pit
nde. Je ne suis pas d’accord. Au Sud, il existe des saveurs
yl’Marea, rappor
elà, l’océan scintillait sous le soleil d’été. Le prince Holen descendit de son cheval,
Kerythir est un lieu sacré qui ne peut être c
in sur l’épaule
s. Nous ne rester
s d’Atalaï. Le prêtre qui devait entretenir l’autel avait rejoint les Dieux Jumeaux depuis longtemps. En revanche, quelque chose de surprenant attira son attention. À ses pieds, une texture noire et sirupeuse reco
s y a
pendant une sec
nuit attire ces monstres dont tu as parlé, ne sommes-nous
curité ici. Nous ne sommes plus
rqué que le soleil se couchait déjà. Alors que l’obscurité reprenait ses droits avec l’arrivée de la nuit, l’autel, lui, s’illuminai
n ! cria le pri
gie disparaître. Défaillir. Le souvenir de l’attaque d’Atalaï s’imposa à lui et la panique enveloppa son cœur. « Ils arrivent», pensa-t-il. Il jeta un regard derrière lui. Malgré l’obscurité qui s’était installée, il percevait les Holens qui le suivaient, fuyant pour leur vie. À
rilan ? ch
à la selle de son cheval et en sortit une torche et un briquet, qu’il alluma à la hâte
, barrait son terne visage. Mais ce n’était pas les Holens qu’il visait, et Taryl ne le comprit que trop tard. Son cheval s’écroula sous lui, l’envoyant s’écraser quelques mètres plus loin. Il ne lâcha pas sa torche et se redressa d’une roulade. Ils ne furent pas tous si chanceux. Très vite, un second légionnaire fut englouti par les ténèbres. Les monstres tournaient autour d’eux, dansaient avec les ombres de leurs torches. Pris de panique, Taryl tenta tant bien que mal de tenir en retrait les créatures. Du coin de l’œil, il remarqua un mouvement et fit volte-face. Devant lui, à seulement quelques mètres, se tena
, repre
es esprits. Il fit un pas en arrière. Un deuxième. Alors
*
confié s’être déjà exprimé devant le roi et attendait, depuis, sa convocation. Il avait assuré vouloir les aider
le roi. Demain, à l’aube, une légion royale esco
n nom, le Kathy
ian et obtiendront des informations sur
alourdissait son cœur et le regard sévère du roi
? deman
senti qu’une expédition vers la capitale humaine
rer le peuple et garantir leur séc
e avait redouté cette décision. Quand elle se red
indre à la légion ? questio
pourquoi
e de Syl’Marea. Mon devoir est de protéger mo
ictions et sa force de caractère
faire quelque chose, puisque je le peux. L
i sou
olé, Lycia. T
e bouillait de l’intérieur. Puis, s
l’interpe
e était
*
capitale depuis le début de l’après-midi, mais il appréciait la pluie. Même si le pays Ho
s sa nature d’être libre, n’importe quand, n’importe où. Il s’arrêta devant une porte vitrée menant aux jardins couverts. Comme à chaque fois, l’aventurier en resta bouche bée. La serre n’était pas très large,
ne forêt tropicale comme il en existait tant dans le Sud, au-delà des terres désertiques et au bord de l’océan. Seules les grandes baies vitrées lui rappelaient qu’il s
me cher
evée sans que Dorian n’arri
der, Votre Altesse, répondi
a branche épaisse
onc passés
fontaine de l’aile Ouest, il
it un souri
ue je suis là… Ne b
it de b
y parvenir ? Cet a
aucune aventure ne
s feuillages épais. Bientôt, il perdit même Lycia de vue. Essoufflé, il arriva enfin à une branche assez
êtes presque, l’
’aidiez un peu, je pourra
quelques mètres de Lycia, ce qu’il redoutait arriva. Une prise s’effrita sous son pied gauc
on ! cria
calader un piton rocheux, la roche, lissée par les tempêtes de sable qui sévissaient dans cette partie du continent, lui avait glissé des mains et il avait perdu l’équilibre. Heureusement, le sable avai
pas finir comme ça», pensa-t-il. Mais sa chute ne dura que quelques millièmes de seconde. Pourtant, il eut l’impression de tomber pendant une éternité. Une longue branche soupl
avoir fait peur
allez
admiré la magie des Holens. Lycia possédait une immense affinité avec les Espr
Ne faites pas cette tête, L
is posa un air r
-vous ? questio
on frère n’est toujours pas revenu et il
pensez qu’
ttaqués. Je peux le sentir. La magie disparaît, chaque heure, chaque minute. Sans nos éléments, sans les Mindirs, nous ne serons jamais capables d
n de la princesse
vous abandonnerai pas.
emercia d’
s moins d’un aventurie
ête et détour
pas que le roi s’imagine que je me suis écha
lle passait d’une branche à l’autre comme si elle était aussi légère qu’une plume. Quand elle atteint la b
roche
u, son cœur se souleva. Mais, cette fois, il savait qu’il ne risqu
ant votre départ ?
cés au fond de sa gorge. D’habitude imperturba
*
premier jour au palais. Ils étaient devenus, depuis, très amis. Frères. Il l’avait suivi dans toutes ses missions et l’avait soutenu dans toutes ses épreuves. Il appréciait son sens de la justice et, bien entendu, sa compagnie. Combien de fois s’étaient-ils retrouvés en secret dans les rues animées de la ville, ou dans les arènes pour participer clandestinement aux combats ludiqu
ur course faisait danser les flammes des torches qui les éclairaient, mais celles-ci tinrent bon. « Il ne faut pas qu’elles s’éteignent», pensa-t-il. Il se souvint d’un soir, où son
Tu es si maladroit, je dois rester à tes côtés et m’as
rvé, un regard faussement offusqué sur le visage. Au fond, c’éta
semblaient s’être tenus à l’écart, repoussés par leurs torches, et l’arrivée du jour les avait fait fuir, mais pour encore combien de temps ? Non. Il fallait qu’ils trouvent une solution pour s’échapper. Il regarda autour de lui. Il n’avait aucune idée d’où ils se trouvaient. Tout
cria-t-il à l’un des l
a profondeur, il devait être énorme. Le chevalier réfléchit. C’était peut-être la réponse à leur problème. S’ils arrivaient à énerver suffisamment le Traceur pour qu’il s’attaque aux monstres, alors ils pourraient gagner
ercée dans la forêt. Avec, au centre de la petite plaine, un haut piton rocheux. Une fente de trois mètres de large perçait la roche, laissant apparaître une tête écailleuse endormie. Fill jeta un œil en arrière. Malgré la brume, il sentait une présence derrière lui. Les monstr
a-t-il. Quand il se réveillera, séparez-vous en deux groupes, de chaque côté
n regard sur ses futures proies. Alors que Fill s’attendait à le voir attaquer, il n’en fit rien. À la place, il poussa un rugissement terrifiant qui fit trembler les arbres et