Elle a posé la paume de sa main sur son front et il était brûlant.
Nicole : ma'a ça ne va pas ?
Maman Thérèse : pas très bien je me sens mal
Nicole : et tu ne me dis pas comment je voulais même déjà partir hein. Tu es très brûlante il faut peut être aller à l'hôpital
Maman Thérèse : ça va aller donne moi juste l'efferalgant.
Nicole : n'est-ce pas tu as bu ça hier qu'est ce que ça a fait. Si c'est le palu l'efferalgant va juste baisser les maux de tête mais pas la fièvre je vais appeler Achille
Maman Thérèse : ah non ne le dérange pas pour ça il va s'inquiéter pour rien
Nicole : tu dois te faire consulter maman. Je vais l'appeler.
Elle a pris son téléphone et lancer l'appel. Achille a décroché
Achille : oui allô
Nicole : bonjour Achille c'est Nicole
Achille : Nicole ?
Nicole : oui maman ne se sens pas bien je crois qu'il faut l'emmener à l'hôpital
Achille : quoi ? Qu'est ce qu'elle a ?
Nicole : ça doit être le pâlu elle fait trop de fièvre
Achille : mince. D'accord j'arrive
Nicole : OK.
Il a raccroché. Nicole a aidé maman Thérèse à se lever et se brosser les dents. Elle l'a aidé à se changer tout en attendant achille qui n'as pas tardé à arriver. Il n'a pas perdu de temps pour la faire monter dans sa voiture bien qu'elle refusait disant qu'elle devrait seulement se reposer. Arrivés à l'hôpital elle a été prise en charge sa température était tellement levée qu'on a été obligé de la mettre sous perfusion avant de faire une prise de sang pour les examens. Nicole et Achille étaient auprès d'elle.
Achille : je demande hein sa maladie a commencé quand ?
Nicole : hier elle a dis qu'elle ne sentait pas bien elle est allée se coucher
Achille : hummm maman tu veux déjà me donner la tension hein
Maman Thérèse : c'est rien vous paniquez trop tu aurais du me laisser à la maison je prend les produits
Achille : sans savoir de quoi tu souffres c'est hors de question.
Maman Thérèse : c'est le palu
Achille : les examens vont nous dire. J'ai une grosse réunion tout à l'heure et pas possible de la rater je vais devoir partir
Nicole : moi même je devais travailler mais je suis obligée de rester ici
Achille : je vais te couvrir
Nicole : d'accord merci
Le téléphone de maman Thérèse a sonné, Nicole a pris
Nicole : c'est Luc
Maman Thérèse : décroche alors il veut sûrement te parler
Elle a décroché
Nicole : Allo.
L'inspecteur : oui bonjour c'est Nicole ?
Nicole : oui c'est moi
L'inspecteur : je voulais arriver à la maison je ne sais pas si tu es là
Nicole : je suis à l'hôpital avec maman elle a fait un malaise
L'inspecteur : ah bon ? Depuis quand ça
Nicole : tout à l'heure
L'inspecteur : c'est quel hôpital ?
Nicole : général.
L'inspecteur : d'accord j'arrive je suis à côté.
Il a raccroché.
Nicole : il arrive
Maman Thérèse : OK
Achille : elle a mangé ?
Nicole : non
Maman Thérèse : je ne veux rien
Achille : mais il faut que tu manges quelque chose
Maman Thérèse : pas pour le moment stp
Achille : OK bon moi je vais partir je vais revenir dès que la réunion finie
Nicole : je suis la.
Achille : OK. Maman j'arrive hein. S'il y'a un problème mon téléphone est ouvert
Maman Thérèse : d'accord
Il est parti. Dehors il a vu l'inspecteur arrivé il l'a salué
L'inspecteur : c'est comment avec la mère alors que hier on s'est vu elle semblait bien portante
Achille : je ne sais pas les examens vont nous dire
L'inspecteur : OK. Nicole est la nor
Achille : oui elle est la. Euhh tonton dis moi tu crois vraiment qu'elle est innocente ?
