x indiquant Washington Central j’ai senti l’aventure commencer. En réalité, j’étais surtout occupée à planifier, de façon obsession

des parents embrassant leurs enfants pour leur dire au revoir, des groupes d’étudiants de première année vêtus de pied en cap de l’uniforme de WCU, et d’autres qui semblent perdus et inquiets. La taille du campus est intimidante, mais j’espère que dans quelqu

sortant. D’un œil critique, elle examine attentivement le vieux bâtiment de l’internat. Elle a le chic po

ute seule. Je n’arrive pas à y croire, gémit-elle en se tamponnant les yeux, attentive toutefois à ne pas

a mère qui se dirigeait du côté opposé. Je me félicite de n’avoir pris que quelques vêtements, une couverture et certa

hambre est petite, il y a deux lits minuscules et deux bureaux. Au bout d’une minute, je découvre la cause de la stupéfaction de ma mère : un des murs de la chambre est couvert de posters de groupes dont je n’ai jamais entendu parler, de musiciens do

prise. Je m’appelle Steph. Elle se redresse en s’appuyant sur un coude, découvrant un

dis-je d’une voix étranglée, oub

nt l’expression horrifiée sur le visage des trois personnes qui lui font face. Ma mère a la bouche grande ouverte et Noah danse d’un pied sur l’autre, mal à l’aise. Steph vient jusqu’à moi et me prend dans ses bras. Un instant

toirs des filles ? Dès le premier jour ? Washington Central n’était peut-être pas une si bonne idée. Ou peut-être aurais-je dû trouver un moyen de sélectionner ma colo

brunes et blondes dressées en épis sur la tête. Ses bras sont recouverts de

i. Je m’app

accompagne son propos. Il pose sa main sur mon épaule. Son expressio

ntimètre carré de peau visible. Mais contrairement à ceux de Steph ou de Nate, ils sont noirs, gris et blancs. Il est grand et mince. Je sais que je le dévisage d’une façon inconvenante, mais je ne peux pas faire autrement. Je m’attends à ce qu’il se présente comme l’ont fait les autres, mais non, il garde le silence, lève les yeux au ciel d’un air agacé et extirpe son portable de la p

rtent de la chambre. Je pousse un long soupir.

t tout de suite, gronde ma mèr

osité. Moi aussi j’ignore comment les choses vont tourner, mais il est hors de q

là, de toute façon. J’essaie de la convai

me son visage détonne avec son look tiré à quatre épingles. Ses longs cheveux bl

ui laisse entrer des garçons comme ça... des punks, en plus. Je

yer de changer de chambre à la dernière minute. Sans parler de mon humiliation. Ma mère observe la chambre une fois de plus, et s’ar

loir que nous ayons une petite con