Argyll and

T120. Michel le suivait en conduisant une Norton ES2 qu’il avait choisie dans le garage, il affectionnait ce type de véhicule et le vrombissement des moteurs était pour lui une agréable mélodie. Plus

lancs indiquaient aux humains qu’ici était le royaume toujours immaculé de la nature qui laissait entrevoir son âme en cette occasion. À plusieurs reprises, ils longèrent également les fameux lochs, lacs calmes entourés de collines et de forêts, une fée, aux cheveux couleur de feu, les gardait peut-être encore. Peut-être, cet être fantastique se dissimulait ou s’évapo

une construction d’un âge certain, fait entièrement de pierres sur lesquelles l’usure du temps se laissait facilement deviner. Il pensa tout d’abord à un petit château, car une sorte de tour carrée à créneaux semblait se détacher de la structure. Glenn lui fit signe de la main de se garer sur un parking où se situaient déjà quelques voi

faire découvrir ? demanda Michel

s aujourd’hui, bien qu’elle soit magnifique. Suis-moi, dit Glenn e

croix en pierre qui la couronnait les observait. Ils se retrouvèrent alors en face de l’église, dont la façade était percée en son centre d’une fenêtre aux vieilles boiseries. À droite et à gauche, à hau

lpable n’était rien en comparaison de ce qu’allait ressentir Michel en découvra

tude de tombes plus âgées les unes que les autres. En arrière-plan s’étendait la plaine verdoyante, parsemée de collines, allant se perdre plus loin que l’horizon. Une croix celtique s’élevait fièrem

prise ! s’ex

laisse pas indifférent, dit Glenn en

autant de sépultures dan

t au XIIIesiècle, les plus récentes au XVIIIesiècle. S’il y en a tellement, c’est que le lieu

elque chose parmi les innombrables dalles q

n l’Écossais. Voilà ce qu

ient simplement les contours d’une épée qui était gravée dans

is voir de particulie

i une preuve de la présenc

questionna Mich

t pas la dalle, répliqua Glenn, ma

si bien être la tomb

s qu’un seul, répondit Glen

mmen

vre bien les yeux, il y a d’autres i

rès observation, Michel fut frappé en reconnaissant par endroit, gravé à côté des armes ou motifs propres aux familles et aux clans des morts, des symboles

tait pourtant pas encore née, et ce au vu de l’âge des sépultures. Tout cela est très intéressant, mais nous savons qu’une ébauche de franc-maçonnerie

bien sûr

, cherchant le moindre signe qui pouvait l

ombes marquées d’une

Bi

certains

lles de chevaliers-templiers. Mais d’abord, une petite mise en contexte s’impose. Les plus anciennes sépultures datent d’environ 1300, l’époque où faisait rag

tout est cl

de de l’Écosse pour l’aide que les chevaliers apportèrent dans la lutte pour la liberté. Il fallait donc que ce soit sur le domaine d’un noble de confiance, proche du roi et d’une dignité certaine que cela eut lieu. En 1296, l’intendant de Kilmartin et du Loch Awe, un grand lac à proximité que nous avons vu durant la route, était Sir Niall Mac C

que la proximité de Robert Bruce et Neil Campbell explique

Je ne suis pas le seul à avoir enquêté sur cet endroit et ce motif de l’épée

us important qui te fait dire que ces tombes appartiennent à des templiers ? L’anonymat

tité ne figure sur la dalle funéraire infirme cette théorie. Mais l’anonymat en plus de l’épée en accrédite une autre, celle des templiers, partout en Europe, leurs sépultures sont

exion, répondit Michel qui commençait réellement à voir l’intérêt de ce

donc s’il est présent ici, c’est qu’il fut importé. Enfin

’y avait rien d’autre… Qu’est-ce qui lui échappait et qui était pourtant sous ces yeux ? Rien ! Il n’y a

le chrétien sur ces to

ne marque religieuse et, en ces temps, les seuls qui ne pouvaient

hel. Et c’est l’accusation que portèrent Philippe le Bel et le pape Clément V

rends mai

ut le monde n’a pas un esprit aussi ouvert que le mien, surtout lorsqu’il s’agit de remettre en cause l’histoire officielle et acceptée par le plus grand nombre. D’autant plus que la théorie que tu avances consiste en beaucoup de conjectures. Ne te méprend

us le rencontrerons à nouveau et pour ce faire nous devons d’abord enfourcher les motos pour nous rendre