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MÉNAGE À TROIS

MÉNAGE À TROIS

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Résumé

Table des matières

Inaya est une jeure architecte indépendante de 24 ans et enfant unique à ses parents. Son monde s'effondre lorsqu'elle perd son père, son héros lors d'un accident de circulation avec sa mère qui fut la seule survivante. Sa mère Aïssata s'en remet vite lorsqu'elle rencontre un homme plus jeune qu'elle, elle en tombe amoureuse et l'invite tout de suite à aménager chez elle. Le hic est qu'elle ne vit pas seule, sa fille fera en désaccord avec cette relation lorsqu'elle saura que cet homme est celui qui l'avait retardé parce qu'il voulait tenter de l'avoir le jour que ses parents ont eu l'accident. Inaya fera donc tout pour que ce ménage à trois ne soit que de courte durée. Seulement, la tâche sera plus difficile qu'elle ne l'aurait pensé.

Chapitre 1 Chapitre 1

~INAYA~

Je suis concentrée sur mon ordinateur lorsque je sens deux mains se poser sur mes épaules et par la suite une bise sur ma joue, je lève la tête et souris en le voyant.

Adama : alors que fais-tu ma chérie ?

Moi : rien d'important Ada je vérifie juste les plans de la maison qui est en cours de construction

Adama : toujours entrain de travailler, tu ne pense pas que tu devrais te reposer un peu, il fait beau dehors tu sais ! Tu pourrais sortir avec ton petit ami

Moi : quel petit ami ?

Adama : ne me dis pas que tu n'as toujours pas de petit ami ?

Moi : non, je n'ai pas besoin d'un casse tête dans ma vie.

Adama : hey ! Tu ne comptes pas te marier un de ces jours ?

Moi : pourquoi j'irai encore me marier si j'ai déjà un mari ?

Adama : à bon !? Demande-t-il perdu

Moi : bien-sûr, je suis déjà mariée avec toi non ! Blague-je

Aïssata : hey ! Petite voleuse laisse mon marie tranquille et vas te trouver le tiens ! Dit ma mère Descendant la dernière marche de l'escalier.

Qu'elle jalouse celle-là hahaha !

Moi : non maman je suis déjà mariée à l'homme le plus parfait du monde, mon chère papa adoré ! dis-je en lui tenant les bras

Elle vient carrément me l'enlever entre les mains.

Aïssata : c'est mon mari à moi seule, et personne d'autre si tu ne trouves pas le tiens tant pis pour toi !

Adama : ne t'inquiète pas mon amour, je suis à toi et à toi seule ! Dit-il en déposant un baisé dans ses cheveux

Moi : je n'aime pas ça ! Dis-je boudant

Adama : ne te fâche pas ma puce, toi tu es la prunelle de mes yeux, ma raison de vivre !

Aïssata : ok je te laisse avec ta RAISON DE VIVRE ! Dit-elle jalousement avant de se diriger dans la cuisine

Mon père et moi éclatons de rire.

Moi : elle est trop jalouse maman ! Dis-je une fois mon souffle revenu

Adama : ça prouve que ta maman m'aime.

Moi : et moi je vous aime tous les deux, je vous admire tellement vous êtes le meilleur couple au monde, j'aimerai rencontrer un homme comme toi papa et si ça arrive je me marierai avec lui sans hésiter.

Adama : tu le trouveras ma puce en attendant tu peux toujours essayer avec les autres et voir ce que ça donne.

Moi : j'ai compris ton conseil papa, je vais aller récupérer des affaires dans ma chambre pour aller au bureau.

Adama : nous sommes dimanche INAYA tu devrais un peu te reposer tu as passé toute ta semaine à ton travail.

Moi : j'y vais juste pour quelques heures puis je rentre et après on ira dîner nous trois comme d'habitude.

Adama : d'accord fais vite alors.

Je dépose un petit baisé sur sa joue avant de monter, j'adore tellement mon père autant que ma mère. Ils forment un si beau couple et je prie tous les jours d'avoir cette vie là. Mais pour l'instant je passe mon temps à rencontrer des fainéants et jamais personne ne m'intéresse, parfois j'en arrive à me demander si je vais réussir à trouver le bon un jour. Mais je préfère encore attendre milles ans s'il le faut que de me mettre avec le premier venant pour le regretter plus tard.

Au fait moi c'est INAYA CISSÉ la seule et unique fille de ADAMA CISSE ( mon père ) et AÏSSATA CISSE ( ma mère ). J'ai 24 ans et je suis célibataire de taille 1,50 m ( oui je suis courte ), j'ai un poids normal c'est-à-dire pas trop mince pas trop grace, je suis très bien formée avec un ventre plat qui me donne l'air d'une "Guitare" j'ai un teint légèrement foncé tel un chocolat ( la vraie femme africaine ). Je suis architecte et indépendante, je vis de mes propres moyens bien que je sois encore chez mes parents. Mais cela n'est plus pour longtemps, je vais bientôt aménager dans ma maison, je me suis faite construire la maison de mes rêves il ne reste plus que quelques retouches à faire avant que je m'y installe et ça mes parents ne le savent pas encore.

