img La passagère du side-car  /  Chapitre 5 No.5 | 19.23%
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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1983    |    Mis à jour : 22/07/2022

re une farandole ? Pour cela, il faudrait de la fantaisie, quitter la rigueur mathématique, ôter ce bouclier de certitudes derrière lequel il se retranche, se mettre à nu ou se laisser perc

ions nous retrouver sur une île paradisiaque aux consonnes prometteuses. J’avais attendu pl

avale, ils entrent en moi, s’organisent, ce sont les feuillets de mon journal qui m’apparaissent, disparaissent, farfadets espiègles qui se jouent de moi. Je me souviens de toutes ces notes que j’ai

bribe, je m’y arrime. Je me récite mon journal comme je réciterais les poèmes que j’ai appris enfant, à l’école. Je passe un doigt sur les mots dans ma tête et les lis com

t ma sœur Juliette dans ses mains, entourée de cadavres dans le tombeau de nos ancêtres, elle jongle avec les os de notre cousin Tybalt. Des vers dansent une valse macabre,

e Camille

nt opposé de refus, mais une inertie tranquille, un non-vouloir, avec le souri

eau cristalline, Couples d’amoureux

te du jardin, j’écoute la complainte du crapaud amoureux qui affirme sa présence dans la mare devant la hutte. Un groupe de jeunes malais me dévisagent d’un air gourmand. La marée est basse, les touristes, allongés sur leurs chaises longues, sont abrutis de soleil, le

eures que l’on fait l’amour, ça ne vous suffit pas ? » Insatiable, je pourrais continuer indéfiniment, toute la nuit, jusqu’aux premières lueurs de l’aube, mais il s’en va, coupant court à l’étreinte. Comment est-il après l’amour ? Je ne sais.

ilà donc le nom de mon fantasme masculin. Bonjour à toi,

xime a vu en moi une offrande, libido en éveil, sourire béat. Virilité stimulée par la vue de quelques belles naïades ou habitude d’une bonne hygiène physique ?

j’ai couru, légère, sur le sable brûlant qui me donnait des ailes. Dans l’eau, j’ai laissé un sillage si

tendais pas, celui que je n’attendais plus. Il s’est assis, sans dire u

nd il est entré en moi, comme le ressac de la mer, je me suis sentie en communion avec mes racines, j’aurais pu chanter le chant du monde. Je me suis laissé bercer par cet infini b

n’es-tu qu’un rêve ? Seules le

ple, pourquoi n’y som

essences multiples de la colline luxuriante pour pénétrer cette jungle inextricable et m’y perdre. J’aurais aimé un compagnon attentif, un littéraire doublé d’un aventurier, pour

ux explorateurs, les ventouses de la bouche ourlée de rose du poisson qui me mord les chevilles chaque matin dans le lagon. Nous avons roulé dans les draps

s il est sorti… Tôt, sans un mot. J’ai attendu. Il n’est pas revenu. Au restaurant, nous avons mangé en silence. L’instant de grâce était passé. A-t-il une maîtresse ou a-t-il peur de se retrouver seul et fait des con

s ? Les hommes ont besoin de conquête, je lui étais trop acquise. Il m’a enfermée dans sa vie et je me suis laissé confisquer la mienne, trop amoureuse pour secouer le joug sous

ente. La lune voilée me renvoie l’image de ma vie. Je voudrais qu’elle sorte de son étui de nuages, brille de tout son éclat comme les

ui a pris ma main. Il m’a enlacé dans l’intimité de l’obscurité, pétri de ses doigts inquisiteurs le bout de mes seins en émoi, couvert de caresses et de mots mystérieux, chuchotés

tes, nos destins s’inscrivent en parallèle. Le fossé s’est élargi. Ce séjour a marqué la fin d

le si

te avisé qui s

assagère dan

ée au gré des ca

lité, ni contrôle

ubis, im

croyais avoir créé ma tribu et tout d’un coup tout a disparu, il s’

l’échine comme le mulet que le maître frappe pour creuser un sillon sous la

concentriques qui me ramènent tous au centre, je ne peux m’échapper, incessantes ritournelles qui se répètent, se démultiplient, s’amplifient. J’entends le mugissement de l’océan, il envahit tout mon être, je vois la dun

e, décroche ! Qu

e nouvelle c

errible, tu as déliré pendant plusieurs j

moi, tu

très i

’emb

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