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Parfois, le cœur veut choisir mais la raison fait surface. Qui suivre? Le cœur ou la raison?
Parfois, le cœur veut choisir mais la raison fait surface. Qui suivre? Le cœur ou la raison?
Alicia est sur le point de se marier avec Tom, son premier amour. Lors de son enterrement de vie de jeune fille, sa meilleure amie Vanessa va lui faire une surprise. Une surprise qui va bouleverser sa vie ! Va t'elle écouter son coeur ou sa raison ? Mon petit mot... Bonjour à tous, Je vous présente le roman. C'est une histoire d'amour, qui me tient particulièrement à cœur, puisqu'elle traite d'un sujet difficile concernant mon vécu. Dans cette romance, je vous livrerais une partie de ma vie dont certains passages sont parfois très difficiles.
Pour moi, cette aventure est devenue une vraie thérapie. J'espère qu'elle vous plaira autant, que j'ai eu plaisir à l'écrire. J'attends vos commentaires et vos avis, Merci à tous et bonne lecture ! La sonnette de l'appartement retentit. Je grogne, qui cela peut-il bien être ? Je soulève mon oreiller qui se trouve encore sur ma tête. J'ouvre un œil, puis l'autre. Le soleil filtre à travers les rideaux, bizarre... Je regarde mon réveil qui m'indique neuf heures.
- Oh non ! Il n'a pas sonné ! « Ding dong » « Ding dong »
- Oui, j'arrive ! crié-je, en écartant la couette et en sortant de mon lit comme une furie. Je me lève si brusquement que je suis prise d'un violent vertige. Je me rassieds immédiatement sur le bord du matelas en attendant que ça passe, encore une fois. Au bout de quelques intants, je me dirige précipitamment devant ma porte d'entrée où Vanessa doit sûrement s'impatienter. J'entrouvre et observe l'air moqueur de mon amie.
- Mon Dieu ! On dirait que tu as mis les doigts dans une prise électrique, s'écrit-elle en levant les yeux au ciel.
- Désolée, mais mon réveil n'a pas sonné ! Rentre ... fais-toi un café en attendant que je me prépare. Je retourne hâtivement dans ma chambre, pour y prendre mes affaires de sport, et file dans la salle de bain. Elle débarque, sa tasse à la main, en me scrutant de haut en bas.
- Tu es trop sexy, ma chérie, dans ton pyjama ... Bambi ! me dit-elle ironiquement, en enfonçant son index sur le dessus de ma hanche. Heureusement que c'est ma meilleure amie et que je la connais bien, sinon je l'aurais déjà envoyée sur les roses. Nous nous sommes rencontrées sur notre lieu de travail il y a quelques années, un petit bistrot sympa. Elle est serveuse, alors que moi je suis en cuisine où je confectionne les pâtisseries.
- Je sais, j'ai pris du poids. Mais c'est bien pour ça que nous avons pris un abonnement dans ce club de fitness, non ?
- C'est surtout pour que tu puisses rentrer dans ta robe de mariée, Alicia ! Quoique perso, si tu pouvais ne pas te marier, ce serait encore mieux . Surtout avec un connard pareil, m'annonce t-elle franchement.
- Oui je sais, pas besoin d'en rajouter ... Allez, ouste dehors si tu veux que je me dépêche ! lui dis-je en la poussant vers le couloir. J'enlève, enfin, mon pyjama préféré, en repensant que Tom a horreur de me voir là-dedans : des « tues l'amour » comme il les appelle. Je réfléchis à tout ce qu'il me reste encore à effectuer pour les préparatifs du mariage qui a lieu dans un mois. Rapidement, j'enfile mon jogging et essaie de discipliner ma chevelure dorée avec une queue de cheval. En quittant la salle de bain, je sens l'arôme du café qui me chatouille les narines. Une fois dans la cuisine, Vanessa me tend une tasse.
- Pas trop stressée ? me demande-t-elle.
- Oh si ! Les jours défilent vite et j'ai tellement peur d'oublier quelque chose. Je voudrais tellement que tout se passe bien, que ce soit une journée mémorable pour Tom et pour tous les gens qui seront là.
