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Le soleil caressait les vignes lors de la fête des vendanges, une journée qui aurait dû être parfaite, emplie de la joie d' attendre ma fille Chloé à la sortie de l' école. Mais la cloche a sonné, et au lieu de ses boucles blondes, un petit garçon inconnu s'est jeté dans mes bras en m'appelant « Maman » – un enfant que mon mari, ma famille, et le monde entier ont affirmé être notre fils unique, Léo. Chacun de leurs mots était un coup, me déniant l'existence même de Chloé, me faisant passer pour folle, atteinte d'un trouble post-traumatique me poussant à inventer une fille. J'ai été piégée dans une réalité imposée, droguée pendant quinze ans pour oublier la vérité, acceptant leur version des faits tout en murmurant le nom de Chloé chaque nuit. Jusqu'à ce que, le jour des 20 ans de "notre fils" Léo, je retrouve LE carnet de dégustation de ma Chloé. Il ne mentait pas. J'ai alors su que je n'étais pas folle : quelqu'un avait volé ma fille et mon deuil, et j'allais déterrer la vérité, quitte à détruire tout ce qui me restait.