on ; si mystérieux et ténébreux au premier abord, pour très vite se montrer si romantique en exprimant aisément et sans filtre ses sentiments ; si mature avec une ouverture d’esprit hors pair e

au but lorsqu’il veut quelque chose. Musicien, batt

s. Deux mois viennent déjà de s’écouler. Ces soixante-neuf jours de complicité hors norme, vécus dans une totale évidence, sont passé

ant un parterre de touristes saupoudré de quelques locaux, amis et familles, venus les soutenir. Il est 22 h 30 quand Roxane, deux bières à la main, fen

par chez ton oncle ? Ou t’es

gers chez Jo. J’ai mangé avec Colin entre deux balances et me voilà,

e taf. Parce que le reste du temps c’est mort. C’est t

ouse, on a pas mal traîné ensembl

ncle durant ces deux mois. Colin et toi, vous ave

et de reconnaître la vérité. Bon un peu… Bon, peut être que c’est le big big love et que je vis un con

big robe meringuée fuchsia avec des épaul

! À la Fri

lic et Colin rejoint les filles, les baguettes à mai

Tu vas bien ? Tu

u que j’ai vu, c

ntil. Alors Mari

s. J’crois que j’ai géré

aussi, après je dois démonter toute ma batterie, donc

dix heures/six

en rab ? Prends-les sinon c’

annings des tournées, mais à mon avis,

ut ton matos et on ver

plus ? Deux heures en rab’ avec ta chérie

eptembre pour fêter le mien, celui de Marion et

prenant maintenant et faudrait demander à Théo s’il a de bons plans, se réjouit Roxane avant de siffler avec s

sonnes, et sa mère exerce le métier de chargée d’édition. Ils sont équipés de deux écrans, et de divers logiciels de mise en page éditoriale et de montage de sources multimédias. Colin, insensible à tout ce domaine, se contente pour son quotidien d’utiliser un ordinateur portable des plus basi

pour faire un teaser de ouf ! dit Marion en fouillant dans son sac. Je te mets tout ça s

on doit e

s que Marion vérifie le volume de son dossier numérique, et qu’elle se demande si une clé lambda aurait la capacité de stockage suffisante pour basculer les six gigas de photos sélectionnées, Colin est entré dans u

o ? C

igts, une discrète encoche, sur le côté gauche au fond du tiroir, dissimu

r sérieux, il se passe quoi ? Y a

nd dans ce tiroir…

est chelou, tes parents planquent peut-être des t

flix? rit-il en déplaçant la tige et en

s de dos pour mieux entrevoir le tiroir et quelques torsions de doigts pour décrocher proprement l’objet, et Marion détient, entre son index et son majeur tordus, une vieille clé USB noire, avec le logoIBMbleu strié sur le capuchon. Elle est prise d’un élan de moqueries en se disant

cette vieillerie ? Il y a

urpris par cette étrange dénomination sans espace tel un mo

? continue-t-elle. Remarque ça m’étonnerait

as le but. Quel est le but ? Écrire pour me soulager ? Écrire pour parler de ce que je suis, ce que je ressens, d’où le mot intime ?». Marion, légèrement gênée, stoppe sa lecture et se retourne vers Colin. Ce dernier, fronçant à nouveau ses sourcils et se rapprochant un peu plus de l’écran, continue de lire quelques ligne

Qu

que tu veux

aison ça ne

pas ce qu

peur, je suis tenté de lire… Mais pas ici, mes parents ne vont pas tarder. J’enregistre le doc sur

acs en papier remplis de bonnes choses bien

? Rien que ça ? T’as p

e de pages ? On en

u ne veux pas fa

n apparence, toujours pleine d’entrain, de conneries, de joie de vivre, pétillante, ma

res lignes sont… ont l’air… enfin, t’as envie de savoir

lors oui, j’ai totalement confiance en toi. Il y a une évi

ble et à la fois si sûr de toi, ç

rier, je m’éclate dans mon boulot de journaliste, je compte bien devenir rédactrice, j’ai de merveilleux amis, je fais la fiesta, je suis censée aimer la vie car, rares sont les femmes qui, comme moi, ont un mari extraordinaire : grand, beau, adorable, drôle et terriblement amoureux de moi. MOI, qui suis pourtant incapable de lui rendre cet amour depuis peu. Pourquoi je vais mal ? Personne ne pourrait le comprendre car pour comprendre il faut juste être moi et vivre ce que je vis. Une histoire inattendue dan