- Mais oui, arrête de toujours t'inquiéter pour les autres. Pense un peu à toi . L'autre abruti n'est pas angoissé lui, il ne s'occupe de rien ! Comme d'habitude, soupire-t-elle. En consultant son téléphone, mon amie me demande de ne pas tarder, car l'heure tourne. Aujourd'hui, elle commence son service à midi. Pour ma part, c'est mon jour de congé.
- Allez, on décolle ! me dit-elle en ramassant son sac . J'attrape mes clés sur la console de l'entrée, mon sac à dos et referme la porte. Elle est déjà en bas à m'attendre. Je descends les escaliers à la va-vite, on dirait que j'ai le feu aux fesses. Arrivées à la salle de sport, on se précipite directement vers les vestiaires. Les odeurs de transpiration me montent au nez. Je dépose mes affaires dans un casier en prenant soin de ne pas oublier de prendre ma serviette, mon téléphone portable. J'aime écouter de la musique quand je fais du sport, le temps me parait moins long.
Après m'être dépensée quinze minutes sur un vélo, je me dirige vers un tapis de course libre. Je cherche ma meilleure amie et je la vois en train de papoter avec un beau jeune homme. Ah , quelle dragueuse ! Au bout de trente minutes supplémentaires, je ressens les effets de mon effort dans mes jambes. Je ralentis la cadence quelques instants, puis j'arrête la machine. Je souffle un peu et étire mes muscles endoloris pour éviter les courbatures. En m'essuyant le visage avec ma serviette, je remarque que trois mecs me fixent bizarrement... Je m'aperçois tout de suite du genre d'individu : dragueur, allumeur et coureur de jupons, qui ne désire qu'une seule chose.... Le plus impressionnant, par sa taille et sa carrure, s'approche de moi et je fais comme si je ne l'avais pas remarqué.
- Salut ma jolie. Ça te dirait d'aller boire un verre "Chez Dan" le bar d'à côté ? me dit-il en me fixant avec ses grands yeux bruns aguicheurs . Je le regarde, l'air surpris. Je ne peux m'empêcher d'admirer ses tablettes de chocolat, en pensant qu'il a qu'une envie, tirer son coup. Quand je décide de répondre à sa question, j'entends Vanessa arriver derrière moi :
- Eh bas les pattes ! Elle va se marier, s'énerve-t-elle.
- Ah ouais ? On ne t'a pas sonné toi ! Elle n'a pas de langue ta copine ? rajoute-t-il en se moquant. Ses compères se mettent à ricaner. C'est qui ce connard ! Mon cœur s'emballe et je sens que ma petite brune préférée ne va pas en rester là. Il faut que j'intervienne.
- Premièrement, j'ai une langue et deuxièmement, je ne désire pas venir avec toi. Ok ! Je me retourne et saisis le bras de Vanessa pour nous diriger dans les vestiaires d'un pas rapide. Quand nous entrons à l'intérieur, elle hurle :
- C'est quoi ces petits cons !
- Arrête, je crois qu'ils ont compris. De toute manière, il est temps pour moi de rentrer et toi tu dois bientôt prendre ton service. Elle continue de marmonner dans sa moustache en sortant ses affaires de son casier. Elle m'embrasse vite fait et quitte la pièce. Moi, je me prépare à passer sous la douche avant de partir. Je me faufile sous l'eau chaude, ce qui me redonne la pêche. Il me fallait bien ça pour affronter cette journée. Je cogite à ce qu'il me reste encore à faire avant la soirée. J'arrive sur le parking, propre et ressourcée. Je m'approche de mon véhicule, une coccinelle bleue qui m'a coûtée toutes mes économies mais dont je suis fière. j'introduis ma clé dans la serrure, quand soudain, je reconnais les rires des trois abrutis de la salle de sport de tout à l'heure...
