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Les chant des loups
Les chant des loups
Dans une ville populaire de Californie, au soleil quotidien, aux fêtes incessantes et aux plages plus fabuleuses les unes que les autres, se trouve une université. Celle d'U.C.L.A. Réputée pour sa création de petits génies, cette dernière accueille des tas d'étudiants chaque année, y compris elle. Debout parmi les autres étudiantes de son campus, Phœbé BROWN observe l'homme d'un mètre quatre-vingt, plus ou moins imposant, avancer dans sa direction.
Aujourd'hui est à la fois spéciale par sa nature et banale part sa monotonie. L'Alpha d'une meute assez populaire recherche son âme-sœur, comme bien d'autres d'ailleurs. Cette constatation fait soupirer l'adolescente.
En 2045, l'existence du surnaturel n'est plus un secret. La guerre a réellement éclaté, comme lue dans beaucoup de livres fantastiques répétitifs, sauf que l'Homme n'y a pas été convié. Il a préféré attendre le vainqueur, qui n'est autre que la race lupine, pour s'y soumettre. Ce fait révulse Phœbé, jeune humaine de presque vingt ans, désintéressée par la vie, désespérée de sa propre race, et fatiguée de ces loups-garous pathétiques qui ne cessent de parcourir tous les établissements scolaires du monde à la recherche d'une personne qu'ils ne trouveront sûrement jamais.
La jeune femme est arrachée à ses pensées par une main calleuse venant tripoter son visage. Reprenant ses esprits, son attention se tourne sur l'homme d'à peine trente ans face à elle. Contrairement à ce qui est dit, tous ces Alphas ne sont pas des tombeurs et on peut facilement prendre ce type pour exemple. Ses cheveux blonds, trempés par la pluie coulant à flots à l'extérieur, ressemblent à ceux d'un chat mouillé. Son grand nez pointu et ses lèvres très fines, reposant sur une petite tête à la mâchoire exagérément carrée, finissent parfaitement de l'enlaidir. Seuls ses yeux verts en forme d'amandes, ses dents blanches alignées et sa musculature acceptable sauvent la situation.
Excédée d'être touchée depuis de si longues secondes par une de ces créatures, Phœbé recule son visage en dévisageant l'Alpha avec dédain :
- Vous avez sans doute remarqué que ce n'est pas moi, donc continuez votre chemin, crache-t-elle avec hargne.
Toutes les respirations se coupent. Le trentenaire grogne. Tout le monde sait que le respect est une chose primordiale lorsque l'on s'adresse à un loup de ce rang, le silence est même recommandé, surtout étant de la race inférieure, surtout étant une femme. L'étudiante ne déteste pas particulièrement les lycaons, seulement, elle a, au fil des années, compris qu'ils ne valent pas mieux que l'Homme avec leurs lois plus débiles et discriminantes les unes que les autres, mais surtout avec leur ego plus que surdimensionné.
- Tu as de la chance que je ne frappe pas les femmes, grogne-t-il alors. Aussi faibles soient-elles.
Des tas d'insultes montent à son cerveau néanmoins, Phœbé prend pour une fois la peine de réfléchir et garde ses mots bloqués au fond de sa gorge. Satisfait par son mutisme, il poursuit son chemin vers les autres pimbêches trépignant d'impatience. Connard.
Au bout d'une demi-heure, le temps qu'a pris l'Alpha pour se rendre compte que son âme-sœur ne se trouve pas dans ces lieux, les adolescentes sont autorisées à retourner en cours. Dans les couloirs, des ricanements et des regards méprisants accompagnent la jeune femme dans son acheminement vers sa classe. Pour qui se prend-elle ? Comment ose-t-elle parler ainsi à un Alpha ? Elle mériterait de se faire enfermer, cette folle ! Voici tout ce qui lui parvient en faisant un bref tour des conversations et elle en rirait presque tant ces stupidités ne l'atteignent pas.
Bien sûr, toutes ne sont pas si mauvaises qu'il y paraît. Certaines lui lancent des regards désolés et de légers sourires, mais il est certain qu'elles n'oseront jamais s'approcher de peur de devoir en assumer les conséquences et de devenir un bouc émissaire. Phœbé ne leur en veut pas pour cela, d'ailleurs, elle est plutôt soulagée qu'elles ne le fassent pas. Elle ne dira jamais assez qu'elle est bien mieux seule qu'accompagnée.
L'université se partage entre les loups et les humains et si on ne compte pas les quelques exceptions, aucune différence caractérielle ne saute à l'œil vis-à-vis des femelles de chaque clan. Car, si elles ne sont pas toutes des pestes superficielles, elles sont pour la majorité prêtes à tout pour qu'un alpha les remarque. Tout ce qu'elle fuit.
