ur écrire, mais pour me noyer dans le passé. Les murs étaient tapissés de photos de nous : notre mariage, nos voyages, ses pre

u médecin. J'étais assis sur la table d'examen, le pantalon baiss

amour ? » m'avait-elle demandé, la

i tu ne veux pas d'enfants, je ne t'en im

les risques minimes, le caractère quasi irréversible de

voici les résultats de mes derniers examens. Ils confirment une insuffisance ov

son mari dévoué. J'avais lu le diagnostic, les termes techniques ne me disaient rien, mais la conclusion était claire : "infertilité

vais été. Un i

lignée" avec Laurent Bernard. La vasectomie n'était pas un sacrifice pour notre couple, c'était une assurance pour sa t

uté sur une décennie. Les jumeaux avaient dix ans. Dix ans de mensonges. Dix ans de fausses vacances "entre filles" qui étaient en

ses contrats, je l'accompagnais à ses soirées mondaines, jouant le rôle du mari fier et discret. J'étais sa base arrière, son soutien logistique

sorti du bureau et je l'ai trouvée dans le sal

ises la vérité, Isabe

e si je la dérangeai

-tu de plus, Antoine

, n'est-ce pas ? Pour avoir des j

it une pointe de culpabilité, mais sa voix e

ois. Nous avons eu recours à une FI

te. Ce n'était pas une erreur, une passion passag

c lui ? Tu as suivi un traitement ?

nécessaire po

un projet ? Tu as détruit n

levée, le t

e, je suis toujours là, je m'occupe toujours de toi. Qu'est-ce que ça c

, que j'en suis resté sans voix. Elle u

ue tu as un autre homme dans ta vie, une autre famille ! Ça

on expression s'est adoucie, m

t un lien... professionnel, familial. C

hé avec lui,

it sorti,

nt de recul, comme s

qu'il fallait pour la conception. Une

e croire que c'était un détail sans importance dans son grand plan directeur. Je la regardais, et je ne reconnaissais plus la femme que j'ava

ante, certes, mais qu'on pouvait sacrif