Bianca est de ce fait rester dans la maison pendant des semaines. Athéna n’est toujours pas sûre de ce qui se passe vraiment et voyant qu’elle est constamment inquiète, Bianca a alors décidé de lui dire une partie de la vérité. Elle voulait attendre l’arrivée de Jorik, mais ce dernier est tellement impulsif qu’il ne voudra jamais qu’Athéna sache tout.
- Ces derniers temps ci j’ai remarqué que tu t’isoles et autre. J’espère que tu vas bien.
- Je ne vais pas du tout bien. J’ai remarqué le regard que vous vous lanciez avec Jorik. Il me cache quelque chose c’est sûre.
- En fait non ma petite. Il fait tout pour ton bien et si tu crois vraiment en lui, tu comprendras qu’il a bien fait de ne rien dire.
- Ça concerne mes parents n’est-ce pas ? Je sais que vous êtes tout aussi informés que lui alors pourquoi ne pouvez-vous pas me dire tout en même temps ? Ils ont quoi ? Ils ont un problème ?
- Athéna c’est vraiment pire.
- Comment ça pire ?
- Ta… mère est morte.
C’est au même moment que Jorik est arrivé. Il s’approche en même temps de sa femme et regarde Bianca avec haine.
- Non Jorik, non ce n’est pas possible. Je ne peux pas perdre ma mère, non…
- Athéna…,dit Jorik
- Pourquoi tu ne voulais pas me le dire ? Pourquoi me l’avoir caché ? C’est ma mère quand-même ! Pourquoi m’as-tu fait ça ?
- Je ne pouvais pas te le dire, ma belle.
- Mais comment se fait-il que tu aies informé une inconnue et moi non ?
- Elle l’a su toute seule.
- Je veux aller chez moi, là maintenant.
Elle sort déjà sans attendre Jorik qui court derrière elle.
- Attends moi. Tu ne dois pas y aller seule dans cet état.
- Et toi je ne veux pas te voir avec moi, tu es un menteur, un égoïste, un idiot. Je te déteste. Tu me suis, je t’arrache tes bijoux de famille.
- Jorik je crois que je vais l’y accompagner , finit par dire Bianca
- Mais vous avez dit… , commence t-il
- Je le sais, mais elle ne veut pas t’y voir et de plus, tôt ou tard, la vérité surgira de toutes les façons. Tu peux quand même nous suivre car on ne sait jamais et de plus ne t’en fais pas du tout pour tout ce qu’elle dit, ce sont les hormones qui agissent actuellement, lui dit-elle dans l’oreille
- Ok c’est compris et je vous suivrai en cachette, dit-il en riant
Athéna qui était entrain de pleurer s’est tûe et les regarde. Ils étaient tellement complices on aurait dit une mère et son fils. Elle repense à sa mère et fond en larmes. Elle n’était vraiment pas liée à elle car elle restait généralement occupée. J’aurais préféré qu’elle soit en vie que de la perdre malgré tout, se dit-elle
Bianca voyant Athèna très distraite s’approche d’elle et lui pose la main sur l’épaule.
- Tout ira bien, et personne ne peut changer le destin. Tout un chacun porte un fardeau qu’il doit enterrer au plus profond de son âme. Elle te manque c’est ça ?, questionne difficilement Bianca
- Oui, beaucoup trop même, nous n’étions vraiment pas très proche, mais elle est ma mère et je ne peux que l’aimer malgré tout, était sa réponse