de la vie que nous traversions, Nous nous y sommes installés. J’avais jusqu’alors, abandonné mes amies Patricia et Alvine. Une nouvelle vie. Une nouvelle terre. De nouvelles connaissances.

Je n’allais plus voir de grands immeubles, je n’allais plus emprunter des taxi. J’allais juste vivre comme tout le monde. J’allais juste être comme ces gens au village. Ce n’était pas chose aisée la relève.

Nous n’avions pas d’argent. C’était difficile. Mais au moins nous pouvions aller au champs. Sauter en longueur de journée sur les arbres et creuser des patates pour manger. Ma mère avait réussi à trouver une place assise au marché.

Elle y vendait en longueur de journée. Tandis que ma cadette et moins nous promenions avec de la marchandise sur la tête. J’avais 15 ans lorsque je ne voulus plus souffrir. Porter des choses sur la tête et se balader. Je ne voulais plus être sale quand il pleut. Je n’arrivais plus à me tenir sur mes pieds quand je voyais une connaissance. J’avais des amies qui ne souffraient pas sur ce soleil pour avoir de quoi manger. Pourquoi moi allais-je souffrir ? Ma mère avait frappé à ma porte un soir après être rentré du boulot.

Ma mère: Ivana je constate que tu es rentré tôt aujourd’hui. Bonsoir.

Elle lorgnait ma chambre sombre dû au manque de luminosité. Je n’avais ni allumé, ni ouvert la fenêtre.

Elle se retournait pour s’en aller lorsque timidement je lui ai répondu :

Moi : je n’y suis pas allé.

Elle se retourna et je sentis sa main s’étendre vers l’interrupteur qu’elle appuya avant de demander avec inquiétude :

Ma mère : Mais pourquoi ? Es-tu souffrante ? Qu’est ce qui ne va pas ?

Je gardai le silence un moment. S’inquiétant pour mon état, elle s’approcha encore plus près de moi et s’assit.

Ma mère: Ivana qu’est ce qu’il y’a ? Qu’est-ce que tu as ?

Je m’étais retournée vers elle.

Moi : Maman il y’a rien. Juste que je ne veux plus vendre. Je souffre assez comme ça. Je rentre sale. Et tout. Depuis les années que je vends ?

Elle garda le silence. Saurait été une autre mère, elle m’aurait déjà administré une claque digne d’une film d’action. Cette femme simple m’avait regardé.

Ma mère : Ivana quel autre choix avons-nous si ce n’est de souffrir ainsi ? Quel autre choix ? Ces enfants dont tu parles ont des parents riches. Des parents qui ont de quoi mettre leurs enfants à l’abri du besoin. Qu’est-ce que moi j’ai ? Ton père est mort. Le seul pilier qui pouvait faire grande chose. Il est mort. Si nous ne nous battons pas ainsi, alors nous finirons mendiant et miséreux.

Moi : nous sommes déjà miséreux.

Ma Mère : Pourquoi ce changement Ivana ? Ce n’est pas bien. J’ai mal quand j’entends ma première fille me parler ainsi. Ce n’est pas ma faute.

Moi : Pourquoi avoir épousé papa sans travailler toi- même ? Nous ne serions pas ici ! Papa se battait. Tu pouvais avoir aussi une activité qui nous mettrait à l’abri du besoin. Regarde la mère de Papou. Elle travaille et est même véhiculé. Et leur père est aussi mort. Mais ils ne manquent de rien. Si tu travaillais ce que nous ne souffrons pas comme ça ?

Mes paroles l’avaient blessé. Mais j’avais raison. Elle s’était levée et avait pris la route de sa chambre. J’avais constaté bien après mon erreur et ce que j’avais dit de mal. Je m’étais dirigée dans sa chambre toute honteuse et désolée pour réparer mon erreur.

Moi : Maman je suis désolée pour ce que je viens de dire. Je n’aurais pas dû le dire. C’est juste que... Elle m’avait interrompu et m’avait fait assoir près d’elle.

Ma Mère : Ecoute Ivana. Tu as raison. Je m’en veux vraiment de vous faire traverser une situation pareille. Une femme qui se marie sans travailler verra les conséquence néfaste de ce choix de vie dans l’avenir. Le travail doit être le premier rempart d’une femme. Je n’avais pas reçu ces conseils avant de me marier. Ton père était un homme très ambitieux. Je n’avais pas pensé un seul instant que je pouvais aussi trouver un travail. Jusqu’au jour où il a presque tout perdu et nous étions obligé de régresser. Et lui se battre pour la survie. Je sais que c’est de ma faute si nous souffrons aujourd’hui. Je tiens juste à m’excuser Ivana. Tes propos m’ont touché.

Moi : non maman, je n’aurais pas dû ! Ça été un peu fort. Je te promets de travailler pour t’aider plus que jamais. Mais crois-moi, je vais m’en sortir dans ce dehors.

Ses larmes m’avaient transpercé et je m’étais juré de ne jamais voir mes enfants souffrir.

J’avais redoublé d’effort plus que par le passé. Après l’obtention de mon brevet d’étude du premier cycle, j’avais décidé d’arrêter l’école et de me forger une vie loin des pertes de temps sur les bancs. Maman m’avait dit un soir :

Ma Mère : Ivana pourquoi arrêtes-tu l’école ? Nous allons nous battre pour que tu ailles loin avec les études. S’il te plait ne deviens pas comme moi.

Moi : je ne serais jamais comme toi maman. Pour cela ne te dérange pas.

Ma Mère : Que feras-tu maintenant ? Moi: une formation pratique. Je veux apprendre la coiffure. Je veux être à mon compte.

Ma Mère : d’accord. Je connais une grande coiffeuse au marché. Tu vas t’y inscrire et te former.

Un mois après, j’avais commencé la formation dans cet institut de beauté. Je n’avais que 17 ans? C’était coûteux. Avec mes économies et l’appui de ma mère, j’avais pu payer une année de formation et j’étais déterminé d’être meilleure.

Quelques mois après, j’avais rencontré Achille. Comme toute fille de mon âge, troublée par la période de puberté, j’avais envie d’avoir un homme pour moi. L’aimer et me sentir aimer. Je voulais être comme mes copines au salon de coiffure qui ne cessaient en longueur de journée de parler des hommes. Achille m’avait plu directement. Nous n’avions pas tardé pour se mettre en couple.

Cet homme de la vingtaine avait conquérir mon cœur par son sourire et sa façon de me flatter. Pompiste à la station total, il se débrouillait dans cette entreprise pour joindre les deux bouts comme la plupart des gars de son âge.

J’avais remarqué qu’Achille depuis des mois ne m’avait jamais demandé un rapport sexuel ni même parler de ce sujet. J’avais essayé d’en parler à une amie au boulot qui avait été catégorique : « ce gars ne t’aime pas. Un homme qui t’aime te trouve toujours attirante et a toujours envie de toi ». Elle avait surement raison. Je l’avais confronté un soir au retour du boulot. J’étais passé chez lui pour qu’il réponde à cette question. Il m’avait regardé et m’avait dit :

Achille : Ivana je t’aime. Oui je t’aime. Mais je ne t’aime pas d’un amour sexuel. Je ne t’aime pas d’un amour obsessionnel. Un amour guidé par la canne dans ma culotte. Ce genre d’amour finit toujours et de la mauvaise des manières. Je veux être sûr que tu seras ma femme avant toute tentative de pénétration. Un amour vrai n’a point le sexe comme fondation.

À suivre

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Mis à jour : Chapitre 1 Chapitre 1   03-25 00:02
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25/03/2022
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