Esclave Du Boss

Enfin de retour... je me tombe de fatigue sur le sofa derrière moi comme un sac lourd de riz. Toute une journée à travailler comme une folle entre nettoyer le sol les chambres. Ce travail de femme de chambre dans cet hôtel ne me laisse pas la tâche facile.

Je cherche à retirer mon uniforme qui n'est pas très confortable je m'y sens très serrée. Je me lève du canapé et m'en vais dans les toilettes de services pour les employés pour tout retirer.

J'enfile mon haut, mon pantalon, mes bottes et enfin mon menteau. À ma sortie, je vais retrouver Debbie à la réception il est 21h et elle est celle qui reste le plus longtemps ici.

Moi : Bon moi je dois y aller j'ai des obligations qui traînent chez moi. Ma sœur est seule j'ai nettoyé toutes les chambres j'y ais introduit des bouteilles de vin.

Je m'assoie sur une chaise en face d'elle tellement fatiguée c'est là que j'aperçois soudain son angoisse tenant le téléphone entre les mains.

Inquiète, je lui demande.

Moi : il y a un problème ?...

Elle quitte le téléphone et me regarde figée.

Debbie : oui et un gros.

Moi : lequel ? Dis moi...

Debbie : c... c'est le patron !

Moi : le patron ?

Debbie : de l'hôtel.

Moi : ce n'est pas Mr Roger ?

Debbie : biensur que non c'est juste le gérant de l'un des hôtels de la famille Walker.

Moi : ce Mr Walker vient aujourd'hui ?

Debbie : oui...

Moi : et quel est le problème ?

Debbie : Mr Paul Walker est un homme très pointilleux et exigeant il déteste le désordre en fait il fait très peur. Nous sommes dimanche et personne du comité d'accueil ne sera là je les ai tous contacté et personne n'est disponible, il y en a même un qui est à l'hôpital. Ana je suis dans le pétrin total.

Elle faisait une crise d'angoisse je la regardais en essayant de l'aider à trouver une solution.

Moi : tu en as parlé à Mr Roger ?

Debbie : il m'a raccroché en me signifiant que ce n'est pas son problème.

Moi : waouh.

Alors que je pensais à un plan pour l'aider elle se mit à me regarder j'imaginais déjà que ça n'allait pas me plaire ce à quoi elle pensait.

Debbie : toi, toi tu pourras y aller pour moi...

Ça fait 3 ans que je suis dans cet hôtel et jamais je n'ai joué le rôle de l'hôtesse d'accueil. Là c'était hors de question !

Moi : Debbie tu es folle ? Ce patron je ne le connais même pas et à cet inquiétude que je lis sur ton visage il doit faire peur donc je ne veux pas me prendre une pelle avec le patron.

Debbie : sauve moi la mise s'il te plaît il est 21h les autres sont déjà partis c'est juste pour qu'il ait un certain acceuil avant qu'il ne nous vire tous pour ce manque de professionnalisme !

Moi : Deb...

Elle se mit à me supplier en me faisant les yeux de chien battu.

Debbie: s'il te plaît... je t'en supplie. Avec un peu de chance il pourra te remarquer et te faire une augmentation ou une promotion.

Une promotion ? J'en aurai bien besoin surtout que si je travaille c'est pour réaliser mes rêves avec tous mes problèmes ce ne serait pas un refus. Voyant cette possibilité je lui répond alors...

Moi : oui c'est d'accord je vais essayer.

Debbie : ouiiii merci.

Elle me prit dans les bras toute heureuse.

En me relâchant, elle sort un trousseau de clés d'un tiroir.

Debbie : s'il te plaît fait en sorte de bien l'accueillir de lui montrer la chambre VIP. Tu le laisseras ici après avoir bien fait le service moi je vais malheureusement rentrer j'ai une urgence avec mon fils mais il y aura une autre réceptionniste.

J'hoche la tête.

Debbie : je t'en prie fait un bon travail pitié mon travail en dépend promet le moi.

Moi : promis c'est vraiment imprévu je vais tout de même le faire.

Debbie : le seul problème c'est que nous n'avons pas de pancarte de recherche mais ... ( elle rouvrit le tiroir et en sortit une photo ) tu vas te servir de ça. Tiens. C'est sa photo.

