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Neuf ans de mariage, dix fausses couches. Chaque fois que je perdais un enfant, Adrien, mon mari, lacérait ses mains en signe de remords, me faisant croire à notre douleur partagée. Mais ce soir-là, en le rejoignant à son vernissage pour veiller sur lui, j'ai trouvé Adrien enlaçant passionnément son assistante Chloé, et il a ri en m'humiliant publiquement : « Chloé est enceinte. Mon héritier est enfin en route. Élodie, tu es une vieille paysanne stérile, parfaite pour aider la future mère. » Puis, il m'a poussée dehors, à moitié nue et trempée par le champagne, après m'avoir dépouillée de tout, même de mes sous-vêtements et de ma dignité, sous les rires de nos "amis". Mon sang s'est glacé quand j'ai entendu Adrien marmonner à son assistant : « Préviens tous les taxis du quartier. Personne ne la prend. » Pourquoi cette cruauté, cette trahison, au moment le plus vulnérable de ma vie ? Alors que l'épuisement et le froid menaçaient de m'emporter dans les rues de Paris, j'ai juré de le faire payer.