La fin des cours sonne enfin. Il est dix-huit heures et Phœbé doit se dépêcher de rentrer pour aider sa mère à préparer le dîner. Adoptée alors qu'elle n'était qu'un bébé, ses parents lui avaient avoué, dès qu'elle avait eu l'âge de comprendre, qu'elle avait été abandonnée à leur porte par sa génitrice. Ils disent n'avoir eu le temps que de voir une femme monter dans une voiture noire avant de disparaître et pour être tout à fait honnête, la jeune femme s'en fiche complètement. De nature logique, celle-ci préfère se dire que si on l'a laissé c'est pour une vie meilleure avec de meilleures conditions.
Cette situation adoptive aurait pu passer inaperçue, seulement sa pigmentation chocolatée contrastant avec celle laiteuse et hâlée de ses parents, l'en empêche. En effet, Phœbé est une Afro-Américaine dont la mère est rousse à la peau de porcelaine et le père à la teinte plutôt mate. Cela lui a valu plusieurs moqueries étant petite, causant l'apparition de complexes qui se sont atténués avec le temps. La demoiselle avait appris à ignorer les critiques.
Une vingtaine de minutes plus tard, l'adolescente arrive dans un quartier calme de Los Angeles face à une maison de taille normale et à l'allure moderne.
- Je suis rentrée, s'écrie-t-elle en franchissant le pas de la porte.
- Ah, ma chérie ! s'exclame sa mère en quittant la cuisine pour se précipiter dans sa direction. Alors ? poursuit-elle.
- Si je suis ici, c'est que ce n'est pas moi, soupire Phœbé. Et heureusement, ajoute-t-elle ; il était affreux.
- C'est tant mieux alors ! commente un homme de la quarantaine, qui n'est autre que son père, en pénétrant dans la pièce. Pas question de me retirer ma petite princesse.
La femme sourit en fixant son époux, moqueuse, tandis que leur fille roule des yeux en esquissant un sourire.
- En attendant, intervient-elle, la petite princesse a dix-neuf ans et prépare ses études de comptabilité.
- Il n'empêche que tu restes et resteras ma petite princesse, rétorque son père en pinçant ses joues.
Phœbé grogne en plissant du nez et en rigolant, son père, Jay, s'installe lourdement sur le canapé blanc avant d'ouvrir un exemplaire des « Lettres persanes » de Montesquieu tandis qu'April, accompagnée de celle qu'elle considère comme sa fille, se rend en cuisine. Cet homme aime particulièrement la lecture française du dix-septième et du dix-huitième siècle et passe la majorité de son temps libre dans un bouquin lorsqu'il n'est pas enfermé dans son cabinet d'avocats. Réputé dans le droit, ce grand et costaud gaillard à la chevelure ébène mène une vie confortable avec sa famille.
Son épouse est une rousse de grande taille aux yeux gris et légèrement enrobée ; un aspect physique qui ne l'empêche pas d'être resplendissante, pétillante, généreuse, belle : femme. Âgée d'une quarantaine d'années, son seul souhait d'être mère lui a été refusé par sa stérilité. Ce fait l'attriste beaucoup, mais son époux la soutient et Phœbé suffit amplement à la combler au point d'en oublier sa déception. Après un dîner flexitarien concocté par les deux femmes, pareil à l'habitude familiale, Phœbé rejoint sa chambre et, suivant une bonne douche, enfile son pyjama avant de se glisser dans son lit baldaquin.
Prologue Je vais vous raconter l'histoire d'Assia une jeune fille de 17 ans, à qui la vie n'a pas fait de cadeau. Mais elle a toujours été forte, elle a toujours gardé espoir qu'un jour sa aller peut-être changer ou pas. Assia n'a pas un corps de mannequin loin de là, mais bien un corps de jeune fille qui est plus qu'en surpoids. Oui c'est vraie qu'elle et différente des autres, mais ce n'ait pas une raison pour lui fait subir tout cela, elle a un cœur il ne faut pas l'oublier. Tôt ou tard je me vengerais je le jure. Si tu veux connaître la suite alors continue à lire.
