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À l'infini

À l'infini

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Résumé

Table des matières

Presentation: A l’infini….. Quand je l’ai vu la toute premiere fois j’ai su, j’ai su que c’était auprès de cette femme là, que je voulais me reveille chaque matin et m’endormir chaque soir. J’ai su que si je devais tombé amoureux de quelqu’un ça serait d’elle et pas d’une autre. Et j’ai eu deux ans, quatre mois, six jours, sept heures, et dix-sept minutes pour apprendre tout ce qui est humainement possible d’apprendre sur quelqu’un et de l’aimé a en perdre la raison. Aujourd’hui cinq ans après les terribles événements qui nous ont séparés je resent le besoin de la revoir. De revoir son sourire même si c’est de loin je sais que les chances pour qu’elle me pardonne ou même me reprenne dans sa vie sont inexistantes mais je dois la voir. Il le faut. ABSOLUMENT. Cinq longues années où il ne se passe pas un jour sans que je ne pleure de douleur, de manque. Ya Allah lui et moi avons eu si peu de temps, si peu de temps pour apprendre à nous connaitre, à nous aimer, à savoir quels genre de parents on serais, de grands-parents, de beaux-parents, quels genre de vieillards. Je commençais à peine à m’habitue à être complètement, entièrement et follement amoureuse de lui de ne plus en avoir peur et maintenant plus rien. Cinq ans que la seule certitude que j’ai c’est qu’il n’est pas mort malgré toutes les preuves que j’ai eu jusqu’ici, malgré les dires de ma famille, de sa famille. Mon mari, l’homme que j’aime, mon âme soeur est vivant là quelque part dans le monde, je ne sais pas comment mais je dois le retrouvé. Je dois le retrouve pour lui dire. Pour que lui et moi ayons plus de temps. Pour que enfin je puisse respire à nouveau comme il faut.

Chapitre 1 01

Chapitre 1: A bout de souffle.

« L’amour est patient, l’amour rend service. Il n’est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil. L’amour ne fait rien d’honteux. Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère, il ne se souvient pas du mal. Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité. L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout » Corinthiens 13: 1-13

La premiere fois que j’ai entendu ce passage de la bible c’était dans le film « A walk to remember » avec Mandy Moore et Shane West et ça m’a semble tellement beau, tellement vrai mais jamais au grand jamais je n’ai cru qu’un jour je serais dans une situation dans laquelle ces mots me parleront, dans une situation où ces mots résumerons ce que je vis et même encore plus. Et pourtant c‘est le cas. Aujourd’hui 13/02/2017 marque le cinquième anniversaire de la disparition de mon mari. Cinq ans que chaque matin je me lève avec l’espoir de découvrir quelque chose de plus, un indice aussi infirme soit-il sur lui mais rien.

J’en suis arrivée à envié les veuves, au moins elles savent, elles savent que leurs maris à été rappelé auprès du créateur mais moi rien. Je suis comme incomplète depuis que la nouvelle est tombé, je marche, travaille, élevé deux magnifiques petits enfants avec un énorme trou dans le coeur dû à l’ignorance, l’ignorance sur le fait de ne pas savoir où il est. Je fais une dernière fois le tour de la maison pour vérifié non seulement que tout est bien fermé et aussi que tout le monde est bien dans son lit. Une fois que je suis rassurée je retourne dans ma propre chambre avec l’intention de lire mais comme chaque soir depuis qu’il n’est plus là mon cerveau derive et mon subconscient prend le relais.

Le vent souffle légèrement, la brise caresse ma peau avec douceur et si je ferme les yeux j’entends presque le bruit des feuilles mortes qui balaient le sol. La terrasse est compose de chaises et de tables en fer de couleur blanche avec des pots en verre filiforme au milieu dans lesquelles ont retrouve une orchidée mauve. Je suis installé un peu en retrait sur l’une d’elle. Parce que ce n’est pas une heure de pointe j’ai la possible non seulement d’admirer le flow continue des gens qui passent qu’ils soient à vélo ou à pied mais aussi de capter tous les bruits de la nature comme ceux de la brise sur ce feuillage de printemps avec sa magnifique couleur orange, le sifflement du vent dans les arbres, le chant des oiseaux, le murmures des conversations. Avec la délicieuse sensation d’être seule alors que ce n’est pas le cas.

Je lève la tête et essaye de distingue plus clairement les personnes qui m’entourent mais me retrouve à être gagné par un sentiment de confusion totale plus j’essaye. Je sais que quelques couples sont assis autour de moi et que derriere le comptoir que j’aperçois au loin il y’a au moins un serveur mais c’est tout. Je ne saurais les décrire ni de manière concrete ni de manière sommaire. Peut-être devrais-je allez au bar pose la question? Je n’ai même pas le temps de me lever que je le sens avant de le voir. « J’ai nos commandes. » lance t-il.

J’ai peur d’avoir mal entendu, cette voix, cette aura ne peut être qu’à une seule personne, je tourne légèrement la tête vers la voix et mes soupçons s’avère vrai: c’est lui. Et comme à chaque fois qu’il entre dans mon champ dans une pièce mon coeur à un raté et tous mes sens sont en alerte.

C’est un indien métisse d’une trentaine d’années à la peau tellement basané qu’on croirais qu’il est noir et ses yeux gris me rappelé la couleur du ciel à l’arrive d’un orage. Il doit faire un bon 1,90m avec le corps d’un athlète, il porte une ensemble en lin blanc avec les deux premiers boutons de sa chemise ouverte. Parlant de ça je porte aussi une longue robe blanche tout comme tous ceux autour de moi: est-ce un dress code pour une soirée? Mais si c’est le cas pourquoi je ne reconnais personne? Je n’ai pas le temps de pousse ma reflexion plus loin quand il pose sa main sur la mienne et là aussi je le sens: cette alchimie qu’il y’a eu entre nous dés le premier jour c’est définitivement lui alors toute mon attention se focalise sur lui oubliant d’analysé tout le reste.

