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Historique

Chapitre 4 Le gardien du feu

Nombre de mots : 1154    |    Mis à jour : 18/06/2025

ence d

s, noirs comme la nuit sans lune, exhalaient une tristesse indicible. Les colonnes sculptées avaient des formes humanoïdes, difformes, co

lair tombait sur son corps mince comme une seconde peau. Les sandales étaient en cuir durci, inconfortables, et ses pieds nus se

e nécessité. Parler signifierait expliquer. Expliquer signifierait menti

elque chose de plus profond, comme si les cendres parlaient un langage muet. Au village, sa mère lui avait dit un jour que les ce

r les yeux lorsqu'elle sentit un changement dans

s elle

rang. Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules et son visage – grave, anguleux – semblait sculpté par le vent et les cendres. Le

int son

ne devait pas parler. Elle ne devait pas se fa

basse, mais puissante. Comme s'il ne parl

ête. Elle fit un léger ges

l semblait curieux, pas incrédule. Comm

était sa se

it simplement. Asha sentait qu'elle était évaluée non pas par son c

marcha jusqu'à la plus haute urne de l'autel

braises qui se souvenaient d'avoir été vivantes. « Ceux qui se taisent

l pa

'était arrêté de battre jusqu'à ce q

Sous

là, Asha ne

la couvrir. Mais le froid qu'elle ressentait ne venait pas des pierres :

es yeux. Elle n'avait rien fait pour l'impressionner. Elle

ait-i

que ça faisait d'être entourée de quelqu'un comme ça tous les jours ? Faisait-il parti

des feuilles séchées, un bol et une bougie noire. Le rituel était simple : allumer la boug

e qu'était la Mémoire Viva

e voix douce en elle. Pas des mots, mais quelque chos

vrit la double po

De n

devant lui. Il ne le tenait pas dans ses mains. Il était reten

atement. Mais elle sentit q

ore t

lluma la bougie comme on le lui av

rte de meilleures réponses

Puis son t

autorisent pas les esclaves à s'ap

t pas. Elle ret

s ont peur de

urs regards se croisèrent. Il ne la réprimanda pas. Il ne la punit pas. Il la reg

. Comme si une main invisible lui caressait la

la toucha pas, mais une traîn

si tu le nies. Et le feu, tôt

rut dans le passage latéral, la

à genoux,

rûle san

it-là, A

. Que chaque pas l'enfonçait davantage. Qu'une voix l'appelait

viens

on corps. Des traces de suie sur ses mains. Et elle

le commencement. Que quelque chose la reliait à cet homme, quelque chose au-delà de l'obéissan

Je le savais. Je le

invisible, ma

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