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Un écrivain victime de la page blanche se met à avoir des hallucinations. Mais, le sont elles vraiment ?
Un écrivain victime de la page blanche se met à avoir des hallucinations. Mais, le sont elles vraiment ?
Le syndrome de la page blanche, un mal qui me ronge depuis plusieurs semaines déjà. Je passe des heures assis là, devant les feuilles immaculées éparpillées sur le bureau, face au miroir brouillé par la saleté. Mais voilà, plus rien ne me vient, ce mal me ronge. Le plus étrange, c'est que même les pages de mes anciens romans s'effacent peu à peu, phrase par phrase, mot par mot, lettre par lettre, comme si j'avais halluciné toutes ces années, comme si je n'avais jamais rien écrit.
J'en viens même à songer à l'autodafé, dernier privilège pour mystifier mes œuvres, mais je résiste à la tentation. D'une part, ça serait mégalo mais surtout, ce serait complètement ridicule, il faut que je vois cette période comme un renouveau, un grand recyclage.
Mon reflet me sourit, je fuis le regard et le tourne vers ma feuille pour y apercevoir un nom écrit de façon à remplir la page. «Ana», je l'ai écrit avec plusieurs typographies et tailles différentes, peu importe l'inclinaison de la feuille et son éloignement, ce nom reste lisible. La fatigue commence à me submerger, autant abandonner. De toute façon, les mots ne viendront pas à moi ce soir, je ne suis déjà pas capable d'avoir l'esprit clair, alors écrire. Je me lève et paf, un fracas résonne dans la pièce et fais vibrer la fenêtre et le miroir qui manque de tomber comme ma chaise. Depuis combien de temps n'ai-je pas manger? Je me dirige lentement vers la cuisine en prenant d'abord le soin de verrouiller la porte du bureau. Depuis quelques jours, j'ai l'impression que quelqu'un menace de voler mes derniers survivants. Ils pourraient très bien passer par la fenêtre mais bon, ils se donneraient beaucoup de mal pour si peu, des pages blanches et rien d'autre. J'attrape une part de pizza froide dans le frigo puis l'avale en quelques bouchées sans aucun plaisir, elle n'a presque aucun goût. J'opte pour un petit whisky avant de me coucher mais je dois me raviser, il ne reste que des cadavres servant à décorer le sol, tenant compagnie à la moquette crade et servant d'avertisseur en cas d'infraction. C'est donc seul et sobre que je m'oriente vers mon précieux lit.
Seule pièce dans laquelle je me sens en sécurité, je verrouille la porte et arpente la chambre dans le noir complet. C'est seulement une fois allongé que j'appuie sur l'interrupteur de la lampe, elle éclaire faiblement la salle presque vide. Seulement le lit, une commode dans laquelle réside des vêtements abandonnés qui ne sortiront probablement plus des tiroirs bondés, un petit coffre à jouets abritant des objets dont j'ai hérité et un tableau recouvert d'un drap me faisant face. Aucune fenêtre, aucun espace réfléchissant, pas une photo, ici personne ne peut me voir. J'attrape au hasard un des livres qui traînent au pied du lit, ce soir ça sera un chapitre de «De l'autre côté du miroir», plutôt ironique. Quoi de mieux que l'histoire d'une petite tarée pensant pouvoir gouverner pour relativiser? Lutter pour rester à la même place, c'est une morale plutôt fallacieuse, même pour Lewis Caroll. Au fur et à mesure que mes yeux défilent sur la page, les mots se mettent à disparaître, comme si ils partaient à la recherche de la petite folle. Je ferme le livre et le repose sur le sol, frustré et toujours plus épuisé. La lumière éteinte, je fixe le plafond sombre en attendant les premiers balbutiements de la ville qui s'éveille. Pour l'instant, je m'imagine un ballet de formes virevoltantes au dessus de moi échappant peu à peu à mon contrôle, c'est apaisant.
Mon premier réflexe en me levant est de déverrouiller le bureau. En posant la main sur la poignée, je suis pris d'un sursaut, elle est brûlante. J'appuie d'un coup sec avec mon coude et donne un coup de rein pour ouvrir la porte. Rien, l'air est toujours aussi frais et rien n'a bougé ou presque. Au pied de la porte, je trouve la feuille que j'ai griffonnée la veille, elle a dû s'envoler à cause d'un courant d'air, rien de plus. Je décide de calmer mes tripes avec un bol de céréales quelconques dures comme de la brique, de quoi me rassasier pour quelques heures.
Une fois de retour dans mon antre créatif, je remarque des choses plutôt étranges. Premièrement, la plupart des pages sur mon bureau comportent le nom «Ana» en plein milieu, le plus bizarre étant que les lettres semblent avoir été tapées à la machine. De plus, en glissant ma main sur le bureau, je remarque que ce nom y a été gravé avec une grande précision. C'est en relevant la tête que je commence à ressentir une profonde angoisse, des formes se tracent sur le miroir crasseux, dessinant ce qui semble être une fenêtre contenant une spirale surmontée de l'inscription:
«Toujours en retard».
