ur mesure, leurs rires et conversations légères résonnant sous les voûtes décorées d'or. Tout dans l'atmosphère respirait le luxe et la sophistication

ntention de la boire. Son sourire était mécanique, ses salutations courtoises mais dépourvues de chaleur. Il se sentait comme un acteur dans une pièce dont il détestai

armi les convives. Elle incarnait tout ce que l'on attendait d'une future épouse dans leur monde : l'élégance, la discipline et la maîtrise de chaque regard ou geste. Alexis

des banalités, mais il n'y avait jamais eu entre eux cette étincelle, ce lien invisible qui unit deux âmes. Pourtan

l'estrade où leurs familles l'attendaient. Les invités se regroupèrent autour d'eux, curieux d'assister au moment clé de la soirée. Lucien et Béatrice Dorian

s, et posa une main légère sur son bras, comme si elle pouvait ainsi sceller leur sort. Alexis se força à lui sourire en

e. Le bijou, transmis de génération en génération dans la famille Dorian, était une bague en or ornée d'un diamant ancien. Sa mère l'avait portée autrefois, et av

is quelque chose dans ses yeux brillait – une lueur de satisfaction peut-être, ou une certitude inébranlable que tout cela était inévitabl

Les invités se réjouissaient bruyamment, soulevant des coupes de champagne en leur honneur.

La pierre scintillait à la lumière des lustres, comme pour souligner l'importance de ce moment. Mais tout ce

uel et du devoir familial. Chaque mot sonnait faux aux oreilles d'Alexis, comme une leçon apprise par cœur, vidée de toute sincérité.

ser. Alexis descendit de l'estrade, l'esprit engourdi. Claire restait près de lui, échang

n ? » murmura-t-elle en se

omment pouvait-il expliquer ce qu'il ressentait sans briser l'

s'il flottait en dehors de son propre corps, observant la scène de loin. À plusieurs reprises, il crut apercevoir, à travers la foule, une s

ourmenté. Mais à chaque fois qu'il croyait la voir, une étrange sensation l'envahi

une balustrade surplombant les jardins illuminés. Le vent frais caressait son visage, mais il ne pa

vec une douceur feinte, ou peut-être sincère – il n'en savait rie

les épaules. «

ue ce n'est pas ce que tu voulais. Mais je crois qu

ssi prisonnière que lui, ou jouait-elle simplement son rôle à la perfection ? Il

, murmura-t-

ourire avant de s'éloigner, le

évu, mais au fond de lui, il savait qu'il ne pourrait pas continuer ainsi. Il avait accepté ces fiançailles parce qu'il

ère fois apercevoir cette femme mystérieuse, au loin, près des jardin