L'inspecteur : oui elle a été piégé et je vais découvrir qui a été derrière tout ça
Achille : hummm OK. Bon je file au bureau avant de revenir
L'inspecteur : on fait comme ça..
Luc est entré dans la chambre de maman Thérèse
L'inspecteur : la femme ci dit qu' elle a quoi ?
Maman Thérèse : bonjour Luc. La vieillesse me dérange
L'inspecteur : est ce que la vieillesse c'est une maladie. Werrr assiiiaaa ça va aller
Maman Thérèse : merci.
L'inspecteur : je ne vais pas vous déranger longtemps Nicole j'étais voir Marc ses réponses ne m'ont pas convaincu il cache quelque chose ça c'est sur
Nicole : même avec le document là il n'a pas avoué ?
L'inspecteur : il dit que c'est une erreur, il est vraiment un con s'il pense que je vais croire à ça. Par contre il m'a parlé de votre sœur comme quoi elle avait envoyé une lettre de menace à votre fiancé vous étiez au courant de ca ?
Nicole : une lettre de menace ? Non je n'ai jamais été au courant.
L'inspecteur : je dois l'interroger tu peux me passer son numéro de téléphone
Nicole : d'accord.
Elle a pris son téléphone et lui a communiqué le numéro de sa sœur.
Nicole : si c'est vrai ça fera d'elle une suspecte ?
L'inspecteur : bien sur elle lui en voulait c'est déjà un motif
Nicole : hummm.
L'inspecteur : bon je vais continuer mon enquête maman je t'appelle plus tard prend soin de toi
Maman Thérèse : merci mon fils.
Il est sorti. Nicole était toute pensive
Maman Thérèse : tu penses à quoi ?
Nicole : à ce qu'il vient de dire. Ma sœur aurait proféré des menaces à Franck c'est sérieux là
Maman Thérèse : ma chérie en matière de cœur on pose des actes sans réfléchir
Nicole : je ne peux pas croire qu'elle a quelque chose à y voir dedans. Elle m'aide même à m'en sortir contrairement à Marc qui n'arrête pas de cacher les choses
Maman Thérèse : elle peut bien t'aider pour faire semblant'. Et Marc peut bien cacher des choses pour qu'on ne sache pas qu'il avait empoché tout l'argent
Nicole : hummm c'est compliqué dehh
Maman Thérèse : ne prend pas encore position observons d'abord le résultat de l'enquête de Luc
Nicole : OK. Maintenant repose toi
Maman Thérèse : je me sens mieux
Nicole : je vois comment tu transpires c'est bon signe
Maman Thérèse : oui.
De l'autre côté de la ville, Alexe avait reçu l'appel de l'inspecteur et l'attendait chez elle. Elle était tout de même surprise de le recevoir et ne savait pas pourquoi il était là.
L'inspecteur : bonjour madame
Alexe : bonjour inspecteur entrez, asseyons nous ici (en se dirigeant vers la table à manger) je vous sers quelque chose à boire ?
L'inspecteur : non merci. Vous vous demandez sans doute pourquoi je suis la
Alexe : oui je suis surprise. Mon fiancé a encore fait quoi ?
L'inspecteur : hahahaha il ne s'agit pas de votre fiancé mais de votre sœur. Nous avons réouvert son dossier et suis chargé de l'enquête d'où ma présence
Alexe : ah d'accord. Je suis disposée à répondre à vos questions
L'inspecteur : bien. Comme ça vous étiez la petite amie de Franck avant qu'il ne vous quitte pour votre sœur
Alexe : oui c'est ça
L'inspecteur : comment avez vous vécu cette trahison ?
Alexe : je n'allais tout de même pas les applaudir, je l'ai très mal vécu j'étais en colère
L'inspecteur : contre qui ?