Je me retourne et ils sont si proches que je peux sentir leur haleine alcoolisée. J'en fais tomber mon sac à terre. Mon cœur bat à toute allure et la peur m'envahit. La gorge serrée, je jette un regard rapide aux alentours, mais ils sont déserts. Mille scenarios défilent dans ma tête, un tas de films loin d'être agréables. Malheureusement, c'est la voix de celui qui m'a proposée un verre qui me reconnecte à la réalité. Ses yeux braqués sur moi, il me dit avec mépris :
- Alors ma jolie, on est toute seule maintenant. On fait moins sa maligne ! Sans que je ne m'en sois rendue compte, ses deux complices se sont rapprochés de moi et me tiennent chacun un bras. L'idiot, lui, se dresse devant moi en me caressant la joue. Je tourne ma tête en signe de protestation et lui mets un coup de genou dans son service trois-pièces. Mais pas assez fort malheureusement. Il gémit en me regardant avec son air mauvais :
- Espèce de garce ! Vu que tu as une langue, j'aimerais voir comment tu pourrais l'utiliser ma poupée ! Je hurle « à l'aide » en me débattant de toutes mes forces, mais personne ne vient à ma rescousse. Mon angoisse m'empêche de respirer normalement. Il m'embrasse de force en me serrant la mâchoire avec sa main et il essaye de passer le barrage de mes lèvres avec sa langue. Il s'arrête brusquement, juste assez longtemps pour que je puisse lui cracher à la figure. Furieux, il contraint les deux autres à me mettre à genoux et commence à déboutonner son pantalon ; quand soudain, je perçois une voix d'homme au loin :
- Eh, qu'est-ce que vous faites là-bas ? Lâchez-là ! Il me relève en serrant sa main autour de mon cou tout en me regardant froidement.
- On se retrouvera ma jolie, me menace le grand brun. Allez les gars, on se tire ! Ils partent en courant comme des voleurs sans un regard en arrière. Je m'affale contre ma voiture et m'effrondre au sol. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis par terre ; des secondes, des minutes ? J'ai du mal à reprendre mes esprits ainsi que ma respiration. Il me faut quelques instants de plus pour comprendre qu'enfin, ils ne sont plus là ! Je me redresse et c'est à ce moment que je réalise qu'un homme est à mes côtés et me parle. Mais je ne l'entends pas, je vois seulement deux prunelles bleues, inquiètes, qui me fixent. J'essaye de parler mais tout est flou et tout devient noir ... Je m'efforce d'ouvrir les yeux, mais mes paupières sont lourdes. J'entends des voix qui me parlent, mais je suis incapable de répondre et tout redevient noir. Je reprends conscience et je me réveille douloureusement dans un lit d'hôpital. Je tourne la tête et aperçoit Vanessa à mes côtés. Mais qu'est-ce que je fais là ? Elle semble lire dans mes pensées, car elle prend la parole :
- Aly, comment tu te sens ? Tu as été victime d'une agression sur le parking de la salle de sport. Tu t'en souviens ? J'essaie de me rappeler, et d'un coup, tout remonte à la surface et la panique me rattrape. Je tente de me lever, mais je retombe lourdement sur le matelas.
- Calme-toi ma chérie, c'est fini ! Tu es en sécurité maintenant, me marmonne-t-elle en me caressant délicatement le front. - Mais pourquoi est-ce que je suis à l'hôpital ? C'est là qu'elle me raconte tout en détail. Que je me suis évanouie dans les bras d'un jeune homme et que c'est lui qui a donné l'alerte. Il a essayé de rattraper mes agresseurs, mais sans succès. C'est notre copine, Virginie, qui travaille à l'accueil du club d'entrainement, qui a appelé ma meilleure amie, pour lui dire que l'on m'avait transportée à la clinique.
- Il faut absolument porter plainte. Tu as une idée de qui sont ces types ? Je hoche la tête de droite à gauche, lorsqu'on frappe à la porte. C'est Tom, mon futur mari. À voir l'expression sur son visage, je me doute immédiatement qu'il va râler... Ma belle brune lève déjà les yeux au ciel en le voyant entrer.
- Que t'est-il arrivé encore ? me demande t-il, agacé. Vanessa pouffe, bien fort volontairement, ce qui lui vaut un regard noir de mon compagnon.
- Je me suis faite agresser sur le parking de la salle de sport, mais ne t'inquiète pas, je vais beaucoup mieux.
