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Journal d'une lymée: Ou la difficulté d'arriver au diagnostic

Journal d'une lymée: Ou la difficulté d'arriver au diagnostic

5.0
30 Chapitres
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Résumé

Table des matières

Ce livre « journal » retrace le parcours chaotique et humiliant que j'ai traversé à partir de février 2014 alors que mon état de santé s'est mis, sans raison apparente, à se dégrader rapidement. Pendant que la médecine pataugeait vers la recherche d'un diagnostic oscillant de l'indétrônable dépression, à la séduisante fibromyalgie... la maladie de Lyme semblait, elle, en avoir profité pour s'inviter dans ma vie avec une violence dévastatrice. Je n'ai pourtant pas été piqué par une tique ! Biographie de l'auteur À l'heure où les projecteurs sont tournés vers la crise mondiale du Coronavirus, Caroline Vital tire la sonnette d'alarme sur la maladie de Lyme qui continue de s'infiltrer au milieu de nous tous, insidieusement, silencieusement. L'observation de troublantes similitudes dans le traitement des informations de ces deux maladies et de leurs symptômes, dont l'une peut être foudroyante tandis que l'autre reste sournoisement destructrice, pousse l'auteure à sortir du silence pour évoquer ce mal ignoré de la plupart.

Chapitre 1 No.1

Préface

Voici ce que j’ai pu lire sur Internet au sujet des « Caroline » :

« Caroline estvolontaire et sincère, elle ne contrôle pas toujours ses émotions, mais sait se relever quand elle està terre et peut résister aux situations les plus difficiles. Ses réactions peuvent parfois être exagérées, mais cela constitue sa défense, son bouclier ».

C’est cette femme faite de volonté, de sincérité, généreuse et sensible à l’extrême que vous, cher lecteur, allez découvrir à travers son ouvrage.

Lorsque Caroline m’a contactée pour me demander de préfacer son livre, j’avais déjà eu divers échanges avec elle au sujet de sa maladie de Lyme, depuis quelques années. Et avais ainsi noté son exceptionnelle résilience face à la maladie, mais aussi son immense sensibilité. Bien au-delà de Lyme, nous avions peu à peu évoqué d’autres pans de son histoire, essayant de comprendre pourquoi et comment cette maladie était arrivée chez elle, si longtemps après avoir été piquée par une tique qu’elle l’avait même oublié.

Je vais sans doute vous surprendre.

Après plus de 12 ans de recherches et de cheminements sur ce sujet de Lyme pour lequel on parle d’épidémie, les données collectées à travers ma propre expérience en tant que malade de Lyme et de thérapeute m’ont fait évoluer et sortir du « tout est dû à Lyme, il y a une vraie épidémie ».

L’analyse des situations auxquelles j’ai été confrontée durant ces années m’a conduite à penser désormais que l’expression de la maladie de Lyme n’est pas la causede tous les maux que décrivent les malades, mais la conséquencedes pans négatifs de notre civilisation : ce n’est pas le microbe qui pose un problème, mais le « terrain » du sujet. Alors, faut-il essayer d’éradiquer cette bactérie ? La borrélie, responsable de la maladie, ne peut à ce jour être éliminée et quand bien même ce serait le cas, la nature ayant horreur du vide, un autre microbe apparaîtrait alors. Il serait donc vain d’essayer de les tuer tous.

Alors, pourquoi de plus en plus de personnes souffrent-elles de Lyme ? Et puis, si on la recherche avec les bons outils, ou même avec l’aide d’un questionnaire de symptômes, on va retrouver cette maladie chez à peu près tout le monde. Certaines personnes peuvent être très positives aux divers tests qui existent sur le marché, y compris les tests par les phages, mais ne sont pas du tout malades. D’autres, en revanche, souffrent le martyre mais leurs tests reviennent toujours négatifs. Quel est le fond du problème ?

