ur de ma propre

eur qu'on n'

i me disait que j'étais encore en vie, mais chaque bip était une tortur

e chair calcinée, à

nts étai

pris. Notre maison, no

oi. Et ma co

as tourner la tête pour la voir, mes paupières étaient

r son souffle près de mon oreille, u

e à peine audible pour les médec

. Regardez-la. Ce n

ce, pleine d'une

docteur. C'est ce qu'elle aur

e voulais crier, leur dire qu'elle mentait, que je voulais vivre, mais aucun

leurs voix sont devenue

n, se poser sur le tube qui m'aidait à re

près, sa voix n'était plus qu

s parents qui t'aimaient... tout ce qui aurait dû être à

in a

s poumons. Le mon

pui

ant à tout rompre. J'ai touché mon visage, mes bras, mes jambes

d'après-midi filtrait à travers les grandes fenêtres, illumi

empreint d'une tristesse profonde. Mon père se tenait près de la fenê

'ont ramenée

aux yeux. « Un incendie... toute sa famille... C'est te

une tragédie, chérie. Mais l'adop

g s'est

un mois. Le jour où mes parents avaient décidé de recueillir ma cousine M

revenue. Revenue au moment préci

ette a

a semblé faire un b

e. Mon père a soupiré, passant une main

a ? Tu es t

'étais figée, l'oreille tendu

sanglots, la voix

n oncle... je n'ai

x innocents noyés de larmes. Elle portait des vêtements simples, un peu usés, et se tenai

dans la

ace a traversé son regard, une lueur que perso

le chagrin. Elle a lâché ma mère et s'est litté

Ne me laissez pas seule. Je n'ai nulle part où aller. Je ferai n'importe qu

parfait. Digne d'un

conquise. Ses yeux

la laisser comme ça. C'est la fille

semblait mal à l'aise. Il a posé un

ons, Manon. Lève-t

, comme toujours dans notre famille, reposai

tu ? Manon est ta cousine. Ce

s eu pitié. J'avais pensé que c'était la bonne

s choses serai

ers moi. J'ai vu au-delà des larmes. J'ai vu le feu. J'ai entendu so

ma voix était froide, plus dure

No

ns le silence du sa

surprise. Mon père a fro

r moi, et pour la première fois, la surprise a fendu

e continué, ma voix ne tremblant pa

de guerre. Et je venai