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Mon mariage avec Éléonore, mère de notre fils Léo, était autrefois notre paradis provençal. Mais son amnésie après un accident a tout détruit : elle m'a oublié, elle a renié Léo. Mon ancien ami, Matthieu, a profité de sa vulnérabilité, s'imposant comme son grand amour. Je suis devenu un père au foyer humilié, traité comme un domestique. L'ignominie a culminé au vernissage où Éléonore, au bras de Matthieu, a rejeté publiquement Léo, le qualifiant d'«accident». La pitié générale était pire que le mépris. Le coup de grâce : Léo, victime d'une crise d'asthme sévère, suffoquait dans mes bras. Éléonore, après avoir bloqué tous mes comptes, a refusé catégoriquement d'aider notre fils sur le trottoir parisien. «Il va très bien, ton fils, tu veux juste gâcher ma soirée,» lança-t-elle, d'une cruauté indicible. Comment une mère pouvait-elle renier son enfant, le laisser mourir ? La douleur était insoutenable, l'injustice me dévorait. En montant dans le VTC providentiel, j'ai pris une décision radicale : Julien était mort. Pour Léo, pour ma dignité, une nouvelle vie devait éclore. J'allais disparaître, effacer mon passé, et Éléonore connaîtrait enfin la solitude et la souffrance qu'elle m'avait infligées.