�« Tu est tellement belle! » il marque une pause et plonge ses yeux dans les miens et là je suis frappe par la douleur que j’y vois avant d’ajouté « il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense à toi » qu’est-ce qu’il raconte, lui et moi on vit ensemble, on vas rentre à la maison ensemble? J’essaie de parle mais ne réussi qu’a produire un croisement pas des plus sexy d’ailleurs. Le décor autour de moi change, le vent souffle plus fort quand je regarde autour de nous à nouveau, il n’y plus personne. Le vent souffle plus fort j’entend le tonnerre grondé et les petites pique de sables et des feuilles qui se lèvent. « J’ai besoin de toi » sa main se resserre sur la mienne, son ton devient plus urgeant je ne sais pas pourquoi mais j’ai la désagréable sensation qu’il vas partir sans moi alors de ma main libre je m’accroche à son bras et d’une voix que je ne reconnais pas: « on rentre ensemble à la maison. » Mais je sais après avoir prononcé cette phrase qu’il ne rentreras pas avec moi, je vois ses lèvres remue mais je n’entends plus rien le vent est de plus en plus fort notre table à disparu y compris nos chaises. Comment est-ce possible? Maintenant je le retiens plus fermement mais il m’échappe, je supplie « STP ne me laisse pas, je n’y arrive plus, je n’y arrive plus… » Il me regarde l’air désole me parle mais je ne l’entends toujours pas. Alors je ferme les yeux et recite la sourate Ayata al kursi.

« Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "al-Qayyum".

Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent.

A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.

Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission?

Il connaît leur passé et leur futur.

Et, de Sa science, ils n´embrassent que ce qu´Il veut.

Son Trône "Kursiy" déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine.

Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »

« Allāhu Lā 'Ilāha 'Illā Huwa Al-Ĥayyu Al-Qayyūmu

Lā Ta'khudhuhu Sinatun Wa Lā Nawm

Lahu Mā Fī As-Samāwāti Wa Mā Fī Al-'Arđ

Man Dhā Al-Ladhī Yashfa`u `Indahu 'Illā Bi'idhnih

Ya`lamu Mā Bayna 'Aydīhim Wa Mā Khalfahum

Wa Lā Yuĥīţūna Bishay'in Min `Ilmihi 'Illā Bimā Shā'a

Wasi`a Kursīyuhu As-Samāwāti Wa Al-'Arđa Wa Lā Ya'ūduhu Ĥifžuhumā

Wa Huwa Al-`Alīyu Al-`Ažīm »

Quand je recouvre les yeux je suis toute seule à genoux dans le noir sanglotant et répétant la même phrase « Ya allah je ‘y arrive, je n’y arrive plus, Je n’y arrive Allah. »

Je me reveille dans un sursaut le visage baigne de larmes en répétant la même phrase mais cette fois ci à vois haute: « Ya Allah je n’y arrive plus. » A l’instant où je dis ces mots tout leur sens me frappe et je m’effondre sur mon lit le coeur en miette en position foetale me serait d’un oreille pour étouffe mes sanglots.

Les rêves en islam:

En islam il existe trois types de rêves:

le rêve véridique

le rêve représentant un désir personnel

le rêve provenant du diable

Le rêve véridique est considéré comme le moyen qu’Allah choisi pour communiquer avec nous pour nous annoncer aussi bien des bonnes nouvelles que des mauvaises.

Le rêve provenant du diable encore communément appelé cauchemar n’est qu’un moyen supplémentaire qu’a trouve le diable pour nous troubler.

Et enfin le rêve représentant un désir personnel, ce sont ces rêves dans lesquels l’on revit des événements qui nous marqué durant notre état de veille, les choses qu’on refoule ou nos désirs inavouées.

Je m’installe confortablement sur ma chaise à bascule en rotin sur ma terrasse et regarde discrètement le jour se lève. le ciel a pris des teintes oranges teintés de touche de lumière qui le rende magique mais je ne l’apprécie qu’a moitié. Pour dire vrai je revis mon rêve et en y repensant je me dis que ça ne peut être que la troisième option.

Comment ai-je pu m’en sortir toutes ses années, comment me suis-je levée chaque matin? Où ai-je trouve la force d’avance? Encore et encore sans lui?

« Maman… » la voix ensommeillé de mon petit garçon me parvient via l’émetteur pose au sol a côté de moi. Je suis déjà en route vers leur chambre qu’une autre petite voix fluette ne m’appelle aussi « Maman… » Sans vraiment me l’expliqué je suis prise d’un sentiment d’urgence et me met à courir.

J’allume la lumière et comme chaque matin à cet heure là je les trouve assis dans leur lit face à face et comme chaque matin Elias me demande « c’est déjà le matin? » je regarde par la fenêtre le jour n’est pas encore complètement lève et reporte mon regard vers lui. « Non c’est l’heure du fajr. » je souris et me tourne vers sa soeur Farisa et mon coeur se gonfle d’amour. Je sais pourquoi j’ai tenu aussi longtemps et pourquoi je continuerai de tenir: parce que je n’ai pas le choix.

« Maman… » je sens l’inquietude dans la voix de mon petit garçon et c’est la dernière chose que je veux alors je lui fait un sourire rassurant, « Absolument allez debout c’est l’heure du fajr, » quand ils sortent de leurs lits et courent vers moi je sens la panique que je ressens depuis mon réveil se dissipé. Pour eux j’y arriverais, pour eux je continuerais… Jusqu’a ce qu’il revienne.

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Mis à jour : Chapitre 40 40   12-18 14:30
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