choses se

lmon

dans ce lit. On ne ressent plus l’envie de se lever. Je jette un regard aux alentours et je souris. La chambre est magnifique comme toute la maison d’ailleurs. Ici,

t, on ne la ressent pas de la même manière que la victime. On voit juste les conséquences qui en résultent mais on n’arrive pas vraiment à toucher du doigt la douleur que ressentent les victimes. Je suis la fil

re dans la dépression. Elle n’allait plus travailler, ne me faisait plus à manger, ne prenait plus soin d’ell

devenait la femme qui s’occupait de moi, prenait à cœur ma vie, mon éducation et mon bien-être. Quand j’ai eu mon CEP, ma mère m’a fait asseoir pour me parl

.

n était dans la même pièce et je ne comprenais pas pourquoi. Il ne souriait jamais et me regardait toujours bizarrement. J’ai essayé d’en parler à ma mère mais elle n’y a pas taillé importance….E

nue. Cela me mettait mal à l’aise mais je ne comprenais pas pourquoi. Je n’en avais jamais parlé à ma mère parce que je craignais qu’elle m’en veuille. Je n’é

oucement, il a commencé à ramener des bouteilles de bière à la maison. Ensuite, il est passé au whisky. Il devenait brutal et violent avec nous. Une nuit, je fus réveillée par les cris de ma mère. Je me suis précipitée dans

en quelques minutes dans les orteils. C’était la première fois qu’on me battait et depuis cela ne s’est pas arrêté. Pour un oui ou non, Armand me tombait dessus. Quant à ma mère, elle me regardait impuissante à me venir en aide. Armand rentrait chaque jour plu

..

nant ma mère. Mais pour cela, j’avais besoin de diplôme pour trouver un boulot et mon beau-père malgré tout payait toujours mes études. J’ai essayé de soutenir maman dans cette galère mais je la voya

ue ma vie merdique le

..

n’arrivais plus à pleurer, ni à crier ni à lutter. J’ai assistée impassible au viol comme si j’étais une poupée. Je me suis déconnectée de mon corps et j’ai es

e à moi-même. Je n’allais plus en cours parce qu’Armand avait peur que je le dénonce ou que je m’enfuis. M

et une nuit j’ai tenté de m’enfuir. Je ne me rappelle pas de ce qui n’a pas marché mais Armand m’a surprise. Cette nuit-là, il est rentré dans une colère sauvage. Il m’a tellement battu que j’ai saigné abondamment. Le

..

rien ne s’arrangeait. Elle ressemblait à une loque humaine. Finalement, Armand nous a conduit à l’hôpital et le verdict était tombé : SIDA ! Ma mère était séropositive et au

urs. En plus de la douleur d’avoir perdu ma mère, il y avait celle liée à la certitude que ma vie s’arrêtait là. J’étais certaine d’être aussi contaminée. Profitant de l’inattention de mon tortionnai

riée au fils du monsieur. Je n’avais plus de raison de vivre après tout ce que j’ai vécu. Pendant des jours, j’ai voulu mettre fin à mes jours. Puis une nuit, mon mari qu’on appelle Soulemane s’est mis à me battre. Il voulait me coucher et je re

cer mon passé mais je me faisais battre régulièrement. Mes coépouses me détestaient et me faisaient toutes sortes de coups bas. Je ne me disais rien parce que je savais que je me vengeais d’elles silencieusement. Ce n’était pas une ch

..

’étais soulagée. C’est horrible de dire cela mais c’est vrai. Le bébé s’il venait à naître serait aussi contam

s années. J’attendais de mourir dans ce village mais Aicha a réussi à nous faire quitter ce lieu. Je me sens coupable de les avoir contaminé aussi mais je n’avais pas le choix. Je me dis que Dieu me donne une chance de vivre et de faire quelque chose de m

seule au monde. Seule et séropositive. Je prévois recommencer mes études mais avant tout, je dois aller à l’hôpital pour faire des tests et savoir ou j’en

.

