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Dans un appartement haussmannien vibrant au rythme d'une musique assourdissante, Alexandre Dubois, couturier discret, se sentait une fois de plus à la marge, malgré sept ans de relation avec Sophie, le soleil de la soirée. Mais ce soir-là, l'éclat de Sophie venait des rires provoqués par Marc Lambert, rappeur en vogue et surtout son ex, dont la main se posait un peu trop intimement sur sa hanche. Devant les regards mi-apitoiés, mi-moqueurs des invités, Marc lança, moqueur : « Alors, le couturier, on ne dit rien ? Tu n'as pas peur que je te vole ta copine ? » Cette humiliation publique, la constante dévalorisation de son travail et de son amour, c'était le prix à payer pour être l'accessoire de Sophie, l'homme qu'on piétine sans scrupules. Pourtant, un calme glacial s'empara d'Alexandre. Pour la première fois, il décida de ne pas fuir, de ne plus être l'homme qui ignore, l'homme qui accepte. Assis dans un coin, son carnet de croquis à la main, Alexandre redécouvrait sa propre valeur, indifférent aux provocations de Sophie et Marc qui s'enfuyaient vers les chambres. Un blogueur mode, suffisant, osa le défier : « Ta meuf est partie s'envoyer en l'air avec Marc Lambert et toi, tu dessines des robes ? T'as pas de couilles ou quoi ? » Alexandre le toisa de son regard froid, sans émotion : « Mon travail est plus intéressant que ce qui se passe dans cette chambre. Et certainement plus intéressant que ta vie, si tu as besoin de te préoccuper de la mienne pour te sentir exister. » Puis, face à Marc, arrogant après être sorti de la chambre : « Je suis content pour vous. Vraiment. Si ça peut la rendre heureuse, je suis ravi. C'est tout ce qui compte, non ? Le bonheur de Sophie. » Son détachement absolu, sa logique implacable face à l'indignation de Sophie qui le traitait de « rabat-joie », annonçaient un changement radical. La tension culmina lors d'un jeu d'Action ou Vérité. Chloé Martin, la meilleure amie de Sophie, tenta de le manipuler en justifiant l'infidélité : « Une femme comme Sophie, elle a besoin de passion, d'excitation. Marc lui apporte ça. » Mais Alexandre, avec une audace inattendue, se pencha et l'embrassa devant tous, brisant le silence assourdissant. « Moi aussi, j'ai parfois besoin de chercher un peu de piment ailleurs. » Le chaos éclata. La gifle de Sophie ne fut que le début d'une confrontation où Alexandre, pour la première fois, refusa de céder, de s'excuser, de jouer son rôle habituel. Quittera-t-il cette femme qui l'humiliait, ou cette provocation inattendue lui ouvrira-t-elle les yeux sur un chemin qu' il n' avait jamais envisagé ?