Trop de toxiques, trop de toxines, trop de stress, trop de malbouffe, une vie trépidante au profit du « paraître » mais au détriment de l’être : ce dernier doit se débattre dans une infinie course contre la montre pour réussir dans sa vie selon les critères actuels – et par trop souvent contre ce qu’il est au plus profond de lui-même, oubliant que, si le temps nous est de toute façon compté, notre énergie est et reste notre seule ressource vitale.

La maladie de Lyme, ou plutôt, le Syndrome Inflammatoire/Infectieux Multi-Systémique (le SIMS, comme l’appelle le Dr Richard Horowitz), est un vrai calvaire pour celui qui l’éprouve. Mais en dehors de la phase aigüe qui, dans la majorité des cas, se soigne très bien et même sans aucun traitement chez le sujet doté d’un bon « terrain », il faut se poser la question suivante : qu’est-ce qui me fait souffrir ainsi et rechuter dans la majorité des cas, même après de longs traitements anti-infectieux ? Pourquoi, alors que j’ai été piqué il y a trente ans mais n’ai eu aucun problème de santé, ou il y a dix ans et traité à l’époque, les symptômes de cette maladie resurgissent-ils ? Je n’ai plus d’énergie et je souffre.

Une piste me semble tout particulièrement intéressante

Si l’on y regarde de près, tous les malades dits « de Lyme », jeunes ou moins jeunes, sont l’objet de troubles intestinaux importants et d’une dysbiose associée à une hyperperméabilité intestinale rarement objectivées ou dont on ne se soucie pas. On retrouve ce problème de manière exacerbée chez les enfants autistes. Comme le dit le Dr Petra Wiechel de la Swiss Mountain Clinic d’Al Ronc : au lieu de faire des mammographies à tour de bras, nous devrions plutôt faire tous les ans un bilan intestinal spécifique à travers une recherche des pathogènes qui y résident, et de l’hyperperméabilité (Leaky Gut Syndrom ou LGS) de la muqueuse intestinale car toutes les maladies débutent dans l’intestin(Hippocrate). Et elle a raison. À l’instar de certains médecins et thérapeutes qui non seulement s’interrogent sur le rôle de l’intestin dans l’explosion des maladies chroniques, mais aussi axent principalement leurs traitements sur cet organe mal connu et mal aimé, le Dr Wiechel travaille surtout sur la réhabilitation de l’intestin, la détoxification, et l’élimination des parasites chez les nombreux malades chroniques qui viennent la consulter. Qu’il s’agisse de dépression, Crohn, rectocolite, Alzheimer, Lyme, SEP, cancers par exemple.

Si vous avez lu entre autres les ouvrages du Dr Natasha Campbell ou de Taty Lauwers, ou encore le remarquable travail de Gwénola Le Dreff, vous aurez forcément compris que la toute première action à entreprendre dans le traitement de la maladie de Lyme consistera à détoxiquer le corps et rétablir l’immunité. La nutrition est alors notre principale alliée pour ce faire, traitant le LGS et réparant la muqueuse intestinale. Et de facto, nos capacités intrinsèques de nous soigner et guérir.

Chaque jour apporte son lot de preuves démontrant l’implication au tout premier plan de l’intestin dans de nombreuses maladies chroniques. Tant et si bien que certains autistes – qui, selon le Dr Dietrich Klinghardt, sont à 100 % malades de Lyme – vont désormais faire de la transplantation fécale à l’étranger pour sortir de leur condition !

J’en avais discuté avec un médecin chef de service en maladies infectieuses de ma région, spécialisé dans Lyme, lui demandant son avis sur le sujet. Lui aussi me disait ce que j’écrivais il y a deux ans dans mon troisième ouvrage sur Lyme : sans doute la transplantation fécale est-elle une très bonne solution – voire la meilleure – pour guérir de cette maladie.

C’est aussi ce que vient de déclarer tout récemment le Pr Didier Raoult : toutes les maladies infectieuses chroniques, à par l’hépatite C, peuvent se soigner par transplantation fécale.

