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La pluie froide de mon deuil n' était qu' un prélude amer. Au lendemain des funérailles de Sébastien, mon riche et influent mari disparu d' une crise cardiaque, le silence oppressant de notre appartement parisien fut brisé par une découverte glaçante. Caché dans son bureau, un carnet noir révéla une vérité monstrueuse : des photos de Chloé Lambert, cette orpheline que nous avions recueillie, avec des mots de Sébastien déclarant son amour obsessionnel pour elle. Mon monde s' effondra. Dix ans de mariage, de dévotion, réduits à un mensonge sordide. J\'étais sa façade, la couverture de sa liaison secrète, tandis qu\'il lui léguait tout : sa fortune, ses entreprises, notre foyer. Mais avant même que je ne puisse digérer cette trahison abyssale, les victimes de ses produits défectueux déferlèrent, me poignardant à mort, leur fureur aveugle ignorant ma propre annihilation. Pourquoi ? Pourquoi cette vie tragique, ce rôle de marionnette sacrifiée ? La dernière image de mon calvaire fut ce carnet, mon cœur brisé par un homme qui, même dans la mort, ne m' avait laissé qu' un vide béant. Puis, une lumière aveuglante. Je me suis réveillée, intacte, dans ma chambre d' enfance. Le calendrier affichait la date : une semaine avant mes fiançailles avec Sébastien Moreau. Mon époux, si distant, si menteur, se tenait là. Une seconde chance. Cette fois, je ne serais ni la victime, ni le sacrifice. Ce mariage n' aurait jamais lieu.