our le jeune Falkor. Engagé comme simple fantassin, c’est toutefois le premier membre de la famille R

de la route les sinistres vestiges des batailles passées, que la lune éclaire d’une lumière froide. Les ravages d’une telle violence mett

rtant encore d’orcs, de trolls, de gobelins, et toutes sortes de créatures issues de tous les Territoires de Bel’Yan se faisaient face sur ces terres, il y a quelques printemps à peine

noire continuait de rendre chaque jour son lot d’ossements, tel un gigantesque tombeau à ciel ouvert. Le souvenir est si vif que les seuls hommes d’armes à fouler ces c

ieu-dit des plaines d’Arkal. Falkor navigue plus loin dans ses souvenirs. Il replonge dans la terrible bataille des plaines d’Arkal, celle qui avait mis un terme à la p

lition face aux troupes de l’Ombre-Seigneur Forgil’San. Surpassés en nombre et décimés par les sorts des terrifiants

de sang versé pour parvenir à reconquérir ces terres. Ce fut la seconde g

nnexés. Dans un terreau autrefois fertile, le grain et l’herbe ne se nourrissaient plus que des supplices du passé. Les plants peinaient à atteindre la moitié de leur

sser envahir par la mélancolie des lieux. Le roi Olf lui a confié une mission primordiale, dont eux seuls partagent le secret. Ce sont

me, ainsi que le proclame encore un panneau défraîchi sur le bord de la route. Des vignes ont d’ailleurs été replantées sur les coteaux, mais il s’écoulera du

au loin la sinistre faille de Lormat, au-delà de laquelle s’étendent les Terres Mortes de l’Ombre. Le Seigneur des lie

. Les lugubres plaines d’Arkal se déploient en effet sous les sabots de son cheval. C’est dans cette lande aujourd’hui semi-désertique que le redoutable Forgil

s s’y développent un peu partout. Les colons viennent tirer profit de l’extraordinaire abondance du sous-sol, d’une ric

el, parmi lesquels la somptueuse ardoise-grenatet le très recherché fer-or. La reconquête des plaines d’Arkal est

lamme les cheminées qui dominent les puits d’extraction. Il perçoit le son du métal qu’on frappe et le cliquet

Falkor ne l’a rencontré qu’à une seule reprise. C’est un ancien officier de l’armée royale, qui vit reclus depuis qu’il en a quitté ses rangs. Une vie d’ermite choisie

me. C’est au cours de celui-ci que le capitaine a rencontré l’homme, et que ce dernie

aire est dissimulée derrière une ligne de buttes escarpées. La terre sèche et friable glisse sous les bottes du capitaine et manque de lui faire perdre l’é

inct aguerri du capitaine se met soudain en alerte. La porte d’entrée est entrouverte

alme. Seul le crépitement des flammes dans l’âtre trouble le silence de la nuit

n ? hèle-t-il en jetant

sont disséminés un peu partout, la table est renversée, les chaises fracassées ; un buffet

udain retomber son épée et se précipite vers le lit brisé qui gît dans

llir le témoignage n’aura jam