- Tu es sortie de façon provocante, je présume, me dit-il froidement.
- N'importe quoi ! Comme si j'avais l'habitude de porter des vêtements sexy, je suis loin d'être une aguicheuse ! Mon amie prend ma défense comme toujours.
- Tu ferais mieux de te casser au lieu de raconter des conneries, crie-t-elle en lui montrant du doigt la direction de la porte. Cela ne me surprend même plus, je le connais tellement bien. Il exagère et m'exaspère.
- Je fais ce que je veux et ce n'est pas à toi de me donner des ordres, lui répond-il sur un ton glacial. Il s'approche de moi et s'empare de ma main, mais je la retire aussitôt, vexée par ses paroles.
- Bon, je suis là maintenant. Je me tourne en direction de la jeune femme pétillante à mes côtés quand le médecin arrive dans la chambre. Il est accompagné d'une infirmière, et il ordonne à tout le monde de sortir. Mon conjoint refuse, prétextant qu'il est mon futur mari , mais le docteur insiste. Vanessa le force à quitter la pièce en me faisant un clin d'œil complice. Il se place en face de mon lit avec sa collègue en feuilletant un dossier, qu'il lit à voix haute :
- Mme Richet, 24 ans et victime d'une agression sexuelle. Alors comment vous sentez-vous ?
- J'ai encore des vertiges et quelques douleurs aux bras, mais ça va.
- Effectivement, vous avez quelques hématomes, mais rien de bien méchant ! Nous avons pratiqué plusieurs examens et vous n'avez pas été violée. Néanmoins, concernant vos étourdissements, je dois vous poser quelques questions .
- Oui bien sûr, je vous écoute !
- Depuis combien de temps en avez-vous ?
- Cela fait à peu près une semaine.
- Suivez-vous un régime alimentaire spécial ? me demande-t-il en prenant des notes.
- Euh... Oui hyperprotéiné, annoncé-je gênée. Je me marie dans un mois et je tiens à rentrer dans ma robe de mariée. Pourquoi ?
- C'est juste pour comprendre . J'aimerais vous revoir d'ici une semaine, pour faire d'autres analyses. Vous allez pouvoir rentrer chez vous d'ici ce soir. Il faut juste attendre votre attestation de sortie. Prenez soin de vous. Á bientôt. Je le remercie et ils quittent la chambre. Mon amie rapplique aussitôt et j'entends la voix de Tom qui discute avec le médecin dans le couloir.
- Alors que t'a-t-il dit ma chérie ? me demande-t-elle.
- Il désire me revoir pour faire d'autres examens concernant mes vertiges, vu que cela fait une semaine que ça dure...
- Super ! Sympa de m'avoir prévenue, c'est ça les copines ! s'énerve-t-elle.
- Mais arrête tes bêtises, je ne vais pas t'inquiéter parce que j'ai la tête qui tourne. C'est sûrement dû au stress du mariage et à mon régime.
- Ouais ! Enfin bref, comme dirait Pépin.
- Arrête de te tracasser, tout va bien, ajouté-je en lui attrapant la main pour la rassurer. Je sors en fin d'après-midi. Ce sera sûrement Tom qui viendra me chercher.
- OK, mais ça ne me dérange pas de le faire à sa place, tu sais.
- Je sais bien. Au fait, tu ne m'as pas parlé de la personne qui m'a sauvée, tu la connais ?
