ane

s. Je l'avais vue, juste avant qu'il ne disparaisse dans la neige. Son sourire. Un sourire d

un froid intense, qui me glaçait jusqu'aux os. Je n'avais plus rien à don

age, ma famille, même ma fille. C'était la

rmes avaient été des armes contre moi-même, des preuves de ma faiblesse. Je ne voulais plus les lai

dissait mes membres, la neige s'infiltrait dans mes vêtements. Je ne pensais plu

mais offrant un semblant de refuge contre la tempê

ir une lueur, un signe de vie. Quelque chose. Puis, j

erline jaune recouverte de neige. Il s'arrêta brusquement à mon ni

nterrogeant. "Madame, vous allez bi

pa sur la glace. Le choc fut léger, mais suffisant pour me déséquilib

manqua. Le froid, la fatigue, la faim...

is l'impression que la glace avait fondu dans mes veines, et que du sang bou

à mon chevet. Ses cheveux sombres tombaient sur son front, ses yeux bruns é

" Ma voix était rau

Vous avez eu un petit accident." Il fit un mouvement pour

cils, instinctiveme

ce. "Je suis étudiant en journalisme, et je fais de

é. Vous avez eu un choc à la tête, et une entorse à la cheville. Vous avez de la chance, rien de

ous étiez en état de dénutrition sévère. Il a p

ns. Ses vêtements étaient modestes, mais il avait l'a

Je n'avais pas mangé depuis des jo

ix toujours rauque. "M

r mon assurance ? Je réglerai tout." Je n

s, mais je n'ai pas leurs coordonnées. Votre télépho

s avec Léda, mon mari avec sa maîtresse. Perso

lien. De la colère monta en moi. Il me cherc

lueur d'étonnement dans ses yeux quand il vit le nom de "Julien

êter, il avait déjà décroché

en résonnait dans la pièce. "Reviens à la maiso

yeux, la nausé

tal, maintenant. Elle a des crises d'angoisse. Tu

là. Ils sont tellement déçus. Ils sont prêts à te pardonner si tu rev

était un ric

parler. Il ne s'

. Sa voix était calme, mais ferm

ial s'installa

Vous pouvez venir récupérer le corps. Mais dépê