Remariée juste après le divorce

Il est six heures du matin, Valérie se leva et se dirigea dans la salle de bain et effectua un test de grossesse. Elle espérait que cette fois-ci soit positif car elle a eu retard de deux semaines.

" Que ça soit positif, que ça soit positif..." Dit Valérie attendant le test de grossesse devant elle.

" Détends-toi ma belle, il n'y a rien à s'inquiéter là dessus." Dit Thierry qui la rejoignit.

" Je suis fatiguée d'espérer Thierry."

" L'espoir fait vivre. Les enfants viendront au moment opportun."

" Et c'est quand ce moment opportun ? Je me sens seule et j'ai envie de prendre mes propres enfants dans les mains."

" Moi aussi je le veux, vérifie le test."

Valérie prit le test et un sentiment de déception s'afficha sur son visage.

" Ne fais pas cette tête, nous allons encore essayé." Réconforta Thierry. Valérie se tourna et se dirigea dans la chambre.

" Va travailler, je veux être seule s'il te plaît." Dit-elle.

" Arrêtes de te morfondre ma chérie, ça viendra." Thierry la suivi et la prit dans ses bras

" Je sais, je veux juste qu'on soit une famille complète et heureuse mais je suis incapable de le réaliser."

" Moi je suis heureux et complet avec toi, t'avoir à mes côtés me suffit. Nous sommes encore jeunes et en bonne santé, nous allons essayer de trouver une solution, d'accord ?"

Valérie hocha la tête en signe d'approbation.

" Je dois y aller, on se retrouve le soir." Dit Thierry en quittant la chambre.

Valérie se prépara elle aussi et parti travailler. Elle travaillait dans une entreprise de communication en tant que rédactrice en chef. Lorsqu'elle arriva, elle était de mauvaise humeur, son amie Samira le constata et la suivi dans son bureau.

" Tu as mauvaise mine aujourd'hui, il y a-t-il un problème ?"

" Je me demande jusqu'à quand ça va continuer." Répondit Valérie.

" Je parie que c'est ton histoire de fertilité, tu es sûre que vous n'avez aucun problème ?"

" Nous n'avons aucun problème. Thierry me dit toujours que ça viendra au moment opportun mais j'ai peur qu'il me quitte pour ça."

" Je compatis avec toi ma chérie mais tu as un homme merveilleux qui prend bien soins de toi et qui te protège de sa famille même si tu touches beaucoup d'argent que lui."

" Rien ne compte pour moi que ma famille et pour ça je lui serai reconnaissante à jamais."

" Sois forte, dans pas longtemps tu seras enceinte des quadruplés." Plaisanta Samira.

" Arrêtes ta sorcellerie et vas travailler avant que je ne te vire." Répondit Valérie sur le même.

" On ne vire pas la Tatie des quadruplés sinon, tu auras des sérieux problèmes." plaisanta Samira

" Folle que tu es, sors de mon bureau maintenant." Elle la chassa en rigolant. Lorsqu'elle resta seule, son humeur de départ revint. Elle ouvrit son ordinateur et commença à travailler.

Thierry travaillait dans une petite entreprise minière en tant que secrétaire. Lors de la pause il reçu un appel.

" On dirait que tu es une horloge Elena." Répondit Thierry.

" Je dois l'être pour toi mon amour je t'attends au restaurant d'en face."

" J'arrive dans cinq minutes."

Il arrangea ses dossiers et quitta l'entreprise. Il se dirigea vers le restaurant qui en face de l'entreprise et trouva Elena. Elle se leva et se jetta dans ses bras ; Thierry la regarda et captura ses lèvres lui donnant un baiser langoureux.

" Arrêtes, nous sommes en public mon amour et quelqu'un pourrait nous voir." Dit Elena en se détachant.

" Je n'arrive pas à m'empêcher de le faire car tu es comme une drogue, lorsque je te vois j'ai envie de te prendre."

" Alors tu feras vite d'officialiser notre relation, viens t'asseoir j'ai déjà passé la commande."

" J'aime bien ma femme car c'est grâce à elle que je suis un homme aujourd'hui."

" Pourquoi cherches-tu dehors si tu l'aimais ?"