Alexe : plus contre ma sœur que Franck. Les hommes sont tous des cochons donc c'était à elle de repousser ses avances mais elle ne l'avait pas fait
L'inspecteur : ce qui vous a un peu éloigné de votre sœur, du moins votre relation s'est dégradée
Alexe : oui elle s'est beaucoup dégradée je ne voulais plus la voir même pas en peinture. Elle me dégoûtait
L'inspecteur : raison pour laquelle vous aviez envoyé une lettre de menace à Franck
Alexe : oui je l'avais fait. J'étais emportée par la colère c'était plus fort que moi je me suis laisser dominer par cette colère là
L'inspecteur : si je ne me trompe pas vous disiez dans cette lettre que vous allez vous assurer qu'ils ne soient jamais heureux
Alexe : oui quelque chose comme ça
L'inspecteur : en disant ça c'était quoi votre plan pour les rendre malheureux
Alexe : je n'en avais pas. Comme je vous l'ai dis j'étais emportée par la colère je ne mesurais pas l'ampleur de mes mots.
L'inspecteur : OK. Le soir de sa mort ou étiez vous ?
Alexe : à la maison
L'inspecteur : quelqu'un peut le confirmer ?
Alexe : non j'étais seule, ma tante chez qui je vivais avait voyagé
L'inspecteur : d'accord. Avez vous tué Franck ?
Alexe : mais non jamais. Avec quel courage
L'inspecteur : et pourtant vous aviez le mobil pour le faire
Alexe : oui j'avais envie de lui arracher les yeux je le haïssais mais pas au point de le tuer. Même si ça m'avait effleurer l'esprit, cette idée là n'a jamais fait partie de mes objectifs.
L'inspecteur : d'accord. La relation avec votre sœur s'est-elle améliorée ?
Alexe : oui on s'est retrouvé après tant d'années de séparation et de colère de mon côté bien sûr
L' inspecteur : OK merci de m'avoir répondu je vais vous laisser et si j'ai d'autres questions je reviendrai
Alexe : sans problème vous avez mon numéro vous m'appelez avant parce que j'ai des horaires de travail un peu bizarre
L'inspecteur : j'ai pris note. Bonne soirée madame
Alexe : merci je vous raccompagne
Elle l'a laissé devant la porte et l'a regardé partir dans sa voiture. Elle était en colère contre sa sœur, elle aurait voulu que cette dernière lui prévienne de ce qui se passe mais non elle agissait comme ci elle l'a prenait pour suspecte. Il fallait absolument qu'elle l'a voit. Elle a pris son téléphone pour l'appeler
Nicole : oui Alexe
Alexe : bonjour c'est comment ?
Nicole : ça va et toi ?
Alexe : ça peut aller j'aimerais qu'on cause si tu es libre ?
Nicole : ah non je suis à l'hôpital avec maman Thérèse elle est internée
Alexe : ah bon depuis quand ? Qu'est ce qu'elle a ?
Nicole : le docteur a dit le palu nous somme arrivés ici depuis le matin. Si c'est urgent tu peux passer
Alexe : c'est urgent mais bon je n'ai pas le temps de passer je vais prendre Alice à l'école et je file au boulot. On va seulement remettre peut-être demain matin en rentrant je peux passer à l'hôpital
Nicole : d'accord je suis la tu me fais seulement signe.
Alexe : OK salut la moi
Elle a raccroché.
C'est aux environs de 16h que Achille est revenu à l'hôpital accompagné de Olivia.
Olivia : bonsoir Nicole
Nicole : bonsoir
Olivia : comment elle va ?
Nicole : ça va, la température a beaucoup baissé.
Achille : elle dort depuis ?
Nicole : pas vraiment.
Achille : elle a mangé ?
Nicole : elle m'a dit qu'elle voulait un bouillon de pommes j'attendais comme ça que tu arrives je cours à la maison préparer et lui apporter avant que la nuit ne tombe
Achille : ah OK. Vas y alors nous sommes là
Nicole a pris quelques effets et est sortie. Achille l'a suivi et l'a interpellé au couloir
Achille : Nicole un instant
Nicole : oui
Il lui a tendu un billet de 5000 frs
Achille : c'est pour la nourriture
Nicole : ah ok sinon j'allais me débrouiller hein
Achille : merci de t'occuper d'elle
Nicole : je ne le fait pas pour toi
Achille : je sais merci quand même
Elle n'a pas répondu et s'est retournée pour partir.
