pit

ommence, et chaque jour succède un jour plus clai

authier

us un chaud soleil d’été, une belle journ

e contemple son visage dans la glace et l’image renvoyée

années 40 est devenue une femme marquée par une vie bi

ais des cernes strient son visage depuis ses paupières jusqu’au

aire de son visage, tout comme sa fine silho

inces filaments argentés qui ornent sa chevelure brune trahissent son

la taille souligne ses formes élégantes de femme épanouie. Ses pieds sont chaussés de charmants escarpins avec des talons hauts et un carré de soie artistiquement

ère a envie de ressembler à la jolie femme sens

t s’en asperge copieusement ; Bérangère hume avec délice le parfum lourd et capite

mage de son père, victime des exactions commises par les S.S. dans son village natal pendant cette nuit de cauchemar en juillet 1944 obscurcit son regard et deux larmes perlent sur ses joues, deux larmes qu’el

es années passées lui a démontré que son existence sur terre n’était que courte et précaire et qu’il

e couloir juste en face de la porte d’entrée du modeste appartement qu’elle occupe

gion après l’admission de son fils à la pres

angère et sa famille car cet après-midi, son fils Frédéric particip

la base aérienne où le lieutenant Von Matt, fraîchement émoulu de l’école de chasse de la nouvelle Luftwaffe voulue par le gouvernement de la R

juillet 1944 pendant les dramatiques jours qui ont suivi le débarquement en Normandie et les agissements meurtriers et

le se remémore son retour à Castelneuf après des mois de for

e les yeux et se laisse malgré elle

it de Bergerac à Castelneuf d’un pas alerte comme enivrée par la mission qui lui a été confiée

ain lorsqu’elle arrive, les villageois choqués et en colère

t ses concitoyens à ne pas se laisser tenter par des sentiments de haine envers

it investi Castelneuf pour réparer la voie de chemin de fer endommagée par les bombes américaines. Ce fut a

la mort de son père sous la torture et le projet de destruction du village avec en prime le massacre de ses habitants.

e, et Bérangère n’avait pu que fuir à son tour, re

u’elle portait en elle le f

avers de sa poitrine elle sent battre son cœur rapidement, bien trop rapidemen

corrige son maquillage ; aujourd’hui est un grand jour pour son fils et

deux jumeaux nés de sa brève union avec le capitaine Friedrich Von Matt, Frédéric le garçon ainsi nommé

x étages qui la séparent de la rue. Une berline grise vient tout juste de se garer devant l’imm

sa mère ; tu es resplendissante aujourd’hui et je suis fière de t’acco

torque Bérangère néanmoins ravie du compliment ; c’est gentil

De plus, Karl et moi sommes heureux de partager quelques heures en ta compagnie, tu sais depuis que j’ai décidé de vivre avec lui à Hambourg nous n’av

ron 25 ans, une silhouette svelte et une taille moyenne, des yeux marron et des cheveux

ction et travaille depuis quelques mois au développement

ourd’hui Frau Lanson, lance-t-il en s

haleureux, mais permets-moi de te rappeler que cela fait plus

et tente de balbutier : « Je vous présente

de sa gorge et il a du