? Pourquoi se battre ? Tôt ou tard, je mourais. Je n’ai pas d’avenir. Mais d’un autre côté, je vois que la vie vaut la peine d’être vécue. Je suis bien dans cette maison même si

n, de simples choses ont tell

est devenue une de raisons de ma survie. Je veillais pour la rejoindre toutes les nuits dans sa case et on parlait pendant des heures. Elle me parlait de son passé et j’écoutais. Une fille qui est née dans les meilleures conditions. Elle a eu tout ce que

.

me pris du poids depuis mon retour et je ne comprends pas. Depuis toutes ces années, j’aurais déjà dû mourir ou développer des signes de la maladie. Mais je ressemble à une femme normale. Je suis sûre que cette maladie est une tueuse muette et trompeuse. Tu peux être malade et ne jamais le savoir si tu ne te fais pas dé

ai honte de me regarder mais je travaille sur cela. Aucun homme ne pourrait aimer une femme dans mes conditions. Je parle là du vrai amour. Quelqu’

..

tha

tre parenthèses ! Je lui ai donné tout ce qu’elle voulait mais malgré cela, elle est partie. Les hommes si vous voulez un conseil, n’aimez jamais une femme plus qu’elle ne vous aime. C’est comme une plaie qui refuse de cicatriser. Je

de coucher à gauche et à droite par respect pour elle. Mais elle s’en foutait apparemment. J’ai néanmoins

Je ne peux pas y vivre pour le moment. Khaleb a assez de chambres. Je pense à venir cohabiter avec lui. Je sors donc de la chambre et prend le couloir qui mène au salon. Je cherche Bint

..

et un soutien noir. Elle se tient devant le miroir immobile. Mais ce qui m’a coupé le souffle est la présence sur tout son dos de cicatrices certaines plus anciennes que d’autres. C’est comme si on l'avai

ne sache quelle attitude adoptée. Finalement, j’ai re

ine de minutes avant qu’elle ne vienne me rejoindre. Je l’observe à la dérobée. Elle est belle, taille normale et elle est svelte. Elle a mis un jean taille b

r. Je bondis sur mes pieds pour la

i vous jouez

m’excuser pour tout à l’heure. Je ne jouais pas au voye

c vous n’avez pas à vous excuser. Vou

us allez ou ? Vous êtes nouvelle

l’hôpital… Je veux fa

Je peux vous y em

on dos plein de cicatrices que vous devez vo

. J’insiste pour

dmirer son joli derrière. Qui a dit que les gens du village sont moches ? Vous vous trompez ! Après l’avoir aidé à monter dans

us venez

sayez de tenir la conversation avec moi Monsieur. Je n’aime pas savoir que vous avez vu mes

: Je vous ai

érité que vous ne dites pas. Je voudrais qu’on fasse ce trajet

nne l’impression d’une femme tranquille mais je me rends compte que c’est un leurre. Je lui jett

n’avez pas mangé ce m

) : Je n’av

moins faire semblant

voiture avec vous qui êtes très séduisant ou que j’habite chez votre frère qui en passant est très gentil avec nous est juste du hasard. Et je n’ai pas envie de jou

ourian

i vous souriez co

avez dit que vous m

veut pas coopérer avec moi. Le silence a régné dans l’habit

On est

yer leurs services. Et vous le savez.

mon portefeuille) : Si vo

e et de sortir. Surpris je suis sorti de la voiture. Elle ma

vous emmenant ici, je voulais que vous bénéficiiez des meilleurs soins possibles. C

e :

argent et je ne sais pas si vous avez un projet d’avenir. Vous avez eu de la chance d’être tombé sur mon frè

choqué

de vous, je vous ai emmené ici et malgré le fait que vous n’aviez pas cessé de me prendre la tête. Je suis toujours là. A

endre mais j’ai préféré m’abstenir. Je l’ai regardé partir et quand elle a poussé les portes de la clinique, je

..

s de temps

lmon

est s’était trompéeet que finalement je n’étais pas séropositive. Seulement quelques minutes ont suffi à la dame qui m’a reçu pour effacer tous mes espoirs. Elle m’a posé des questions et elle a fait le dépistage avec leur bandelette. Les deux traits qui confirment mon état sont apparus aprè

ntré Aicha. J’ai éclaté en sanglots ne sachant plus quoi faire. J’ai besoin d’en parler. Je ne peux plus continuer à garder ce secret qui m’étouffe. J’ai senti des bras me

us Belmonde. C’

ise soulagée.