Hardin Toute ma vie, je me suis senti indésirable, voire totalement déplacé. Ma mère a essayé de m'aider, elle a réellement et honnêtement essayé, mais ce n'était pas suffisant, tout simplement. Elle travaillait trop ; elle dormait le jour parce qu'elle était debout toute la nuit. Trish a fait ce qu'elle a pu, mais un garçon, particulièrement lorsqu'il est largué, a besoin d'un père. Je savais que Ken Scott était un homme anxieux, un ambitieux mal dégrossi, jamais attendri ni satisfait de ce que je faisais. Le petit Hardin était pathétique à essayer d'impressionner ce grand mec qui emplissait notre maison merdique de cris et de gestes violents. Il aurait bien aimé que cet homme froid ne soit pas son père. Il soupirait, attrapait un livre sur la table et demandait à sa mère quand allait arriver Christian, le gentil monsieur qui le faisait rire en lui récitant des passages de vieux livres. Mais Hardin Scott, cet adulte qui se bat contre son addiction et sa colère transmises par ce truc tout pourri qui lui sert de père, est fou furieux. Je me sens trahi, paumé et en colère, putain. Ça n'a pas de sens. Ce scénario des pères échangés à la sauce sitcom de merde ne peut pas s'appliquer à ma vie. Des souvenirs enfouis refont surface. Ma mère, le lendemain du jour où l'une de mes dissertes a été sélectionnée pour être publiée dans le journal du coin, balançant doucement son éloge au téléphone : « Je voulais juste que vous sachiez qu'Hardin est brillant. Comme son père. » J'ai regardé autour de moi dans le petit salon : l'homme aux cheveux sombres, avachi dans le fauteuil, sans connaissance, une bouteille d'alcool brun à ses pieds, était tout sauf brillant. J'ai pensé « c'est une putain d'épave » en le voyant remuer dans le fauteuil avant que ma mère ne raccroche vite fait le téléphone. Il y a eu beaucoup d'incidents comme celui-ci, bien trop pour que je puisse les compter. J'étais vraiment trop con et trop jeune pour comprendre pourquoi Ken Scott était si distant avec moi, pourquoi il ne m'a jamais serré dans ses bras comme les pères de mes amis le faisaient avec leurs fils. Pourquoi il n'a jamais joué au foot avec moi, ne m'a jamais rien appris hormis comment devenir un putain d'alcoolo. Tout ça en pure perte ? Est-ce que Christian Vance est réellement mon père ? La pièce tourne autour de moi. Je regarde fixement cet homme qui m'a soi-disant donné la vie. Je décèle quelque chose de familier dans son regard vert, dans la forme de sa mâchoire. Ses mains tremblent lorsqu'il repousse une mèche de cheveux de son front, et je m'arrête en plein vol... Je viens de me rendre compte que je fais exactement le même geste.
J'ai toujours rêvé de vivre à Seattle. Je me rappelle les magazines remplis de photos de cette ville magique au bord de l'eau. Tout paraissait si fascinant, ici. Bien plus que dans ma petite ville natale. Je me disais que tout le monde ne pouvait que préférer Seattle. Ma mère avait pour habitude de me dire qu'un jour, j'aurais un bel appartement qui donnerait sur toute la ville. Elle disait que j'aurais une vue sur la cité émeraude qu'elle n'a jamais réussi à avoir. Maintenant que j'habite ici, dans cette ville magique, je ne ressens plus cette même fascination. Le conte de fées s'estompe peu à peu, et je me sens davantage comme un hamster dans sa roue. La sublime ligne d'eau à l'horizon perd de son éclat, et mes amis me manquent. Lui, surtout. Je tiens bon, pourtant. Je vis un rêve que jamais mes parents n'ont pu approcher. Mais pourquoi je me sens si vide, à présent ? Si seule, sans la personne que je voudrais à côté de moi bien plus que n'importe qui d'autre de mes rêves. Je me bats chaque jour contre moi-même pour ne pas abandonner. Je dois tenir.
Tessa Une vague de souvenirs me submerge quand je regarde, sidérée, le visage familier de cet inconnu. Petite, quand je brossais les cheveux blonds de ma poupée Barbie, je souhaitais souvent devenir comme elle, si belle, toujours tirée à quatre épingles, fidèle à ce qu'on attendait d'elle. « Ses parents doivent être fiers », me disais-je. Son père, où qu'il fût, était probablement un important P.-D.G. qui sillonnait le monde pour subvenir aux besoins de sa famille, et sa mère une femme au foyer dévouée. Le père de Barbie n'était pas du genre à rentrer à la maison en titubant. Il ne hurlait pas si fort que Barbie devait se réfugier dans la serre pour échapper aux cris et à la vaisselle cassée. Et si, exceptionnellement, un petit malentendu facile à expliquer avait provoqué une dispute entre ses parents, Barbie avait toujours Ken, son parfait petit ami, pour lui tenir compagnie... même dans la serre. Barbie était parfaite, donc sa vie et sa famille devaient lui correspondre. Mon père, qui m'a abandonnée il y a neuf ans, est devant moi, sale et hagard. Il n'a rien à voir avec mon souvenir. Un sourire s'affiche sur son visage tandis qu'il me regarde fixement, et une autre image refait surface. Mon père, le soir où il nous a quittées. Le visage de ma mère, dur comme la pierre. Elle n'a pas pleuré. Elle est restée plantée là, à le regarder partir. Cette nuit-là, elle a changé. Après ça, elle n'a plus jamais été une mère aimante. Elle est devenue méchante, distante et malheureuse. Mais elle a continué, là où lui a décidé d'abandonner.
