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Cendres murmurantes

Cendres murmurantes

Auteur: Sofia Barrios
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Chapitre 1 L'offrande des cendres

Nombre de mots : 1133    |    Mis à jour : 18/06/2025

reth n'apportait aucun espoir

ne cherchait à éteindre. C'était l'hommage au Grand Incendie, disait-on. Personne n

la hutte. Le visage de la femme, flétri par la fièvre et l'âge, était encore beau pour Asha, non pas pour ce qu'il montrait, mais p

, murmura sa mère. Ses

des compresses toute la nuit, mais la chaleur ne s'atténuait pas. Ni les herbes. Ni le

avait pas de larmes. Seulement de la cendre

s rituels comme

friss

yeux. Le soleil perçait à peine au-dessus des so

Mais elle n'avait pas eu le temps d'être une femme non plus. La pauvreté des

n but. Les robes étaient censées couvrir le corps, effacer les formes, annuler l'i

une main osseuse, et y tenait une tresse de c

dit-elle. Sa voix était pl

e son cou. Ressentant une brûlure i

tu es. Même s'ils

le front fiévreux et partit. Il n'

ne centaine de jeunes gens, tous de l'âge requis, tous

is. Certains disaient qu'ils étaient transformés en serviteurs du feu. D'autres, qu'ils étaient brûlés vifs en offrande pour alimenter la flamme sacré

it du pain. Des herbes. Du charbon. D

t pas un

t un m

traversa le ciel telle une plaie ardente. E

ée de cuivre. Son visage était recouvert d'un masque

toucher terre. Le Gardien s'arrêta devant les jeunes. L'air devint lou

savait ce qui se cachait derrière ce masque. Certains disaient que les Gardie

eu de la file,

ancha l'air comme un couteau. Elle

Lentement, il leva un

à l'unisson. Murmure

était

ntait. Elle marchait simplement, le suivant. Les pierres étaient brûlant

ant elle. Elle flotta. Elle vibra. Et s

uleur. Seulement un éclair, un bourdonne

les yeux, elle n'

s les entraill

raine, éclairée par des veines de magma qui coulaient le long des murs comme des rivières vivante

corps se mit à transpirer, son cœur battait fort. Mais elle

mmes au visage couvert de voiles cramoisis, et un vieil h

'une des femmes, comme si

la tête et se r

nait seule

rdonna le

e souvint des paroles de sa m

t le vieil homme. Tu s

pour offrande.

ne trembla pas. Elle étai

s de cendres parfumées et marquèrent son dos d'un symbole lumine

du lin sombre et un collier de

e de pierre. Avec trois autres jeunes femm

As

ui arriverait à la hutte. Aux h

cette souffranc

nelle brûlait au somme

ommençait à comprendre ce que si

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