Je la récupère.

Moi : attends, qu'est ce que tu fais avec ça ? ( En rigolant ).

Debbie : nous avons tous nos fantasmes ok... ?

Je prends la peine de regarder la photo en choc total, mon Dieu j'y vois un bel homme aux yeux bleus clairs, grand dans un costume étincelant. Là je me demande s'il est réellement sévère...

Je lâche sans vraiment m'en rendre compte.

_ il est très beau...

Debbie : pas vrai ? Je l'ai connu la première semaine de mon travail ici il y a cinq années avant qu'il ne quitte Manhattan. Mais je tiens à te préciser qu'il n'est pas un ange comme sur cette photo il est féroce arrogant, sévère je dirais même méchant.

Moi : lui ?

Debbie : tu le constateras de toi même. Vas y s'il te plaît tu vas être en retour. Je te revaudrai ça c'est promis !

Elle le fit la bise mais je la stoppa un moment.

Moi ; et mes vêtements ? Il n'en trouveras pas un inconvénient.

Debbie : on n'a pas vraiment le temps. Je dois aussi y aller vite. Il sera là d'ici 30 minutes à l'aéroport Brugstons j'allais oublier.

Je me lève, inspire et sors en vitesse de l'hôtel fallait que je me débarrasse de cette tâche si non la sœur serait inquiète de mon absence.

J'ai donc vite fait de rejoindre ma vieille voiture au coin de la route je stressais un peu mais bon Ana Levans ça va aller...

Je démarre et en 20 minutes J'arrive à l'aéroport en question.

À l'aéroport______

Je me suis placée entre certaines personnes qui attendaient sûrement des proches de la famille. J'étais concentré à jeter un coup d'œil à l'extérieur en même temps sur la photo.

Soudain, deux avions atterissent en même temps, un privé et l'autre des passagers à l'intérieur. De l'avion privé, sorti un homme élégant suivi de plusieurs hommes derrière lui cédant le passage comme s'il était le président. Il était grand avec des verres fumés noirs toute la prestence et la classe avec.

Tellement j'étais ébahie à regarder ce spectacle qui je trouvais ridicule je ne m'étais pas donc rendue compte très vite qu'il était très similaire à celui de la photo. C'est en prenant conscience de cela, que je lui ai couru après.

Je ne pouvais l'atteindre donc je les suivais derrière discrètement j'entends donc un des hommes lui dire.

__ Mr Walker, l'hôtel est au courant de votre venue..

Il hocha froidement la tête là je n'avais plus aucun doute c'était lui. Je me suis donc approchée de lui

Moi : bon... bonjour monsieur je suis celle que l'hôtel a envoyé pour vous conduire.

L'homme se retourna vers moi , retirant ses verres là nos yeux se croisèrent il avait bien des yeux bleus envoûtants je m'y perdais même à le regarder. Lui par contre me dévisagea de la tête au pied en ratant un rire, ses lunettes à la main faisant signe à ses hommes de ne pas intervenir. Suis je si mal habillée ? Je me regarde à mon tour un peu gênée.

D'un ton froid, il me dit...

Mr : écoute moi bien petite ! Je ne suis pas ici pour m'amuser avec toi alors je te conseille de dégager de ma vue maintenant !!

Me glaçant le sang, je le regarde stoïque quelle façon de parler bien étrange ! Je le regarde sans vraiment le faire c'est là qu'il repris.

Mr : je t'ai demandé de partir !!

J'en tremble. Prenant mon courage, j'avale un peu de salive avant de lui répondre terrorisée.

Moi : mon nom est Ana Levans et...

Mr : peu importe ton nom je t'ai demandé de partir rentre chez toi je suis loin de vouloir une farce aussi dégueulasse à mon retour dans mon pays. Tu n'as pas la carrure d'accueil pour ma valeureuse personne, il est clair que cet hôtel a perdu son professionnalisme.

Moi : mais Mr...

Mr : tu ne veux pas partir ? Ou tu veux que je t'écrases avant que tu comprennes ? C'est de l'argent que tu veux ?

Il sortit son portefeuille et à ma surprise la plus grande, il m'a déversé une grosse somme d'argent sur la figure...

À SUIVRE ...