Parlons de moi! Qui est Sahara Ali Oussein? Étais je la même à cette époque? Eh bien, non!
J'étais une vraie casse tête. Intelligente oui mais surtout matérialiste et ambitieuse. Je me donnais à fond pour devenir la plus puissante un jour si possible. Je m'entraînais en me servant des garçons! Oui, j'étais cette fille mystérieuse que chaque garçon au lycée voulait découvrir sans jamais y parvenir. Je savais utiliser mes atouts pour manipuler à ma guise. Par exemple éviter une punition, ne pas payer à la cantine, ne pas perdre mon temps à balayer la classe comme les autres. Sahara la première de la classe et l'insolente!
Je ne faisais rien en cachette, mes parents savaient très bien comment j'étais. Je leur vouais un grand respect, tant qu'ils n'interféraient pas dans ma vie privée et je m'arrangeais le plus possible pour qu'ils n'aient pas à interférer dans mes affaires.
Papa m'avait mainte fois réprimandé par rapport à ça mais je n'en avait que faire de son avis. Pourquoi devais je me salir à balayer ou nettoyer alors que quelqu'un d'autre pouvait le faire à ma place grâce à mon charme? Comme je n'avais pas de religion fixe pour moi Dieu passait en second plan. J'etais coincée entre des chrétiens et des musulmans.
Je ne manquait pas de respect aux aînés, faisant toujours ce qu'ils demandaient sauf si ça me concernait directement! Et j'étais crue. Je n'avais peur de rien ni de personne. Je disais ce que je pensais et donc je n'avais pas beaucoup d'amis. Faut croire que sur cette terre, les gens préfèrent qu'on leur mente que d'entendre un vérité qui blesse. Surtout pas des filles comme amies, elle me haïssaient toutes.
Faut avouer qu'à moi seule, je concentrais beauté, intelligence et charisme. Certe je n'avais pas de copains mais des fleurts j'en avais beaucoup. Et j'en profitais pour leur manipuler à ma guise et obtenir des faveurs!
Salif
J'avais donc 32 ans à cette époque et oui, je dépassais votre mère de 14 ans et oui j'étais majeur et elle mineure. Mais à cette époque, les femmes étaient très vite mûres!On ne se connaissait pas encore elle et moi. Je haïssais les femmes, ces croqueuses de diamants.
Elles aimaient toutes l'argent et vivaient une vie malsaine. Alors j'ai décidé de ne plus m'en approcher. J'étais déjà général à cette époque. On m'avait nommé à cause de la capacité que j'avais à diriger une mission sans faille. Je réussissais toujours. Donc à mon jeune âge j'étais très riche mais je n'avais personne avec qui partager ma richesse.
J'étais fils unique. Ma mère m'avait abandonné à mon père. Je ne savais rien de ma famille maternelle. Mon père lui était simple ouvrier. Il se donnait dur pour que je réussisse. Malheureusement il n'a pas pu me voir réussir parce qu'il est mort trop tôt, alors que j'avais 16 ans et j'ai dû me battre dur pour accomplir son rêve qui était que je réussisse. Il n'avait pas de femme car celle qu'il avait aimé l'avait poignardé dans le dos; ma mère.
Il était musulman et moi aussi. Je ne blaguais pas avec ma religion et faisait de mon mieux pour ne pas décevoir Dieu. Je n'avais pas de copine. J'en avais eu une à mes 22 ans et à l'époque je n'étais que sergent. Quand j'avais demandé sa main parceque je pensais qu'elle en étais digne, elle m'avait sorti sa botte secrète en me disant que je n'étais qu'une distraction et ne pouvais pas m'épouser parceque je n'avais rien. Alors j'avais réussi et les femmes commençaient à me suivre alors que je les fuyais comme la peste.
Je n'avais pas d'amis. Juste de bons collègues et de bonne relations mais on ne pouvait pas parler d'amitié. On s'entendait juste bien sur des échanges de services de temps en temps. Comme quoi, c'était très important d'avoir des relations un peu de partout.
