Prologue Nelly a aujourd'hui 25ans, elle est une fille joviale, qui semble être épanouie mais derrière ce sourire se cache des blessures profondes . Des plaies faites par sa propre famille. On dit toujours que le Sénégal est un pays accueillant, tolérant et religieux mais derrière les maisons se cachent parfois la barbarie et la méchanceté. La méchanceté venant de son propre sang laisse des séquelles que même le temps ne peut effacer, et si Dieu semble nous oublier alors on se pose la question à savoir pourquoi moi? Entre haine, torture, amour et trahison Nelly réussira t-elle à remonter la pente ? Connaîtra t-elle un jour le bonheur ?

Chapitre 1 Chapitre 01

Partie 1

Le chant des coqs se faisaient entendre au loin, quelques fervents croyants se dirigeaient vers la mosquée à l'appel du muezzin pour effectuer la prière du fadjr, tandis que les adeptes de sommeil se recroquevillaient davantage dans leur couverture, c'est en ce moment que moi, une petite fille de 08 ans je me levais pour effectuer les tâches ménagères, ma mère étant en voyage avec mes sœurs, je subissais ces injustices en attendant son retour dans une semaine.

Vous devez surement vous poser la question à savoir qui je suis? Donc une présentation s'impose.

Je m'appelle Nelly Ndiaye mais tout le monde m'appelle Nelly, j'ai huit ans et je suis l'aînée de mon père mais la deuxième fille de ma mère, j'ai une grande sœur Coumba elle a 12 ans et deux petites sœurs Diarry 06 ans et Penda 04 ans, mon père est bureaucrate et ma mère secrétaire dans une société de la place.

Nous vivons chez les parents de mon père avec mes tantes et oncles , mais ils nous vouent une haine dont j'ignore l'origine, c'est plus tard que je comprendrai, ma famille paternelle nous faisait subir beaucoup de choses, si ce n'étaient pas des insultes c'était des accusations à n'en plus finir, je peux dire qu'on vivait l'enfer dans cette maison, la seule personne qui était sensée nous protéger c'était mon père et il voyageait beaucoup, néanmoins il nous aimait beaucoup et il nous avait inscrit dans les meilleures écoles de Dakar certes on était pas riche mais on rendait Grace à Dieu.

Mon père ignorait le mal qu'on nous faisait subir, ma mère me répétait souvent qu'une femme ne devait pas se plaindre et que tout ce qu'elle subissait c'était pour nous , pour que plus tard nous récoltions les fruits de ses labeurs, pour ma part j'étais révoltée , je ne comprenais pas qu'est ce qui était à l'origine de tant de méchanceté, pour ma mère j'aurai compris et là aussi ce n'était pas justifié mais pour nous leur sang , la chair de leur chair , je ne puis m'imaginer qu'on haïsse une personne à ce point .

J'étais encore là à ruminer ma colère et subir le froid quand la voix de ma tante me fit sursauter

- Nelly tu crois que les travaux se feront tout seul, que je te trouve là-bas entrain de rêvasser et tu sauras de quel bois je me chauffe

- mais badjiène ( sœur de mon père ) si je finis de balayer la cour, je dois apprendre mes leçons, j'ai compositions tout à l'heure

-oses encore me dire cela et je te corrigerai bien bon, ce n'est pas mon problème avant le levée du soleil, je veux que tout soit récuré et rangé

- ne pourrais-tu pas demander à Astou ? Maman m'a dit d'apprendre mes leçons et je n'aimerai pas lui désobéir.

Ces paroles je les ai regrettées parce que cela m'a valu une bonne bastonnade, je m'en suis sortie avec la lèvre fendue

Ce matin j'étais aussi en retard comme toute la semaine, vivement que maman revienne, elle me manque, si maman était là j'aurai pas souffert et je ne serai pas en retard, une peur soudaine m'envahit, j'imaginais la vie sans ma mère, je pensais aux personnes qui avaient perdu leurs mères et je ne me suis rendue compte que je pleurais que lorsque la maitresse s'est matérialisée devant moi. Elle me demanda ce qui se passait, de peur de me faire punir, je lui ai dit que j'avais mal à la tête, elle m'a envoyé à l'infirmerie où on m'a remis des cachets.

Aujourd'hui maman est revenue, enfin elle m'avait terriblement manqué, qu'est ce que je serai devenue sans cette femme, c'est ma joie de vivre, mon oxygène, mon modèle, celle pour qui je voue un respect et un amour indescriptibles, maman c'est ma vie, elle m'inspire, j'admire sa bravoure et son courage, qu'elle est belle ma maman, si je continue de parler de cette femme, je pense que toute une vie n'aurait pas suffit.

La vie reprenait son cours, tout était revenu à la normal enfin presque parce que des fois il y'avait des altercations mais heureusement que maman était la pour nous défendre .

C'est mon anniversaire , et j'ai reçu une surprise qui m'a fait plaisir au plus profond de mon cœur , mon papa est là, mon amour, mon papa m'impressionne mais je l'aime beaucoup avec lui on s'ennuie pas.

Mon père était là pour un mois, les tensions se sont apaisées mais un beau matin, pendant qu'on était entrain de regarder des dessins animés, j'entendis des éclats de voix au dehors , je pouvais reconnaître la voix de ma maman, je suis sortie mais l'image que j'ai vu ma horrifié et cela me traumatise jusqu'à présent

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