Mama : où vas-tu comme ça ? J'allais mettre la table !

Moi : je suis vraiment pressée maman je mangerai à mon retour je ne mettrais pas long.

Je planque ma mère là et sors rejoindre ma voiture. Quand j'y pense, une fois que j'aurai aménagé dans ma nouvelle maison les plats de ma mère vont beaucoup me manquer, je ne pourrais jamais cuisiner aussi bien qu'elle...

******

Ça fait plus de 5 heures que je travaille comme une folle dans mon bureau, j'ai pourtant dis à mes parents que je rentrerait tôt. Bon je vais rentrer maintenant, le travail qu'il y'a à faire je le ferai demain.

Moi : je suis entrain de rentrer puis-je récupérer mes clés ? M'adresse-je à ma secrétaire

Secrétaire : bien madame tenez !

Lorsque je m'apprête à franchir la porte mon téléphone sonne, c'est à la troisième tonalité que je parviens à répondre.

_ allô Inaya, désolé de te déranger mais j'ai besoin de ton aide tu es au bureau ?

_ oui Djibril pourquoi, comment puis-je t'aider ?

_ je devais amener un client visiter la maison en planche mais j'ai complètement oublié et actuellement je suis occupé mais le client est en chemin pour le bureau, je voulais que tu le reçoive et que tu l'amène là-bas, s'il te plait c'est le dernier service que je te demande

_ tiens, attend que je commence à compter le nombre de fois où tu m'as dis C'EST LE DENIER SERVICE QUE JE TE DEMANDE !

_ bon d'accord je reconnais t'avoir souvent dit ça mais j'ai besoin de ton aide.

_ j'étais sur le point de rentrer et mes parents doivent déjà m'attendre pour le dîner au resto.

_ ah j'allais oublier votre fameux dimanche resto... Mais ce n'est que pour un petit instant, s'il te plait ne me lâche pas c'est un très gros client qu'on ne doit pas laisser, ehh INA aide moi.

_ bon d'accord ! Finis-je par craquer

Je ne le laisse même pas me remercier avant d'éteindre mon portable, toujours entrain de me demander des services sous prétexte qu'il est occupé, je peux déjà imaginer sur quoi, où plutôt sur qui il est occupé vu le souffle qu'il avait au bout du fil, un vrai Casanova celui-là...

Djibril est mon collègue de travail et avant tout mon meilleur ami, mais il commence déjà à abuser de cette amitié, il faudrait que j'établisse certaines règles qu'il ne devrait pas franchir, je déteste le désordre dans ma vie... Sa mère est marocaine mais il est né et a vécu ici avec elle c'est lorsqu'elle est tombé malade qu'il l'a envoyé au Maroc dans son pays natal et il se rend souvent régulièrement là-bas pour son état de santé. Physiquement il ressemble à un marocain mais dans son gêne coule la terre du Mali. C'est un homme très beau et même charmant et avant que vous ne me demandez pourquoi je ne sors pas avec lui, désolée mais je ne veut pas être sa millième copine. Ce mec s'est déjà tapé toutes les meufs du Mali dans toutes les aspects possibles, avec sa beauté il fait tomber toutes les filles qui croisent son chemin mais moi je ne suis pas dupe et il est irresponsable ce qui fait que je ne pourrai jamais le classer dans ma catégorie de mecs à revoir.

La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées, c'est mon père.

_ allô Ada

_ allo ma chérie quand rentres tu ta mère et moi sommes déjà prêts.

_ vous pouvez vous avancer au resto je fini quelque chose et j'arrive.

_ d'accord fais vite.

Je les avais déjà oublié ceux là, nous avons l'habitude de sortir chaque dimanche soir pour aller dîner dans de différents resto, c'est mon père qui a eu cette idée lorsqu'il a sentit que je les oubliait à cause de mon travail, il a trouvé que cela nous aiderait à garder nos liens malgré tout et moi je l'ai nommé le dimanche resto. Oui je suis un peu maniaque, J'aime mettre de l'ordre dans ma vie en donnant des titres à des activités régulières que je mène c'est d'ailleurs les mêmes noms que j'utilise pour écrire mes programmes.

Tiens je suppose que c'est la voiture de notre client qui vient juste de garer devant moi, ce fameux client depuis que je l'attends, c'est à la tombé de la nuit qu'il voit pour se présenter.