core là ? lui demandais-

connaissez pas la maison donc j’ai préfér

t vivre. Et c’est vrai. Pourquoi Dieu a-t-il mis autant de difficultés dans ma vie ? Comme tout le monde, j’aurais aimé connaître un homme qui m’aimerait, à qui je ferais des enfants et ainsi de suite. Pourquoi dans cette v

isse) : Une mauvaise nouve

niflant

e confiance Belmonde. Par

idée. Je n’ai pas envie que

isage. Je dois en parler à Nev. Elle mérite de savoir la vérité et de prendre

éropositive dis

timent de répulsion qui traversera son regard à l’annonce de

peut se t

i

i….C’est mainten

ais je gardais un espoir idiot que celui qui m’a fait le test ai pu se tromper. H

n a dit quoi ?

avoir les résultats de certains tests e

on a une vie normale comme n’importe qui. Tu dois effacer tes larmes et regarder un peu derrière toi. Demande-

i

er avec toi mais j’ai une conférence tout à l’heure et Khaleb ne cesse pas de m’appeler. Mai

i

Belm

: Pr

qu’il pense de moi actuellement. Il doit penser que j’ai batifolé sans me protéger et voilà le résultat. Mais pourquoi j

.

heures

hal

ant près de quatre heures de temps, elle a tenu bon. Même les invités à la conférence étaient tous sous son charme. Il faut dire qu’elle m’a bluffé. Il y avait des a

son bloc notes et me le montrait. Quand les autres s’expriment dans leur langue exclusivement, c’est pour critiquer le boulot fait, les solutions apportées…bref ils disent tout ce qu’ils ne m’auraient pa

tellement maîtresse d’elle. On ne peut jamais s’imaginer qu’elle a tant souffert dans sa courte

Oui en

ne. Depuis la fin de la conférence, on n’a pas eu encore l’occasion de discuter. Je la regarde se mouvoir dans sa belle robe et une fois encore, sa beauté me frappe au visage. Elle ne fait partie

v. Je ne m’y attendais pas du tout.

urnom ridicule là, bar

Tu me vourvoies

us êtes m

uis ton …. Ton ami. Alors on

question. J’ai appris ces langues aux Etats-Unis. Votre question suivante mainte

obligée d’y répondre tout de suite. Je voulais t

nscrit là-dessus. L’idée est venue comme ça. Elle n’acceptera pas que je lui

C’est quoi ça ? Un

m pour un interprète de haut niveau. Ce chèque est à ton nom. Et j’ai ouvert un compte épargne

que je vais fai

s besoin. Dès que tu quitteras chez moi, tu verras toute son i

ller tous les

commence à se faire tard. Prends le temps de réf

attester de mon cursus ou mes diplô

n mais je ferais une

st elle qui m’ignorait jusque-là. Comme d’habitude, elle est sur son 31. Awa est une très belle femme que j’aime beaucoup. Mais parfois elle peut être envahissante. Elle marche sur ses talons et viens se planter deva

pes plus avant

une obligation de taper avan

nt vers Ne

l’a pas reconnu. J

ir ! Je vai

e tournant vers Awa) j

ut ce qu’il me faut pour passer la n

t) : Non ce n’e

qui n’est pas possible ? Mo

on visage nerveux. Nev

r chez toi mais tu ne peu

poss….. ah ok. C’est à cause de ta guenon de femme villageoise que tu me mets de côté ? Tu n’es pas

guenon Madame et croyez-le ou non,

au visage. Elle a regardé Nev de la tête aux pieds comme si elle n’en revenait pas. El

Ce n'est pas

ent. Si vous êtes si sûre de votre amour ; montrez-le en e

e qu’elle fait ici ? Je pensa

elle me parle ? Elle se pr

s s’est dirigée vers la sortie. Après avoir o

prends pas pour son épouse. Vous êtes sa fiancée c’est cela non ? Bah moi je SUIS

rière elle nous laissant sous