" J'ai besoin d'être papa et elle n'arrive pas à réaliser mon rêve."

" Je suis là et je vais le faire, je ne te demande pas de divorcer de ta femme, je peux être ta deuxième femme si tu veux."

" Donnes-moi un peu du temps, je dois me rassurer que tu me donneras d'enfants avant de prendre ma décision."

" Sans faute, je prendrai ta grossesse dans pas longtemps et tu ne regretteras jamais de m'avoir choisi." Ils parlèrent encore lorsque leur commande arriva. Après avoir mangé, ils se séparèrent.

Le soir pendant que Valérie et son mari dînaient, sa belle-mère et sa belle sœur fîrent irruption.

" On dirait que les gens se régalent ici pendant que moi je vais mourir sans avoir des petits enfants." lança sa belle-mère Solange. Valérie se leva.

" Soyez les bienvenues maman, Alice venez prendre place nous commencions juste de manger." approcha Valérie.

" À part ça qu'est-ce que tu sais faire encore ? Mon fils sera bientôt vieux et sans enfants."

" S'il te plaît maman ne commence pas avec cette histoire." Thierry se leva et dirigea sa mère au salon.

" Tu n'as plus beaucoup de jours ici, toutes mes amies son déjà Taties mais moi j'espère encore à un miracle ; Quelle femme inutile." lança Alice en passant.

Telle a été la routine de Valérie depuis cinq ans maintenant, elle tient encore le coup parce que son mari la défend et la protège.

" Ce que tu fais n'est pas du tout correcte maman, il fallait au moins attendre qu'on finisse de manger." gronda Thierry.

" Et après ? Elle restera toujours stérile, je parie que c'est la malédiction de sa famille."

" Maman !!" cria Thierry. " Tu peux arrêter s'il te plaît ?"

" Je ne m'arrêterai pas tant que tu ne sortiras de la vie de cette sorcière." Valérie s'approcha et la regarda.

" Maman, pardonnes moi si je n'arrive pas à réaliser ton souhait, les enfants viendront avec le temps mais s'il vous plaît n'impliquez pas ma famille dans mes problèmes."

" Ça m'est égal. Mon fils fait tout pour toi et tu ne fais que gaspiller son argent, mais qu'est-ce que toi tu fais pour lui en retour ? Tu es si inutile."

Valérie n'a pas pu empêcher ses larmes de couler. Elle regarda son mari et partit dans sa chambre.

" Tu es contente maintenant ?" demanda Thierry furieux.

" Si elle est vraiment fâchée elle n'a qu'à faire ses valises et partir d'ici." dit sa mère.

" Grand frère, il y a plein de belles filles capables dans tout là dehors, pourquoi vouloir t'enfermer avec celle-ci ? J'ai déjà envie de devenir Tatie." dit Alice.

" Tu ne sais pas de quoi tu parles, sortez de chez moi maintenant vous avez accompli ce que vous aviez planifié."

" Nous partons mais nous reviendrons tous les jours jusqu'à ce que j'aie des petits enfants." Solange et sa fille se levèrent et partirent. Thierry s'effondra dans le canapé. Bien qu'il défende sa femme devant sa mère, il a aussi besoin d'enfants mais il ne peut pas la quitter car c'est Valérie qui fait tout dans la maison.

Il veut s'assurer d'être stable avant de prendre sa décision. Il se leva et rejoignit Valérie dans leur chambre.

" Je suis désolé pour tout à l'heure." s'excusa Thierry.

" Elles ont raison, je ne suis pas digne d'être appelé une femme." pleura Valérie.

" Non, tu es la chose la plus merveilleuse qui me soit arrivée, ne les calcule plus." Il s'approcha d'elle et lui donna un baiser. Valérie était tendue mais la sensation des lèvres de son mari sur les siennes la détendit complètement et elle oublia momentanément son chagrin. Thierry voulais aller plus loin lorsqu'elle l'arrêta.

" Je dois aller débarrasser la table." dit-elle en chuchotant à son oreille.

" Ne vas-tu pas continuer à manger." demanda Thierry.

" Je n'ai plus faim." dit-elle en se levant.