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LyLy-Rose : Un souffle de toi

LyLy-Rose : Un souffle de toi

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Résumé

Table des matières

Lyly-Rose Hanson, n’est pas une jeune femme aussi charmante qu'il ne le parait. Un caractère bien trempé, dans un corps à damner le plus saint des saints. Un bijou sous le regard de ses parents, qui l'ont laissée vivre sa vie à Barcelone. Mais un évènement loin du monde chaud qu'elle affectionne, va la chambouler au plus haut point. Loin des gars qui se soumettent à ses pieds depuis sa jeunesse, Duncan lui tiendra tête comme jamais, et fera de la condescendante Lyly-Rose, une version d'elle qu'elle n'aurait jamais imaginée. Un court moment dans sa vie, une rencontre à des milliers de kilomètres de sa vie… pourquoi ne pas se laisser aller pendant quelques jours… Mais voilà, dans cette île aux paysages enneigés qui refroidissent le tempérament de feu de Lyly-Rose, n'est-ce pas plutôt le début d'une autre histoire à venir ? Venez le découvrir dans ce petit one shoot dans la lignée de Condescendant et qui sait… la saga de Lyly-Rose s'écrira peut-être au fil de ses pages…

Chapitre 1 L'Islande

Alors que le premier flocon tombait, on l’entendait chuchoter les secrets d’un comte hivernal prêt à commencer...

Un comte, non pour moi tout ceci ressemble à un cauchemar, alors que je descends de l’avion dans un pays dans lequel je ne pensais jamais venir… L'Islande… et surtout des températures négatives et de la foutue neige qui va faire onduler mes cheveux, même emmitouflé sous ce bonnet en laine.

Vous vous demandez certainement comment est-ce que je suis passée de Barcelone, où en cette période de l’année il fait trente degrés à l’ombre, à cette ville dont je ne saurais prononcé le nom oralement.

En fait, je suis invitée au mariage de ma meilleure amie de lycée, qui a tenu à porter une robe de la collection de ma marraine, assortie avec des bijoux uniques que j’ai confectionnés. L’idée en elle n’était pas stupide, si cela avait été sur une terre civilisée où je ne dois pas mettre une tonne de baume sur mes lèvres, pour qu’elles ne craquèlent pas.

Ma mère m’a pourtant fait une liste bien spécifique de produits à utiliser par ce genre de temps, mais j’ai l’impression que ma peau me brûle déjà le visage par ce froid. Je baisse un peu mes lunettes de soleil, cherchant ce foutu bus trente que je dois prendre pour rejoindre le chalet qu’elle a loué, dans un coin encore plus perdu qu’ici. La connaissant, elle a loué un truc au milieu de volcan et de geysers, dans lesquels je vais y finir engloutie. Blague de mon cher père quand je lui ai dit où je me rendais, sans me rappeler, que je pouvais oublier les petites tenues moulantes et short ras des fesses. D’un côté, cela l’arrange que ce soit dans un bled pareil, il est certain que je vais devoir me tenir à carreaux, puisque je ne pourrai utiliser mon corps pour la gente masculine. Mais il a oublié un détail, j’ai un atout de taille dans mon regard noisette, tout comme lui l’a utilisé avec maman. Mais d’un autre côté, loin de moi de vouloir batifoler avec un esquimau.

— Pardon, m’excusé-je en cognant un homme en passant.

— Tu pourrais regarder où tu vas ?! me balance-t-il et je m’arrête net en battant des paupières en le regardant.

Non, je ne suis pas sous le charme de son regard bleu, troublant et totalement intense posé sur moi, mais bien ahurie de la façon dont il vient de me parler.

— Quoi ?! lance-t-il voyant que je continue de le fixer.

— Un esquimau, fais-je avec un rictus narquois sur les lèvres.

— Tu me traites d’esquimau ? me demande-t-il vexé et je souris de plus belle.

— Ouais tu sais, un inuit… les gars avec de la peau d’animaux comme vêtement, qui mangent du poisson cru, lancé-je sur un ton sérieux.

Il esquisse un sourire amusé, et se penche vers mon visage où son souffle me chatouille. Je ne bouge pas d’un pouce, il m’en faut plus pour me faire tressaillir…

— Mais tu es une petite comique, sourit-il, mais fais attention que je ne fasse un trou dans le lac et que je t’y plonge.

— Je suis une excellente nageuse, lui fais-je pas du tout impressionnée.

— Tu as juste oublié un détail… une fois dans l’eau, je refermerai le trou pour que ton air hautain, n’éclabousse plus les gens.