_ salut moi C'est MAHDI TRAORÉ ! Dit-il en me tendant sa main

_ bonsoir ! Dis-je sans serrer sa main qu'il finit par baisser

_ je suppose que c'est vous INAYA CISSÉ

_ oui c'est vous le fameux client pour la maison en planche ?

_ oui celui qui était censé me la faire visiter m'a appelé tout à l'heure pour me dire qu'il était occupé et que INAYA CISSE me ferait visiter cette vila, mais j'étais loin d'imaginer que vous serrez aussi jolie que votre prénom.

_ j'imagine que vous aussi vous étiez occupé pour arriver à cette heure.

_ oui et je m'excuse pour le retard, si vous êtes prête nous pouvons y aller ! Dit-il en m'ouvrant la portière de sa voiture.

_ oui allons-y !

Je le dépasse pour aller monter dans ma voiture, je lui fais signe de me suivre et il n'a de choix que de refermer la portière de sa voiture avant de se mettre au volant et me suivre.

Non mais il se prend pour qui ? Il pensait peut-être que parce qu'il était parfumé dans son costard et juste pour son jolie sourire et ses beaux yeux j'allais lui pardonner son retard ? J'aime les hommes ponctuels et si un homme ne l'ai pas on est pas prêts de s'entendre.

******

Au final il m'a perdu mon temps pour rien, tout ça pour dire que la maison ne l'intéresse pas... Après m'avoir perdu mon temps il ose me planquer dans la maison qu'il était sensé acheter pour s'en aller et il prétend que la maison n'était pas à son goût, pourtant il semblait l'apprécier au début, il n'avait qu'à dire qu'il n'avait pas assez d'argent pour la prendre et j'aurait tout de suite compris... Je connais ce genre d'homme, ils aiment se faire voir devant les femmes avec leur simple physique alors qu'ils n'ont rien dans les poches... Quand je pense qu'il a essayé de me voler un baisé mais rassurez-vous la baffle qu'il a reçu de ma paume lui a bien parlé... Ne dites pas que je suis hautaine j'ai juste des principes à ne pas dépasser...

Ce type m'a gâché ma soirée avec ses paroles en l'air essayant de me leurrer mais je ne suis pas niaise et ça il a du le remarquer. Il se fait déjà très tard et mon téléphone a manqué plusieurs appels de mon père tout ça à cause de ce crétin... J'arrive enfin au restaurant prévu et on me fait comprendre que mes parents ont prit leur diné et sont partit... Ah cet imbécile m'a fait manquer à mon programme, je déteste ça... Mes parents doivent être irrités présentement.

Je rejoint mon véhicule pour rentrer à la maison... Je m'arrête devant une parfumerie, il faut que je prenne le parfum préféré de mes parents, ils utilisent le même parfum, bizarre non ? Leur couple va toujours m'étonner jusqu'à ma mort, j'espère qu'avec ça ils vont me pardonner d'avoir manqué à leur attente... De retour dans ma voiture je contacte que j'ai manqué des appels inconnu. Qui a bien pu m'appeler autant de fois ? J'espère que ce n'est pas ce lambin de tout à l'heure, si c'était lui heureusement que j'étais absente à ses appels, de toute façon même si j'étais là je n'allais pas répondre... Je reprend le volant lorsque ce même numéro s'affiche à mon écran... Une fois, deux fois, trois fois... Là ça dévient sérieux, d'habitude je ne répond pas aux appels inconnus mais mon coeur me demande de faire une exception cette fois... Oui j'ai bien un coeur si c'est ce que vous vous demandiez, c'est juste que je l'écoute rarement

_ allô qui est-ce !? Dis-je direct

_ bonsoir je suis la réceptionniste de l'hôpital... Vous êtes bien INAYA CISSÉ la fille de ADAMA CISSÉ et AÏSSATA CISSÉ ?

_ oui c'est bien moi pourquoi ?

_ vos parents ont été internés à notre hôpital...

_ quoi ? La coupe je, dites moi vite votre adresse j'arrive

Je n'attend même pas de raccrocher mon téléphone avant de mettre la dernière vitesse possible, que font-ils à l'hôpital à cette heure... Je ne garre même pas ma voiture dans le parking avant de courir à l'intérieur de l'hôpital je crois avoir bien suivi l'adresse... je crois que c'est elle qui vient de m'appeler, là à la réception je me dirige directement vers elle avec le coeur qui bat à fond.

_ où, où sont mes parents ? La harcèle je

_ c'est vous INAYA...

_ oui c'est moi je veux voir mes parents.

_ ils sont encore en soin intensifs vous devez attendre avant de pouvoir les voir.

_ mais qu'est-ce qu'ils font en soin intensifs ?