Cela veut-il dire qu’il ne faille pas se traiter de façon classique, par antibiothérapie courte ou prolongée ? Par la phytothérapie et l’aromathérapie ?

À ce jour je reste plus modérée sur ce sujet.

Face aux nombreuses rechutes des malades, il me semble aujourd’hui qu’il faille s’y prendre autrement.

C’est tout un ensemble de pans qu’il faut prendre en compte, au cas par cas, et cela demande un temps infini pour le thérapeute, une patience et une résilience hors norme pour le malade.

Mais avant tout, il faut axer les soins sur la détoxification profonde de nos cellules et la réparation de l’intestin afin de restaurer peu à peu notre immunité, régénérer nos mitochondries pour reconstruire notre énergie

Cette énergie de vie que nous allons rechercher quand, en désespoir de cause, nous consultons un énergéticien, un magnétiseur, un chamane afin de nous soigner.

Cette énergie de vie, nous ne devons pas l’épuiser. Ou nous devons la reconquérir

Une aide occasionnelle avec un outil anti-infectieux, naturel ou chimique, peut se révéler parfaitement utile et nécessaire dans ce cheminement. Sachant que tout outil de ce genre va à nouveau détruire le microbiome intestinal et impacter la muqueuse, donc détruire une partie du travail que vous entreprenez avec tant d’intelligence et d’attention : c’est donc deux pas en avant et parfois un pas en arrière que vous allez vivre, mais quand il faut un coup de pouce, il faut un coup de pouce !

En ayant recours à la biorésonnance ou à des préparations spécifiques telles que les nosodes et l’homéopathie, on peut également atteindre les pathogènes sans créer de dégâts collatéraux. Encore faut-il identifier ces pathogènes qui vous accablent, sans oublier les champignons – levures et moisissures – qui jouent un rôle primordial dans nos histoires de malades de Lyme. Ce dernier point est à considérer au premier plan dans le LGS et donc dans la destruction de la muqueuse intestinale. Il semble que le point de départ chez tous les malades de Lyme soit en effet la candidose et la dysbiose, puis le LGS qui en découle. Dans un registre similaire, vous rendez-vous compte que, par exemple, on peut guérir des malades d’Alzheimer par simple transplantation fécale ? Ces malades ont certes des borrélies et parasites dans le cerveau, mais ils sont aussi envahis de virus et pléthore de champignons ! L’intestin perméable et le dysfonctionnement immunitaire qui s’en suit semblent bien être la cause première de leur si triste condition.

En notant les progrès dans la liste de vos symptômes, tout comme l’a fait Caroline dans son parcours – même si son choix, bénéfique par ailleurs, n’a pas été directement celui de la réparation du « terrain » et de l’intestin – vous pourrez contrôler les progrès effectués au cours du temps. Les jours de déprime, ça aide vraiment !

Mais c’est bien vous qui êtes responsables de vos choix et décisions : votre éveil de conscience est ce qui doit vous guider, comme cela a été le cas pour Caroline – et pour moi aussi – à faire les bons choix dans votre vie. Voire, à tourner le dos à tout ce qui ne sert à rien et ravit cette énergie vitale dont vous avez besoin pour guérir.

Dans ce monde actuel piloté par la peur de tout et n’importe quoi, nous finissons par avoir peur de vivre. Ne nous laissons pas embarquer dans ce funeste esquif, vivons le présent à pleines dents ! Non, Lyme n’est pas un combat ! C’est une terrible expérience qui nous est donnée et dont nous pouvons profiter pour prendre conscience de nos modes de fonctionnement individuels et collectifs afin de les modifier à notre profit. Si nous le voulons.

Caroline, par son chemin ici décrit, nous montre celui du courage et d’une prise de conscience qui forcent le respect. Je lui souhaite le plus beau des voyages dans la poursuite de sa vie.

Judith Albertat

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