***Hardin*** Je ne sens ni le béton glacé sous mes jambes ni la neige me tomber dessus. Je ne sens que le trou béant qui me déchire la poitrine. Impuissant, à genoux, je regarde Zed sortir du parking avec Tessa sur le siège passager. Je n'aurais pas pu imaginer une telle scène, jamais dans mes putains de cauchemars les plus tordus je n'aurais pu imaginer ressentir cette douleur. J'ai entendu dire que ça s'appelait la douleur de la disparition. Je n'ai jamais eu quelque chose ou quelqu'un à aimer, jamais eu le besoin de posséder une femme, de la faire mienne complètement, et je n'ai jamais voulu m'accrocher à quiconque avec autant de force. La panique, cette putain de panique totale à l'idée de la perdre, n'était pas dans mes plans. Rien ne l'était. C'était censé être facile : la baiser, récupérer mon blé et foutre les boules à Zed. Facile. Sauf que ça ne s'est pas passé comme ça. Au lieu de ça, cette fille blonde en jupe longue, qui fait de longues listes pour tout et n'importe quoi, s'est doucement insinuée en moi. Je suis tellement tombé amoureux d'elle que je n'arrivais pas à le croire. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point je l'aimais jusqu'à ce que j'en gerbe dans un lavabo après avoir montré à mes connards de potes la preuve que j'avais volé son innocence. J'ai détesté ça, j'ai détesté chaque instant... mais je ne me suis pas arrêté. J'ai gagné le pari, mais j'ai perdu la seule chose qui m'ait rendu heureux. Et, par-dessus tout, j'ai perdu le soupçon de bonté qu'elle m'avait fait découvrir en moi. La neige détrempe mes fringues, mais je n'ai qu'une envie : rejeter la faute sur mon père de m'avoir transmis son addiction, sur ma mère d'être restée assez longtemps avec lui pour faire un gamin aussi ravagé et sur Tessa pour m'avoir adressé la parole. Je voudrais rejeter la faute sur tout le monde, mais je ne peux pas. C'est moi qui l'ai fait. Je l'ai détruite, elle et tout ce que nous avions. Mais je ferai n'importe quoi pour rattraper mes erreurs. Où va-t-elle ? Est-ce que je pourrai jamais la retrouver là où elle va ?
Rentrant chez lui pour faire une surprise à sa femme pour son anniversaire, Chris découvre cette dernière avec son meilleur ami en train de faire l'amour...
Quand vient l'amour 1. Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux... Mais ça, c'était avant qu'il ne la bouscule dans le dortoir. Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un « p... d'accent anglais ! » Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé. Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle... Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque... Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?
Pendant deux ans, Bryan n'a considéré Eileen que comme une assistante. Elle avait besoin d'argent pour le traitement de sa mère, il ne pensait donc pas qu'elle le quitterait facilement. Il lui semblait juste de l'aider en lui donnant de l'argent en échange de relations sexuelles. Cependant, Bryan ne s'attendait pas à tomber amoureux d'elle. Eileen lui a dit : « Tu aimes quelqu'un d'autre et tu couches toujours avec moi ? Tu n'as pas honte ! » Au moment où elle claque les papiers du divorce sur le sol, Bryan s'est rendu compte qu'elle était la femme nominale qu'il avait épousée il y a six ans et qu'il n'avait jamais rencontrée. Déterminé à la reconquérir, Bryan l'a choyée. Alors que d'autres se moquaient des origines d'Eileen, Bryan lui a donné toute sa fortune, heureux d'être un mari compréhensif. Aujourd'hui, Eileen est devenue une PDG influente, mais Bryan s'est retrouvé plongé dans un autre tourbillon...
