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Rouge Poursuite : Tome 1 — Kali

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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 2478    |    Mis à jour : 24/05/2022

pit

es petits brins qui me chatouillaient, une agréable sensation de plénitude envahiss

jour que toutes les femmes attendent avec un désir insoutenable, le j

souviens encore de notre première rencontre. Un petit garçon blond, aux yeux verts, avec des joues bien garnies, était venu à ma

de entreprise nationale de télécommunication, un poste moins bien placé, mais la paye du mois était bien

re ville où tous les bourgeois des environs avaient inscrit leurs enfa

pour cadeau, je reçus une lettre de lui ; mon défi, si je l’acceptais, était que l’on se marie à nos vingt-quatre ans, si nous ne l’étions pas encore. Une autre lettre de

et me donner rendez-vous dans un restaurant chic de la côte. OK, je n’avais plus vu Thomas depuis deux ans, mon doctorat en science

à surmonter nos peurs, nos angoisses, nos troubles ensemble, en équipe. Nos échanges

enoux, des talons noirs également et une petite veste parme, je me rendis au rendez-vous dans ma voiture blanche toute cabossée que j’avai

d’un blond presque blanc étant petit, étaient devenus châtain clair. Un bouc s’était formé sur son menton maintenant carré. Il mesurait bien un mètre quatre-vingt-cinq,

lleur ami et, à ce moment-là, je me rendis compte que j’avais envie qu’il soit plus qu’un simple ami. Pourquoi aujourd’hui et pas avant, cette question me passa à l’es

triplement étoilé, savait marier les ingrédient

n rouge à lèvres auburn, trop voyant à mon goût, nous mena vers notre table. Thomas ava

he de l’entrée. Elle était recouverte d’une jolie nappe couleur rose pâle, la couleur des murs d’un gris clair se mariait très bien avec. La table était dressée avec raffinement et une bouteille de champagne dans un seau rempli de glace p

es actuelles, aucun moment gênant, comme je le craignais, n’eut lieu. Il était devenu cadre dans l’entreprise de son père d’où

e jamais je n’aurais pu imaginer. Sa demande en mariage. Je pense que la surprise et l’incompr

ients commencèrent à se retourner et à me regarder de travers. Mon rire se rompit net quand il me

tis aussitôt, sans même me retourner, laissant Th

cuse pour mon comportement. Le rendez-vous était fixé pour 15 h dans un café de mon quartier. On était fin avril, le mistral avait cessé et la températu

e silence, à mon grand soulagement, en s’excusant de m’avoir mise mal à l’aise. Le fou rire qui me prit fut soudain. Après avoir repris mes esprits, je m’excusai en retour. Notre conversation continua sur des banalités, mes examens, les vacances… nous avons discuté pendant deux bonnes heures, la gêne avait disparu. Nous nous

vit le clic-clac déplié dans mon appartement une chambre. Cette semaine-là, il ne tenta rien, il fut d’une douceur incomparable, prévoyant, affectueux. On s’abandonna à des câlins, mais sans passer à l’acte ; je n’étais pas prête et il le comprenait. Le dernier jour, avant qu’il ne retourne à son travail, un petit déjeuner m’attendait. Après avoir englouti

’arrivais pas à savoir si c’était de l’amitié ou de l’amour. Durant tous mes cours de la journée, je pesai le pour et le contre, con

le vingt-et-un juillet à quinze heures à l’église notre dame de Beauvoir, la réception se ferait au Mas des Angesoù un repas des plus prestigieu

geai du petit appartement meublé que je louais depuis cinq ans pour revenir vivre

pas envie d’y participer, je ne savais pas pourquoi, mais je n’étais vraimen

nt des perles de culture, il faisait bien ressortir ma poitrine. Le bas me faisait penser aux robes que portaient les reines à la

our la préparation. Nos mères s’étaient mises en relation pour nous faire un mariage de rêve. Mon stress devenait de

plus blanche que d’habitude, mes yeux verts ressortaient encore plus à cause du manque de sommeil et des petites marques rouges en striaient le blanc. Avec ma mine déconfite, je descendis pour

lle était parvenue à les dompter. Son stock de barrettes avait largement diminué. Le rendez-vous chez l’esthéticienne dura moins de temps. J’avais demandé un maquillage discret, je n’

pensées étaient troublées. Est-ce que j’allais vraiment me marier ? Le doute s’immisçait en moi. Avais-je s

nd, beau, fort, mais il manquait quelque chose. À peine descendue de la voiture grise décapotable, décorée pour l’occasion que j’étais déjà ensevelie sous une montagne

Il fallait que je repousse mes émotions, mais je n’y arrivais pas. Vous avez déjà eu la sensati

n père me tendit le sien. Les invités se tenaient tous debout dans l’église, ils attendaient que je m’avance le long de l’allée pour rejoindre mo

e, de plus de temps tout simplement. Alors ce que je fis était pour moi la seule option, je me retournai et je partis

ur de moi, et je me détestais pour ça, mais je ne pouvais pas me marier à un homme qui aurait donné son cœur pour moi alors que moi, je n’aurais rien pu

es de réflexion, ma

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