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Historique

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1848    |    Mis à jour : 17/01/2022

l’encre

innocence fragile et ressource d’encres rares

th de l’écrivain, dans l’apogée de quelques-

us agender ni vous protéger dans son égoïsme, sa possession que vous impati

vous provoque la vôtre, celle qui ne s’ajourne pas ni ne se travestit au gré

blanche une page maquillée pour l’éternité, un é

ure ni d

dro

idien, ces choses qui deviennent des riens, on se laisse happer

dre ou achever un acte quelconque, co

synonyme d’une exp

re devient mon être extérieur. Par con

vant n’a su le faire pour me défaire d’une banalité, d’u

rès-midi de soleil suivi d’une nuit sans crépuscule ni lumière tamisée me fit frémir cette intensité inégalée, ces heures d

ie, je ne l’

enue d’ailleurs, d’un extrait de Bonheur, j’ai imprim

tique de l

à cette journée de mai où l’encre n’a jamais été si

e impu

ment je la retranscris, je suis possédée et ma plume est en retard, déjà, alors je me précipite sur la chaîne et intercale le CD qui va donner un

me l

l’encre

t préconçu, celle qui ne se sait pas non plus la seconde d’avant la possession, la cartouche aussi innocente que

en me vidant de ses lubies, ses synopsis échappés d’un paradis où s

e d’Aragon,

eillés, à fleur de mots, une éternité qui se dénombre dans les pages assombries et

our mieux

sont une suite logique de toutes ces syllabes devenues text

idi

ants où l’on glisse dans un autre monde, dans cet ailleurs meilleur ou pire pour ceux qu

pour les «

pour no

ré par un phare sans brouillard alentour, visité par une muse ou une égérie qu’on p

se

ion d’u

on é

réduire ou de l’amoindrir, de la ternir selon nos caprices, nos envie

outes les

rythme, une musique s’accordant de son caractère, de ses sujets qu’elle m’ar

e, ou plus sinc

ne innocence faite homme et qui m’accompagne dans chacune de mes cadences, dans chacun de mes écrits, une dan

our la provoquer. Seul mome

t. Pas

lera et qui naîtra d’une caresse de musici

re san

our lequel je saurai créer n’importe où, debout ou au bord d’une Méditerranée, dans un lieu sans commodités ou dans

ne me regarde plus, l’encre prend l

t, se faisant identité et l

dans cette beauté suprême, cet extrême que j’ai la chance de tutoyer ou quelques

rmin

billet de retour, rompre quelques jours avec l’amour de mes nuits

e dans cette spontanéit

ur m’équilibrer et ne pas c

nte en effervescence et à ces dix-huit vingt-ci

te de ce qui ne se « rattrape

seules l’écriture et cette musique – cette vo

gré nous d’abandonner un ami en train de nous relater sa veillée, de se lever de table soudainement au restaurant pour se réfugier d

réposé, à

server les passants aux regards inquiétés et critiques, de se lâcher,

res

le temps d’un répit, d’un sursis, socialement int

eintres, chanteurs ou encore musiciens, bref, auteurs – com

briller de leur naissance, une avidité malsaine qui se calque sur leur « travail » [« création » étant réservée a

r, ils l’affichent ostensiblement à l’extéri

ls deviennen

e que j’aimerais plus qu

omme qu’il me faudra

i devient encre lorsque je l’invite dans mes envies, m

oute l

solence, leur fragilité, l’espoir d’y croiser une once de poésie, leur sensibilité,

t vuln

le papier dans la voix d’un idéal masculin, d’un absolu fait mec, être humain. Je n’en prends conscience, franchement

v

urments faits insomnies, de ces lunes nécessaires pour plonger dan

n jusqu’au point du jour, il est l’unique à appartenir sans fuir à une page blanche, à mon intransigeance, mon insuffisance, me

lousie

t celui que j’allume selon mes dérives, au vent de mes intrigues. Il est celui qui relaie le premier, le plus importa

e j’ai r

détour d’une avenue ou

rai ou j’e

is, car à peine ressenti de près ou de loin, cet absolu se métamorphose en médiocrit

eraient plus aucune

présence plus que tolérable dans ces puls

de piano v

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