img Nous vivons que pour ça  /  Capítulo 1 Partie | 4.76%
Télécharger l'appli
Historique
Nous vivons que pour ça

Nous vivons que pour ça

Auteur: Diamilakoné
img img img

Capítulo 1 Partie

Nombre de mots : 2455    |    Mis à jour : 04/08/2021

l se distinguait à mes yeux par le sérieux de son travail. Attentif dans l'amphithéâtre, sérieux pendant les chahuts, mais toujours ent

j'avais de lui et de ma détermination à faire son bonheur. A faire son bonheur malgré lui s'il le fallait. Il s'endormit. Je me décidai. Pyjama enlevé, nue comme un ver, je me glissai vers sa moitié de lit. Et, pour la première fois depuis des mois de cohabitation, j'osai! Dans le noir je repoussai drap et couverture, touchai le corps abandonné au sommeil, passai la main sur la poitrine, sur le ventre, sur les cuisses. Robert émit un grognement sourd. J'approchai ma tête de la sienne, glissai une main sous la veste du pyjama, caressai cette poitrine au poil rare d'éphèbe, lentement, calmement, en large, en long, avec des arrêts sur les tétons si peu développés ou dans le creux du nombril. Robert soupirait d'aise dans son sommeil, ronronnait comme un matou heureux des caresses. Avec le temps mon audace crût et je ne pus résister à l'envie d'embrasser, d'embrasser vraiment celui que j'aimais. Ma bouche trouva la sienne, mes lèvres se collèrent aux siennes tendrement -Quoi? Qu'est-ce que c'est? Il avait sursauté, ses mains remontaient mais se heurtèrent aux courbes de mes seins. Il parvint toutefois à allumer à tâtons une lampe de chevet. -Laure, que fais-tu? Tu avais promis -Robert je t'aime et je n'en peux plus de te voir souffrir à cause d'un complexe d'infériorité. Je serai ta femme, nous serons heureux. Aime moi et tout ira bien. J'insistais, je m'avançais peut-être. Mais en cet instant j'étais sincère. Je me sentais investie de la mission de lui rendre confiance en lui et de le rendre heureux en chassant ses doutes. De plus je venais de prendre une initiative et, reculer maintenant, c'était l'échec définitif pour moi et surtout une blessure profonde pour lui dont il ne se relèverait jamais, du moins était-ce ce que je pensais alors. Plus jamais il ne me laisserait l'occasion de relancer cette tentative. Il faudrait un miracle pour qu'une autre pût arriver avec lui au stade où nous étions. Nue, dans son lit, penchée sur sa bouche, c'était maintenant ou jamais. Alors je repris sa bouche sous la mienne, coinçai sa tête d'une main pour lui interdire un retrait, ouvris sa veste de pyjama, dégageai sa poitrine et frottai doucement les pointes de mes seins moelleux sur ses pectoraux. Il était chaste, presque prude, mais trop gentil pour me repousser brutalement. Je prolongeai ce baiser et arrivai à penser qu'il ne lui déplaisait pas vraiment d'être un peu bousculé par moi, de m'embrasser et d'avoir enfin un contact plus intime et charnel avec la fille qui partageait son lit. Car il était assez fort pour me renvoyer d'une pichenette sur mon oreiller. Et depuis la surprise de son réveil, il était comme paralysé, me laissait oublier mes promesses vertueuses et me livrer sur lui à un ballet de caresses et à une profusion de bisous sur sa face avec retours fréquents sur la bouche. Quand ses deux mains se refermèrent au milieu de mon dos, je sus que je venais de gagner. Comment vous dire mon bonheur de me sentir acceptée et serrée sur mon aimé. Oh! Le timide. Chaque baiser rendu, chaque caresse sur ma peau faisait l'objet d'une demande faite de ses yeux, chaque geste avait besoin de mon accord souriant et heureux. Peu à peu Robert se détendit, sourit, commença à explorer mon visage, mon torse, mes seins que je soulevais pour accueillir enfin ses gestes tendres et prudents. Il sut les choyer, les embrasser et les émouvoir. Ses doigts apprenaient mon dos jusqu'à la taille, mes hanches, mes épaules. Je riais, il riait. Ouf, j'avais craint le pire, le danger était écarté. Il connut de nouvelles hésitations que je tuais à la source en me montrant déterminée quand ma main franchit la ceinture du pantalon de pyjama. Le geste, bien que nouveau pour moi, fut accompli rapidement et fermement, je tenais déjà dans ma main un peu tremblante le sexe de Robert, ce sexe cause de toutes ses reculades, ce sexe qui le condamnait, selon lui, à une vie sans amour, sans relations charnelles. Tout chaud, palpitant, l'oiseau était prisonnier, retenu, rendu! Je n'avais pas d'éléments de comparaison, il était là, je l'avais, il était à moi et je n'allai plus le lâcher. Ca méritait bien un nouveau baiser un peu chaud et fou de joie. Cela valait aussi la récompense immédiate que j'inventai sur le champ, sans préméditation, avec innocence: pour mieux voir, examiner et connaître ma prise, j'en approchai ma tête en pivotant sur mes genoux. Alors que je me débattais pour baisser le pyjama, je mis sur le nez ou sous les yeux de cet amour de garçon mon sexe tout neuf de jeune vierge. La lampe de chevet répandait une lumière douce mais suffisante pour lui permettre de voir mon abricot fendu et il fit: - « Oh! C'est beau ». C'était court, le compliment m'alla droit au cœur. En même temps je déposai u

Télécharger l'appli
icon APP STORE
icon GOOGLE PLAY