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Mon mariage avec Antoine était annoncé comme l'événement mondain de l'année. Un château somptueux, des médias en effervescence, une union parfaite entre deux familles influentes. J'étais Amélie de Saint-Clair, la fiancée idéale, promise à un avenir idyllique aux côtés de l'homme que je pensais aimer. Mais sous cette façade scintillante se cachait une vérité amère. Deux semaines avant le grand jour, mon monde s'est effondré. J'ai découvert qu'Antoine, mon fiancé, me trompait ignoblement depuis deux ans avec Chloé, une jeune manipulatrice dont les messages et photos explicites ont déchiré mon cœur. L'humiliation est devenue un fardeau quotidien. Antoine me bafouait ouvertement, me confrontant sans cesse au parfum bon marché de sa maîtresse. Pire encore, sa famille, autrefois si accueillante, a pris le parti de Chloé, surtout après sa fausse grossesse spectaculaire, me plongeant dans une solitude et un dédain insupportables. J'étais effacée, remplacée. Ma douleur initiale a fait place à une rage froide et implacable. L'injustice m'étouffait : comment pouvaient-ils être aussi aveugles, aussi cruels ? Leur trahison abyssale a cimenté ma résolution. Ils pensaient m'avoir anéantie ? Je leur prouverais leur erreur. J'ai alors contacté l'agence « Disparition Complète ». Mon plan, minutieusement orchestré, était prêt. Lors de notre séance photo prénuptiale, un événement retransmis en direct, j'allais simuler ma propre mort, ma "disparition" spectaculaire. Ce ne serait pas ma fin, mais le début de leur cauchemar, une revanche d'une froide perfection. La scène était dressée, la tragédie allait commencer.