Laide et obèse Olivia Harper est la risée de la ville lorsque son fiancé rompt leurs fiançailles. Olivia réussit à perdre du poids et revient plus tard dans une beauté éblouissante. Son ex-petit ami lui apporte des fleurs et s'excuse en disant : "J'avais tort, Olivia". Je ferai n'importe quoi pour que tu reviennes vers moi, et je le ferai. Olivia sourit et lui répond : "Les vrais hommes ne s'attardent pas sur le passé." Après s'être mis en colère, il dit à Olivia : " Tu n'es qu'une idiote chargée de bagages dont je me suis débarrassé. Personne ne voudra jamais de toi à part moi !"
Valeria Brown était la fille unique de la famille Brown, une famille plutôt aisée. Elle avait une meilleure amie, Ashley. Mais celle-ci et sa mère avaient l'intention de tout lui prendre. Par ailleurs, Mason, qui était sorti avec Valeria pendant quatre ans, la trompa. Elle surprit son petit ami, Mason, en train d'embrasser Ashley dans la voiture ! Cependant, cette dernière n'eut aucune honte. Au contraire, elle drogua Valeria avant de demander à un gigolo de la dépuceler. D'une manière inattendue, un inconnu surgit de nulle part pour chasser le gigolo. Il était au courant de ce qui se passait. Lorsque Valeria s'était réveillée, elle découvrit cet homme inconnu et sexy s'allonger à côté d'elle. Elle se souvenait que selon Ashley, cet homme était un gigolo. A ces pensées, elle s'énervait. Mais en fait, cet homme, qui avait sauvé Valeria du gigolo et qui avait couché avec elle, n'était autre que le plus riche PDG…
« Notre mariage ne dure qu'un mois. Après cette date, nous divorcerons immédiatement. » Même si leur mariage avait été arrangé par leur arrière-grand-père avant leur naissance, il estimait qu'une femme aussi grossière et bruyante qu'elle ne méritait pas d'être sa femme. Ils ne savaient pas dès lors qu'ils étaient destinés à être ensemble. Hiram, le beau jeune PDG qui n'a jamais être attiré par les femmes, et Rachel, la beauté qui a d'une manière ou d'une autre porté malchance à tous les hommes avec qui elle était sortie, allaient se marier, contre toute attente.
Eden McBride a passé toute sa vie à ne pas dépasser les lignes. Mais lorsque son fiancé l'a larguée un mois avant leur mariage, Eden en a fini avec les règles. La transition sensuelle avec un mec est exactement ce que le médecin recommande pour son cœur brisé. Non, pas vraiment. Mais c'est ce dont Eden a besoin. Liam Anderson, l'héritier de la plus grande entreprise de logistique de Rock Union, est la parfaite roue de secours. Surnommé le prince de trois mois par les tabloïds parce qu'il ne sort jamais avec la même fille pour plus de trois mois, Liam a eu sa juste part de coups d'un soir et ne s'attend pas à ce qu'Eden soit autre chose qu'un plan cul. Quand il se réveille et la trouve disparue avec sa chemise en jean préférée, Liam est irrité, mais étrangement intrigué. Aucune femme n'a jamais quitté son lit volontairement, sans parler de lui voler. Eden a fait les deux. Il doit la retrouver et lui faire un compte. Mais dans une ville qui arbite plus de cinq millions d'habitants, trouver une personne est aussi impossible que gagner à la loterie, jusqu'à ce que le destin les réunisse à nouveau deux ans plus tard. Eden n'est plus la fille naïve qu'elle était lorsqu'elle a sauté dans le lit de Liam ; elle a maintenant un secret à protéger à tout prix. Liam est déterminé à récupérer tout ce qu'Eden lui a volé, et ce n'est pas seulement sa chemise.