Arrivée à la maison elle a commencé à faire la cuisine quand Raoul a appelé
Raoul : bonsoir ma puce
Nicole : bonsoir tu étais ou depuis ?
Raoul : téléphone en panne j'ai dû m'acheter un autre. Toi ça va ? Tu m'as manqué
Nicole : n'est-ce pas
Raoul : on se voit ce soir ?
Nicole : j'aurais bien aimée mais je suis à l'hôpital avec ma mère
Raoul : oulala elle est malade ?
Nicole : oui.
Raoul : désolé j'espère que c'est pas grave
Nicole : non ça ira.
Raoul : on va donc remettre ça. Je vais voir un ami en ville avant de rentrer
Nicole : d'accord
Raoul : on s'écrit le soir si tu veux
Nicole : bien sur
Raoul : cool à plus bb
Nicole : à plus
Raoul a roulé jusqu'aux bureaux de Marc. Il est entré sans attendre vu qu'il l'attendait déjà
Marc : toi tu es même ou depuis, quelqu'un peut même mourir tu ne seras pas au courant
Raoul : qui voulait mourir j'ai eu un souci de téléphone. Qu'est ce qui s'est passé
Marc : n'est-ce pas Nicole a réussi à réouvrir le dossier jusqu'à j'ai reçu un inspecteur de police ce matin
Raoul : hein ? Ne me dis pas il a découvert quoi ?
Marc : l'argent que j'ai touché, il a sorti le bordereau de virement mais j'ai nié en feignant une erreur je ne pense pas qu'il m'a cru
Raoul : Mince !
Marc : tout ça est de ta faute si tu avais bien fait ton travail on en serait pas là j'aurais eu une longueur d'avance sur eux et me préparer en conséquence. Le gars m'a coincé
Raoul : tu crois que c'est facile, Nicole ne parle pas de ses affaires et je ne peux pas lui obliger
Marc : eh bien tu devrais le faire, ça commence à bien faire là ! J'ai été même obligé de raconter tout à Joëlle mais sans lui dire que j'ai touché l'argent de son frère
Raoul : hummm. On va donc procéder comment ?
Marc : il ne faudra pas qu'il sache que j'ai empoché tout le blé. Occupe toi de faire parler Nicole ca urge. Cette fille commence sérieusement à me gonfler
Raoul : je vais le faire mais vraiment c'est pas facile hein.
Marc : werrr le gar ci je ne te connais pas si mou comme ça qu'est ce qui t'arrive même elle te fait peur '?
Raoul : mon frère toutes les femmes ne sont pas les mêmes c'est pas parce que avec Vanessa ça s'est vite passé que ça serait pareil avec adèle. Nicole est difficile et ne s'ouvre pas facilement.
Marc : en tout cas débrouille toi j' attends des résultats. Je n'aimerais plus me retrouver dans une situation comme celle ci. Une petite peste comme ça elle a mis la police derrière 'moi pffff
Raoul : si tu as géré le coup ci c'est bon
Marc : maintenant je dois créer un faux bordereau qui atteste que j' ai reçu 4 millions au lieu de 8 stuiip
Raoul : c'est facile mon frère il ya des gens qui peuvent te faire ça
Marc : oui mais il faut avoir un exemplaire de celui de la banque pour fabriquer un autre de semblable je vais avoir l'exemplaire ou. En plus ca doit être un exemplaire de cette époque là pas celle ci.
Raoul : on va trouver une solution calme toi.
Marc : je suis pressé didon
Raoul : pardon rentre te reposer quand tu es nerveux comme ça c'est pas bon. Repose toi ensemble on va trouver une solution
Marc : je haïs cette fille
Raoul : hummm je devais la voir aujourd'hui mais elle est empêchée.
Marc : une laide chose même comme ça
Raoul : hahahaha werrrr quand tu es fâché hein c'est très grave. Je vais te laisser, fait ce que je t'ai dis va te reposer demain est un autre jour
Marc : je le ferais
Raoul : on s'appelle
Marc : fait l'effort de garder ton téléphone ouvert
Raoul : d'accord
Il est sorti et est parti