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Historique

Chapitre 2 L naissance de l'héritier

Nombre de mots : 1767    |    Mis à jour : 11/09/2021

n même temps, elles attendaient le

Cette fois-ci en moins d’une semaine il encaissa la colossale somme de vingt - cinq millions de francs de dots. Toutes ces tr

trente millions de francs CFA, grâce à la naissance de

e des hé

jusqu'à vingt femmes pour avoir un héritier, il le ferait, il allait remporter le prix du prestige. La résolution était prise. Un fils lui

a cabane le bébé en mains, il était très heureux. Après les rituels, il entreprit d’organiser une grande fête pour l’arr

Elle était bichonnée et vénérée par toutes les autres. Son époux était toujours dans sa cabane, oubli

etés en ville. Plusieurs jolies sandales q

aimait beaucoup. Pour eux, elle était la plus belle de toutes. Mais depuis l’arrivée du garçon,

et lui posa quelques questions qui

ne vient plus me pren

é pour l’instant, mais bientôt

s aller le retrouve

Il est le seul à venir ici, l’in

Tu ne peux y al

demme

quoi m

s patiente, plus tard tu les appréhenderas. Sais –tu que les filles n

pas juste ! Est-ce mauvai

le est différente d

aisis pas

que tu veux

entre une fill

le est formée pour être femme au foyer et rien d’autre. De plus, une fille n

s pas toujours

questions. J’ai l’impressio

unal ? C’

Attends d’être gran

ux comp

er dehors, tu

qu’une fille ne traîne

retirer quatre mes

i ma

, sa maman et les habitants de l

stesse l’émouvait, elle souhaitait vivement qu’elle puisse la saisir sans poser des questions. La maman essayait de la persuader, toutefois elle oub

dis déjà et bientôt tu ir

i ma

apprendre les

s manières ? - Etre un

ise femme au foyer ? -

ujours avec l

accouché d’u

re une bonne épouse, je

tes questions. Aide maman à pr

an à porter de l’eau, à faire la va

s pieds dans la cabane de sa mère. La petite était tourmentée, elle se demandait

e était vraiment rose : une fois de plus, elle honora son époux en enfantant un autre garçon. Monsieur Balis en fut comblé. Cet

ilège qu’aucune femme n’eut eu en ét

la terre et la nature : elle accoucha des triplets, trois beaux garç

étaient bien rangées quelque part dans un coin

t intimidées en les rendant vertes. Celles qui avaient eu le courage d’aller à la seconde grossesse pour les unes et à la troisième pour les autres, avaient récidivé une fois de plus le déshonneur d’aligner des filles. D’a

t chez toutes celles (ses coépouses) qui avaient besoin d’assistance dans leur hutte respective pour donner un coup de main. Elle et Kaliba devinrent proches, si proches que leur amitié et

ous scol

papa décida d’inscrire celui – ci à l’unique école de la localit

ne point les scolariser. Lorsque le futur époux versait la dot à la naissance, il décidait de la scolarisation ou non de s

ose. Celle qui avait le privilège d’aller à l’école, si on peut le dire, elles y allaient deux jours sur cinq et une année sur trois, puis s’arrêtaient là. Elles arrêtaient carrément les classes avant d’atteindre le cours moyen pre

ts, à prendre parfaitement soin de son futur mari et surtout à faire l’exploit de l’honorer en

nt supérieure aux autres femmes, pas seulement vis – à – vis de ses coépouses, mais également de toutes les femmes incapables de donner un garçon à leur mari. Elle était enjolivée par so

nes femmes de 25 et de 27 ans qu’il avait déjà dotées depuis longtemps. D’après les coutumes du village, elles étaient déjà considérées comme vieilles en entrant dans un foyer. Généralement, les filles s

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