Emma est une Youtubeuse très populaire, et aussi une journaliste indépendante qui ne s'en laisse jamais imposer. C'est aussi une jeune femme très ouverte, qui assume pleinement ses fantasmes. Ceux d'une soumise de service plus précisément qui se cherche un nouveau dom depuis que sa dernière relation amoureuse fut un échec. La plupart de ses amies sont dans des relations amoureuses qui ne peuvent que vous faire rêver de trouver l'homme idéal. Parmi celles-ci, sa belle-sœur Anne Claude, qui est mariée avec le frère d'Emma dans une relation dominant/soumise très épanouie. Belle-sœur qui se trouve à avoir un frère très séduisant qui tourne la tête de toutes les femmes soumises de France et même ici en Floride! Justin Eckhart. Multimilliardaire. Riche. Séduisant. Mais aussi très arrogant! Surtout, un playboy bien connu de la communauté BDSM locale. Justin Eckhart a aussi la réputation de ne jamais coucher plus de trois fois avec la même soumise. Quand il invite une femme dans sa garçonnière, il ne lui accorde qu'une seule fin de semaine, ni plus ni moins. Mais il s'engage toujours auprès d'elles à ce que cette fin de semaine soit inoubliable. Trois jours de pure soumission. Trois jours de sexe débridé où il s'engage à assouvir tous leurs fantasmes les plus secrets. Mais, en retour, Justin exige une soumission totale et complète de la part de sa partenaire du moment. Pas de demi-mesure avec ce dominant qui a besoin d'être en parfait contrôle dans tous les domaines de sa vie et qui préfère les soumises de type esclaves sexuelles! Justin Eckhart est aussi un dominant d'expérience qui sait exactement sur quel bouton appuyer pour faire frémir Emma. Chaque fois qu'ils se croisent, Justin n'a qu'un mot à dire, une parole ou même un simple regard à lui adresser et Emma ressent immédiatement le besoin de se soumettre à lui, de manière instinctive. Entre ce dom d'expérience et la soumise débutante qu'elle est en comparaison, la chimie est très grande, elle ne peut le nier, même si Emma le voudrait bien. Cette danse de l'amour dure depuis un p'tit moment déjà entre eux. Justin lui a d'ailleurs fait sentir plusieurs fois qu'il aimerait bien l'avoir pour partenaire et la conduire dans sa garçonnière éventuellement pour un de ces weekends torrides très mémorables dont il a le secret! Une fin de semaine, une seule! Après avoir cherché sans trouver de partenaire de jeu qui sache la satisfaire, et depuis si longtemps, Emma est bien tentée d'accepter l'offre de Justin. Une fois. Une toute petite fois... un weekend de pur sexe avec le beau Justin Eckhart. Voilà ce qui est convenu entre les deux amants secrets. Emma ne s'attendait pas du tout à ce que le beau et séduisant Milliardaire lui propose bien davantage à la fin de ce weekend. «Il y a une bonne chimie entre nous... J'ai une proposition à te faire...»lui dit Justin. Il aimerait bien passer un contrat avec Emma. Tous deux, ils seraient partenaires de jeux... mais rien de plus! Et personne n'aurait besoin de le savoir. Un weekend par mois de soumission totale. C'est tout ce qu'exigerait Justin de la part d'Emma. Un weekend par mois où elle serait son esclave sexuelle du vendredi soir au dimanche soir... Et en dehors de cela, ils ne seraient que bons amis... Emma a cruellement besoin d'un partenaire... besoin de soulager la pression qui est très grande sur elle. Et ce weekend passé avec Justin l'a satisfait pleinement. Alors, elle décide d'accepter l'offre du séduisant milliardaire! C'est ainsi que débute entre Emma et Justin un jeu très secret. Un contrat d'amour, qui s'il venait à être découvert par leurs proches, pourrait bien en choquer plusieurs. Comme le frère d'Emma, Khan... un individu hautement dangereux et très surprotecteur envers elle. Ou la sœur de Justin, Anne Claude, qui avait fait promettre à ce sale playboy de ne surtout pas mettre la sœur de son mari dans son lit!
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