Mon mari, Adrien, m'a traînée à une soirée pour son ex-petite amie, Camille Dubois. Nos cinq ans de mariage n'étaient qu'une mascarade, un contrat qu'il avait signé pour la narguer après qu'elle l'eut quitté. Je n'étais que la femme de paille. Pendant un jeu de « Sept minutes au paradis », il a choisi Camille. Quand ils sont sortis des toilettes, son rouge à lèvres était étalé et un suçon frais marquait son cou. Plus tard dans la nuit, Adrien et Camille ont débarqué en trombe chez nous. Il m'a accusée d'avoir volé son collier de diamants valant plusieurs millions d'euros. Il ne m'a pas crue, même quand j'ai juré que j'étais innocente. Il a appelé la police, qui a, comme par hasard, trouvé le collier dans mon sac à main. Il m'a regardée avec un dégoût infini. « Je n'aurais jamais dû t'épouser », a-t-il craché. « Tu n'es qu'une racaille de banlieue. » J'ai été arrêtée sur la parole de la femme qui m'avait piégée. Mes cinq années d'amour silencieux et de dévouement ne signifiaient rien. L'homme dont j'étais secrètement tombée amoureuse ne voyait en moi qu'une vulgaire voleuse. J'ai passé la nuit dans une cellule de garde à vue glaciale. Le lendemain matin, après avoir été libérée sous caution, j'ai retiré la carte SIM de mon téléphone, je l'ai cassée en deux et je l'ai jetée à la poubelle. C'était fini. Je leur ferais payer. Je réduirais leur monde en cendres.
Devenu aveugle à la suite d'un accident, Cary est rejeté par toutes les mondaines, sauf Evelina, qui l'épouse sans hésiter. Trois ans plus tard, il recouvre la vue, mais met fin à leur mariage. « Nous avons raté tant d'années. Je ne vais pas la faire attendre encore. » Evelina signe les papiers du divorce sans un mot. Tout le monde se moque de sa chute, jusqu'à ce qu'ils découvrent que le docteur miracle, le magnat de la joaillerie, le génie de la bourse, le meilleur hacker et la vraie fille du Président... C'est Evelina. Lorsque Cary est revenu en rampant, un magnat impitoyable l'a mis à la porte. « Regarde bien ! C'est ma femme maintenant. »
Le jour de son mariage, Khloe a été piégée par sa sœur et son époux, qui l'ont accusée d'un crime qu'elle n'avait pas commis. Elle a été condamnée à trois ans de prison, où elle a beaucoup souffert. Lorsque Khloe a finalement été libérée, sa sœur diabolique a utilisé leur mère pour forcer Khloe à coucher avec un homme âgé. Heureusement, le destin a voulu que Khloe rencontre Henrik, le chef de la mafia, séduisant mais impitoyable, qui a changé la vie de Khloe. Malgré la froideur d'Henrik, il a choyé Khloe plus que quiconque. Il l'a protégée, l'a soignée et l'a aidée à se venger.
Emily était une fille naïve qui menait une vie simple, un jour un appel de la police a complètement changé sa vie. Tout ce qui s'est passé dès lors était comme un tour de montagne russe. Elle a rapidement découvert que son petit ami de longue date, Jack Gu, était en train de la tromper avec sa meilleure amie. Comme si les choses n'allaient pas assez mal, elle s'est retrouvée par hasard dans la voiture de l'oncle de Jack, où ils ont fini par passer ensemble une nuit d'intimité. Emily s'est alors trouvée prise en plein milieu d'une lutte acharnée entre Jack Gu et son oncle Jacob Gu.
Janice, l'héritière légitime perdue depuis longtemps, a fait son retour auprès de sa famille, s'efforçant de gagner leurs cœurs. Pourtant, elle a dû renoncer à son identité, à ses diplômes et à ses créations au profit de sa sœur adoptive. En échange de ses sacrifices, elle n'a trouvé aucune chaleur, seulement une négligence plus profonde. Résolue, Janice s'est juré de couper tout lien avec sa famille. Transformée, elle est désormais un maître des arts martiaux, maîtrisant huit langues, une experte médicale estimée et une styliste célèbre. Avec une détermination nouvelle, elle déclare : « À partir d'aujourd'hui, personne dans cette famille ne pourra me désobéir. »
Après avoir caché sa véritable identité pendant les trois années de son mariage avec Colton, Allison s'est engagée à fond, mais elle s'est retrouvée négligée et poussée vers le divorce. Découragée, elle a entrepris de redécouvrir sa véritable personnalité - une parfumeuse talentueuse, le cerveau d'une célèbre agence de renseignements et l'héritière d'un réseau secret de pirates informatiques. Conscient de ses erreurs, Colton a exprimé ses regrets : « Je sais que j'ai fait des erreurs. S'il te plaît, donne-moi une autre chance. » Pourtant, Kellan, un magnat autrefois handicapé, s'est levé de son fauteuil roulant, a pris la main d'Allison et s'est moqué avec dédain : « Tu crois qu'elle va retourner avec toi ? Tu rêves ! »
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