— Mon-

Je scelle mes lèvres à l’instant, quand son ami blondinet lui tape sur l’épaule pour le prévenir que le bus arrive. Je lève les yeux au ciel, jurant déjà que ce séjour commence déjà bien, puisque ce mec prend le même bus que moi. Je suis le mouvement pour monter dans le bus, et je m’arrange pour me trouver à plusieurs banquettes de ce mec et son pote, qui entre parenthèse, n’est pas mal. Dommage qu’il fréquente ce genre de mec qui se prend pour un tombeur avec ses yeux bleu, presque transparent.

Je me cale sur mon siège, et je ferme les yeux, sachant que nous en avons pour un moment avant d’arriver à destination de ce nom imprononçable. Je repense à mon départ de Barcelone, où j’ai laissé Stefano, avec sa question en suspens. Car oui, d’après ma mère, je ne suis plus à cœur à prendre depuis longtemps, puisque j’entretiens une relation ambiguë avec lui depuis mon arrivée à Barcelone. Malheureusement, si je l’aimais tant que cela, je ne flirterais pas à gauche ou à droite dès que l’occasion se présente. Papa me dit de profiter de ma jeunesse, mais il me sermonne quand même quand je suis en webcam, et qu’il voit mes yeux vitreux, et encore imbibés d’alcool de la veille. Genre, tu sais ce qui peut arriver à une fille comme toi ?! Ou j’ai droit aux remontrances sur ma façon de me maquiller, qui est pourtant loin des produits de maman qui est mannequin. Je soupire une fois de plus, en sachant qu’à mon retour, je devrai enfin être sincère avec Stefano. Mais honnêtement, même si je l’aime beaucoup, il est beaucoup trop gentil pour moi… Mais d’un côté, je ne supporterais pas un mec qui me tiendrait tête… C’est moi qui mène la dance et pas le contraire !

— La vue est magnifique, dit une femme dans la rangée à côté.

J’entrouvre un œil, m’attendant à voir de la neige… ou une montagne, enfin un truc dans ce genre qui me conforterait à l’idée de rentrer en vitesse à Barcelone. Mais mon regard est ébloui en un instant par ce qui se trouve devant moi. Une immense montagne semble juger la capitale qui apparait enfin, et j’ai l’impression de voir une véritable carte postale à cet instant. Papa serait vraiment heureux de venir dans un tel endroit, pour prendre des tas de ph-

— Duncan, tu auras tout le temps de prendre des photos pendant le séjour, fait le blondinet.

Alors que j’ai réagi au son du clic de l’appareil photo qu’il tient en main. Ce n’est pas n’importe lequel, c’est un Nikon D810, papa en a un dans son atelier…mais il l’utilise rarement, seulement pour les voyages avec maman et Jack. Je suis étonnée qu’un idiot pareil, utilise un tel matériel de pointe alors que papa n’arrête pas de rabâcher que cet appareil photo coute la peau du c..

Je me retourne instantanément, au moment où son regard amusé se porte dans le mien, et je glisse ma main dans mes cheveux.

— Intéressant, l’entendé-je dire alors que nous arrivons enfin en ville.

Je ne sais pas de quoi il parle et je ne veux pas le savoir. Moi, je suis pressée de descendre de ce bus et de rejoindre Noëlla, pour enfin boire quelque chose qui réchauffera mon corps. Mes prières sont vite exaucées, et je me presse de descendre pour apercevoir ma blonde préférée qui n’a pas changée d’un pouce depuis qu’on se connait.

— Lyly-Rose ! s’écrie-t-elle en me rejoignant accompagné d’un grand brun.

Je reconnais son gars pour être son fiancé, et futur marié.

Après une accolade de folles comme nous aimons faire, je reprends ma valise, bien pressée de rejoindre enfin un endroit chaud.

— Il m’a pourtant certifié qu’ils seraient dans ce bus, lui fait son fiancé.

Je fronce un sourcil à cet instant quand son visage s’illumine, et je me retourne, pour remarquer le blondinet qui descend, suivi du gars hautain aux yeux bleu.

— Ton frère n’avait pas menti ! lance Noëlla à son fiancé qui s’empresse de les rejoindre.

— Son frère ? répété-je.

Ne me dites pas que… mais c’est bien dans les bras de cet idiot qu’il se lance, alors que moi, je comprends à cet instant, que mon séjour va être un calvaire, si on doit cohabiter ensemble durant quinze jours…

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