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Au cœur des flammes qui dévoraient le chai principal, j'ai vu Camille, ma « sœur », le visage tordu par une haine que je n' avais jamais comprise. « Léo, c' est de ta faute ! » a-t-elle hurlé, sa voix se brisant dans la chaleur infernale, juste avant que le toit ne s' effondre, me noyant dans l' obscurité. Ses derniers mots - « Même si j' hérite, tout lui reviendra ! Tu n' auras rien ! » - résonnaient, une promesse de ruine totale et une haine aussi ardente que le feu qui m' emportait. Ce n' était pas un simple cauchemar ; la douleur, les odeurs âcres et la voix pleine de mépris étaient gravées en moi, une tragédie que j' avais vécue, encore et encore, sans jamais comprendre pourquoi elle me détestait tant malgré ma protection. Puis, mes yeux se sont ouverts brusquement, et j' étais dans mon lit, au château, exactement au moment où mon téléphone vibrait, affichant le nom de Camille, le point de bascule de mon ancienne vie. Cette fois, je ne répondrais pas, ne me précipiterais pas à sa rescousse pour tomber dans le piège de son mensonge et d' un amour toxique qui m' avait mené à ma perte.