Après deux ans de mariage, Kristian a lâché une bombe. « Elle est revenue. Divorçons. Demande le prix que tu veux. » Freya n'a pas discuté. Elle a juste souri et a fait ses demandes. « Je veux votre supercar la plus chère. » « D'accord. » « La villa à la périphérie. » « D'accord. » « Et la moitié des milliards que nous avons gagnés ensemble. » Kristian s'est figé. « Quoi ? » Il la trouvait ordinaire, mais Freya était le génie à l'origine de leur fortune. Et maintenant qu'elle est partie, il ferait n'importe quoi pour la reconquérir.
Sept ans auparavant, Emerald Hutton avait laissé sa famille et ses amis pour le lycée à New York, berçant son cœur brisé dans ses mains, pour échapper à une seule personne. Le meilleur ami de son frère, qu'elle aimait depuis le jour où il l'avait sauvée des petites brutes quand elle avait sept ans. Brisée par le garçon de son rêve et trahie par ses proches, Emerald avait appris à enterrer les débris de son cœur au plus profond de ses souvenirs. Jusqu'à sept ans plus tard, elle doit revenir dans sa ville natale après avoir terminé ses études universitaires. La ville où réside maintenant un milliardaire au cœur froid, pour qui son cœur mort battait autrefois. Traumatisé par son passé, Achille Valencian était devenu l'homme que tout le monde craignait. La brûlure de sa vie avait rempli son cœur de ténèbres. Et la seule lumière qui l'avait gardé sain d'esprit était une fille aux taches de rousseur et aux yeux turquoise qu'il avait adorée toute sa vie. La petite sœur de son meilleur ami. Après des années de séparation, lorsque le moment est enfin venu de capter sa lumière sur son territoire, Achille Valencian va jouer à son jeu. Un jeu pour réclamer ce qui lui appartient. Emerald sera-t-elle capable de distinguer les flammes de l'amour et du désir, et les charmes de la vague qui l'avait autrefois inondée pour protéger son cœur ? Ou laissera-t-elle le diable l'attirer dans son piège ? Car personne n'a jamais pu échapper à ses jeux. Il obtient ce qu'il veut. Et ce jeu s'appelle... Le piège d'Ace.
"Tu es libre de faire tout ce que tu veux...", dit Jorik "Absolument tout?", demande Athéna les bras croisés "Quand je parle, tu me laisses finir. Je disais tu es libre de faire ce que tu veux, C'est-à-dire coucher avec qui tu veux, mais attention fais en sorte que je ne vois aucun de tes amants sinon je les tuerais tous", dit Jorik qui est de dos "Pour un homme impuissant, tu es plutôt pathétique", dit-elle en se dirigeant vers la sortie Il sort son arme et tire...
Pour payer les frais médicaux de son père, Helena a remplacé sa demi-sœur et a épousé l'héritier sourd le plus tristement célèbre de la ville. Lors de la nuit de noces, alors qu'elle était nue, il a brisé ses espoirs en lui disant : « Notre mariage n'est qu'un contrat. » À ses côtés, Helena se montre prudente, craignant de le mettre en colère. Alors que tout le monde parie sur sa perte, il devient son plus fervent défenseur. Mais lorsque le contrat arrive à expiration et qu'elle fait ses valises, il la supplie, les larmes aux yeux : « Je t'en prie... ne me quitte pas. »
Aux yeux du monde, mon mari, Liam Lefèvre, était l'homme parfait. Il m'avait donné un rein pour me sauver la vie et avait baptisé de mon nom la nouvelle tour de son empire. Le monde nous voyait comme le couple le plus puissant de Paris, une histoire d'amour de légende. Mais en privé, il me trompait avec une influenceuse. Il avait organisé une « soirée romantique » avec un feu d'artifice privé, pour que je découvre finalement que c'était la fête d'anniversaire de sa maîtresse, Ava. Je l'ai entendu lui promettre mon collier « Horizon de Maya », celui qu'il m'avait offert après la greffe. Ses amis étaient tous complices, riant dans mon dos et m'appelant « le plat de résistance ». Après un accident de voiture, je les ai trouvés ensemble à l'hôpital. Elle était enceinte de lui. Quand je me suis jetée sur elle, il m'a attrapé le poignet et m'a ordonné, en grognant, de m'excuser auprès de sa maîtresse enceinte. Puis le coup de grâce. Un SMS d'Ava avec la photo d'une échographie. « Notre bébé, Maya. » Juste en dessous, une photo d'elle portant mon collier. « Il dit qu'il me va mieux qu'à toi. » Le jour de notre anniversaire, j'ai fait raser au bulldozer sa précieuse roseraie de Saint-Tropez. Puis j'ai fait livrer les papiers du divorce à son bureau, accompagnés de chaque message de provocation qu'Ava m'avait envoyé. Le temps qu'il les lise, Maya Lefèvre n'était plus qu'un fantôme.
Madisyn a découvert avec stupeur qu'elle n'était pas l'enfant biologique de ses parents. À cause des manigances de la vraie fille, elle a été mise à la porte et est devenue la risée de tous. Alors qu'on la croyait issue d'une famille de paysans, Madisyn a découvert que son vrai père était l'homme le plus riche de la ville et que ses frères étaient des personnalités renommées dans leur domaine respectif. Ils la couvraient d'amour, avant d'apprendre que Madisyn avait sa propre entreprise florissante. « Arrêtez de me harceler », lui a dit son ex. « Mon cœur n'appartient qu'à Jenna. » « Comment oses-tu penser que ma femme a des sentiments pour toi ? », a affirmé un mystérieux gros bonnet.
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