Ma vie était Remplie de solitude. Toutes ces maisons étaient remplis de solitude. Je voulais pourtant des enfants mais je ne voulais pas le faire avec une femme que je n'aimais pas et j'étais sûr que je n'allais plus jamais aimer.
Puis un jour, j'ai fait la rencontre de Sahara et tout a basculé. La barrière construite par moi s'est écroulée. Tous mes principes envolés. Oui elle m'a bouleversé et j'ai su que je ne serais plus jamais le même.
Sahara
Comme chaque année je devais passer les vacances et les congés avec papa. Et là, je faisais mes affaires pour aller en congé de pâques.
Laeti: toi au moins tu iras quelque part et moi alors? Tu me laisse ici avec les vieux c'est pas juste.
Moi: si ça l'est. Sinon qui prendra soin d'eux? En même temps tu peux aussi aller chez ta maman.
Laeti: pour qu'elle me sorte le discours selon lequel papa est ensorcelé? Non merci. Je crois que je vais aller chez grand mère Aïcha.
Moi: ok. Tu la salueras de ma part et lui diras que j'aurais aimé être là mais je ne peux pas. Mais qu'elle n'oublie pas d'envoyer de l'argent et des cadeaux.
Laeti:tu aimes trop l'argent petite.
Moi: bébé c'est normal. Toi tu n'es pas normale. Moi je serais riche soit par moi soi en chopant un gros poisson et je sens que c'est pour bientôt.
Laeti: hmmm. Des fois on dirait que c'est toi l'aînée de nous deux tellement tu penses tordu.
Moi: chérie tu dors ta vie dort comme l'a dit quelqu'un.
Elle sourit et ses fossettes se creusaient.
Moi: tu es très belle quand tu souris. Faut sourire le plus souvent et tu auras tous les hommes à tes pieds.
Laeti: hmmm tu es sûre que tu as 17...?
Moi: 17ans et demi? Oui aussi sûre que toi tu en as 22.
Laeti: Mon Dieu! De qui tu tiens un caractère pareil?
Moi: pas de maman en tout cas. Et encore moins ce grincheux de papa.
Laeti: Bon dépêches toi ou tu vas raté ton train!
Moi: je fais vite.
J'ai vite fini et je suis descendue. Mike et maman m'attendaient pour me déposer à la gare.
Mike: zut ma femme tu es toujours en retard. Sûr que tu causais encore avec ta soeur. Elle veut juste que tu ne t'en aille pas.
Moi: c'est juste deux semaines je serais vite de retour.
On se fit un câlin avec Laeti avant de monter dans la voiture.
Arrivé à l'agence Mike partit enregistrer mes bagages.
Maman: tu diras à ton père qu'il arrête de te bourrer le crâne de bêtises sur Mike.
Moi: tu sais bien qu'il t'aime toujours maman.
Maman: et moi j'aime Mike. Sahara ton père et moi c'est du passé depuis longtemps! Tu salueras ses femmes et enfants de ma part.
Moi: ok. Surtout Madinatou.
Maman: tu as tout compris. Elle prend bien soin de toi.
Moi:Elle est comme une deuxième maman.
Et puis Mike nous a rejoint.
Mike: Ma femme tu restes tranquille! Pas de bêtises!
Moi: compris papa.
Mike: pardon?! Tu viens de dire papa ou je rêve? Ray pince moi pour que je me réveilles.
Maman le pinça fort.
Mike:Aïe. Pas si fort! Donc je ne rêve pas.
Maman: Non. Et puis c'est pas la première fois qu'elle t'appelle papa.
Mike: d'habitude elle le fait quand elle veut quelque chose.
Moi: yaaa! Mon mari c'est toi qui me sabote comme ça? Ish le mariage là va finir
dis je.
On eclata tous les trois de rire et il me serra dans ses bras.
Mike: tu vas me manquer ma princesse.
Moi: toi aussi mon mari.
Maman: mais tu voles mon mari en plein jour?
Je me suis jetée dans les bras de maman.
Maman: tu n'es plus un bébé grosse tête. Et en plus tu pèse trop.
Moi: moi aussi je t'aime gros comme ça. Bye et pas de bêtises.