img Là où poussent les ailes  /  Chapitre 3 La cicatrice sur le front d'Isabelita | 13.64%
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Historique

Chapitre 3 La cicatrice sur le front d'Isabelita

Nombre de mots : 1162    |    Mis à jour : 10/06/2025

rue pavée qui menait à la résidence universitaire. À la main, elle tenait une écharpe qu'elle avait tricotée elle-même – pour Isabelita – et, au fond d'elle-même, une inquiétude qui

sans écho. Pendant quelques secondes, il n'y eut pa

ge à moitié endormi, les cheveux en bataille, l'âme sur la

Que fais-tu

a jeunesse et la fatigue. Mais là, presque cachée par une mèche de cheveux, se trouvait la c

la permission. « Et je ne vais pas fermer les yeux. Je sais que tu

ilence, le souffle coupé. Sou

: La nuit

heures du soir, et elle revenait de la bibliothèque, la tête pleine de notes et les épaule

Elle hésita d'abord. Pu

rmura une voix ra

de crier, mais la peur la serrait comme un étau invisible. Elle voulut fuir, mais son cor

it passé en quelques secondes. Mais pour e

vrir la bouche susciterait davantage d'obscurité. Elle couvrit la cicatrice de ses chev

etrou

iculeusement rangé, comme si le désordre intérieur d

la fenêtre. Amelia posa les mains sur la

venue pour te juger, n'est-

. Elle joua avec le bord d'une tasse vid

a. Que si je l'ignorais, ça

a comme une co

-il passé,

uis, d'une voix basse mais ferme, elle commença à parler. De l'attaque. De la p

ang bouillir. Une colère – pure, protectrice – commença à monter du plus profond d'elle-même. Non pas contre Isabelita. Mais contre ce monde qui permet

s », dit Amelia avec un demi-sourire triste. « Mais tu sais quo

derrière

Tu ne l'as jamais été. Ça me fait mal de penser que tu as porté ça sans soutie

res. La culpabilité éta

as être faible. Que si j'en parlais à quelqu'un... tout s

de force que celle nécessaire pour aller de l'avant après une telle chose. Cette cic

'était pas un cri brisé. C'était une délivrance.

a serra. Elle la serra. Elles pleurèrent encore un

esse ent

l'espace. Mais avant de partir, elle s'arrêta sur le seuil. Isabelita l'observait, toujours

t. « Que cette histoire ne te marquera pas par ce qu'ils

avança vers sa sœur. Elle

appuyé sur son épaule. « Merci de ne pas m'avoi

demander de t'aimer

tude que l'amour – cet amour féroce – était plus fort que la peur. Pendant ce temps, à la maison, Gabriel se tournait et se retournait dans son lit, agité, et Tomás marmonnait des m

e blessure. La lumière à chaque

sabelita ne disparaîtrait jamais, au moi

à e

s l

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