_ il ont eu un accident de circulation et ont été interné ici, c'est en fouillant leurs affaires que nous avons pu trouver votre numéro...

_ mince ! Il sont ici depuis qu'elle heure ?

_ ça doit déjà faire une heure.

_ depuis une heure c'est maintenant que vous m'apellez ? Vocifère-je

J'étais presque braillarde il a fallut l'intervention de la sécurité qui m'a prévenu que mon véhicule était mal garé pour que je me calme... Je n'ai pas eu d'autre choix que d'aller bien garer avant de retourner à l'intérieur.

Moi : je veux savoir comment vont mes parents.

La réceptionniste : vous devez patienter on s'occupe d'eux

Patienter est un mot que je déteste, ca ne fait que accélérer mes battements de coeur, j'ai peur qu'il arrive quelque chose à mes parents... Ils ont intérêt à les soigner... Merde qui m'appelle encore à cette heure ? Djibil je vais t'étrangler !

Djibril : allô INA tu ne m'a pas appelé pour me dire comment ça s'est passé et lui non plus alors il acheté la maison ?

Moi : cet abruti m'a fait perdre mon temps et maintenant voilà que je suis arrivé en retard et mes parents se retrouvent internés à l'hôpital ! Dis-je énervée

Djibril : quoi ? Qu'est-ce qui leur est arrivé ?

Moi : bien-sûr qu'ils ont eu un accident et tout ça c'est de ta faute...

Djibril : dis-moi dans quel hôpital sont-ils internés...

Je retiens ma colère avant de lui donner l'adresse.

La réceptionniste : madame CISSÉ votre mère est déjà libérée vous pouvez aller la voir dans la salle numéro 3 à...

Je n'attend même pas qu'elle m'indique où se trouve la salle avant de me lever, lorsque j'ouvre la chambre je trouve ma mère couché avec une perfusion branchée à son bras, je coure la prendre dans mes bras.

Aïssata : aïe ! Tu me fais mal.

Moi : désolée maman comment te sens tu ?

Aïssata : je vais bien, je m'inquiète juste pour ton père son état était pire que le mien, tu l'as vu ?

Moi : pas encore mais ne t'angoisse pas il vas s'en sortir c'est un vrai dure ! Dis-je pour la rassurer

Aïssata : il était vraiment en colère que tu laisse ton travail passer avant nous...

Moi : je suis vraiment désolée maman j'étais sûr que je finirait assez tôt pour venir vous rejoindre mais quelque chose m'a recalé

Aïssata : tu passe toutes tes journées au boulot et le soir quand tu rentres on ne te vois même pas et tu repars tôt le matin, on dirait que c'est ta famille là-bas, ton père aussi travaille mais il sait y mettre ses limites... Tu devrais au moins nous consacrer ton dimanche pour qu'on puisse un peux profiter de notre unique fille avant que le temps ne nous amène.

Moi : ne dis pas ça, je m'excuse sincèrement maman je te promets que désormais tous mes dimanches vous seront consacrés à toi et papa uniquement, pas de boulot, je vais changer mon emploi de temps.

Aïssata : si tu me le dis je te crois car tu respecte toujours tes engagements.

Elle me prend légèrement dans ses bras, en même temps Djibril entre, je devrais l'étrangler sur le coup mais le câlin de ma mère m'a apaisé.

Djibril : j'étais vraiment inquiet, on m'a dit que tu étais ici, bonsoir madame CISSÉ comment vous sentez-vous ?

Aïssata : ne t'inquiète pas Djibril je vais bien, j'ai juste un peu mal aux bras mais ça va.

Djibril : et monsieur Ada comment va-t-il ?

Moi : on a pas encore eu de ses nouvelles il...

Le docteur que je vois entrer m'enlève les mots, je me lève directement je suppose que c'est lui qui s'occupait de mon père vu la tête qu'il fait, j'espère que ce n'est pas ce à quoi je pense...

Aïssata : alors docteur vous m'avez dit que vous partez regarder où on en est avec mon mari, dites moi comment il va ?

Mais pourquoi il ne répond pas ?

Moi : docteur dites nous que l'état de mon père s'est amélioré s'il vous plait.

Le docteur : je suis vraiment désolée mais il n'a pas pu s'en sortir, il a perdu beaucoup trop de sang et...

Je n'ai pas la force d'entendre le reste de sa phrase... Non c'est impossible... C'est pas possible... Mon père ne peut pas mourir... Non ! Il ne peut pas nous abandonner, il ne peut pas être mort... Non je ne peux pas accepter ça... Je perds mes moyens... Je sens mes pieds me lâchent... Je crois que je suis déjà au sol là... Tout est flou subitement... Et d'un coup, LE NOIR...

À suivre...

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