Disparu en Normandie, 1944

mortellement blessé dans

ucien, grand muti

èvement blessé lors du débar

an, ancien membre

ierre, Julie

tiss

sont le fruit de l’imagination de l’auteur. Par contre, la trame historiqu

pit

à tenir, et bla, bla, bla, il l’a entendu cent fois. Il fait semblant d’écouter mais évite de répondre autrement que par de hochements de tête et des « oui, oui » ou « ah bon ». Dit-il vrai, ce jeune abruti ? N’est-il pas là, pour lui tirer les vers du nez, lui faire avouer ses secrets ? Il en a assez de ces soi-disant compagnons d’infortun

car il doit absolument revenir chez lui à temps pou

*

ndormir facilement après presque 36 heures de travail sur le qui-vive. Une journée d’activité de jour, suivie d’une nuit de garde – durant laquelle il n’a pu s’allonger que deux heures seulement – débouchant sur une nouvelle prise de fonction au bloc opérato

e provoquée par un fragment osseux en regard de la fracture. Mais Philippe est inquiet en regardant l’écran de contrôle des paramètres vitaux. La tension artérielle reste basse. Pourquoi ? Il reprend le dossier d

pée par le pansement compressif des collègues du SAMU. Fracture du bassin, un litre en moyenne dans l’hématome. Fracture ouverte du fémur, disons un demi-litre par la plaie et un bon litre pendant le geste chirurgical, en additionnant l’aspiration et le

tant hoch

ormalement la tension

a autre chose

ent sous les champs opératoire

it bien être une rupture de rate provoquée

aussitôt le

er la tension alors que tous les saignements ont été largement com

as examiné aux Urgenc

avec les manipulations sur la table… Bon, si tu es d’acc

s raison, il ne faut

tourne vers

remet les gaz », on fait remonter la tension avec de l’Adrénaline au pousse-

riot quand le bip-bip du scope ralentit quelques secondes avan

ppe. Vite, adrénaline 1 milligramme, int

rassuré que lorsque le jeune homme a ouvert les paupières

t garde les yeux ouverts et qu’il est capable de répondre « oui » ou « non » aux questions simples comme « avez-vous mal » ? Mais un arrêt cardiaque, même de courte durée, peut léser le cerveau et on ne s’en apercevra que les jours suivants. Lorsqu’il a parlé aux parents du blessé ce soir pour les tranquilliser,

*

clenche l’aboiement d’un chien dans un appartement voisin. P

en. Il était inconscient et couvert de sang. Tandis qu’il l’examinait, son cœur s’est arrêté. Il a réussi à le réanimer et à le maintenir en vie durant l’opération pour stopper l’hémorragie due à la

n qui l’avait opéré ce jour-là et retrouvé en premier. Un couple d’une cinquantaine d’années était assis en sal

et moi voulions absolument vous r

rs, Philippe ne le reconnaissait pas avec ses l

oché de lui pour l

docteur qui s’est occupé d

titubant malgré le soutien de son père. Il a tendu u

ci do-d

système nerveux du malheureux avait ét

gêne et a expliqué

Il fait des progrès, mais les médecins nous o

Croient-ils vraiment que leur fi

chevet et avale un Xanax. En attendant son effet, il se remém