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Braquage posthume

Braquage posthume

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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1066    |    Mis à jour : 23/10/2023

matin, pensa-t-il. D’autant plus que la veille, il avait un peu trop arrosé le départ à la retraite d’un collègue de travail, et que la soirée s’était terminée très tard, ou plutôt tr

lo » qui paraissait venir d’outre-tombe tant son état était comateux. Heureusement, la voix à l’autre bout du fil était beaucoup plus claire et les phrases

de ne plus retourner à l’école. C’est pourtant ce qu’il devait faire une semaine par mois pour suivre les cours professionnels. C’était sans doute pour lui la partie la plus désagréable. Cependant avec beaucoup de persévérance et quelques coups de pied aux fesses donnés par le patron, trois années plus tard, Jean-Loup obtint son CAP. Le patron ravi l’embaucha aussitôt, et Jean-Loup travailla à la boucherie jusqu’à son service militaire effectué en Allemagne. De cette période, il n’a gardé que le souvenir des tavernes à bière et autres clandés où un soir de débauche il était devenu un homme. Plus sérieusement cette fois, il avait passé tous ses permis de conduire, ce qui lui permettrait peut-être plus tard d’agrandir ses horizons professionnels une fois revenu à la vie civile, et puis aussi de se débarrasser de sa vieille mobylette qui lui servait de moyen de locomotion. Son service militaire terminé, il revint vivre avec sa maman, mais ne retourna pas travailler à la boucherie, il se fit embaucher dans une grosse entreprise de pompes funèbres comme chauffeur, et porteur. Ce qui lui faisait souvent dire « Avant je bossais dans la viande fraîche, aujourd’hui je suis dans la viande froide ». De cet humour douteux, il en abusait souvent, et cela pouvait choquer certains qui ne le connaissaient pas ou peu. Un jour, il était passé prendre une de ses conquêtes à la sortie de son usine, avec son véhicule de service, autrement dit un corbillard. Le gag n’était pas passé inaperçu, et chacun avait apprécié à sa façon. Certains étonnés, d’autres morts d

maman ainsi que de la vielle Renault cinq qui se trouvait dans le garage et qui n’avait pas vu la route depuis des lustres. S’il ne roulait pas sur l’or, Jean-Loup avait de quoi vivre décem

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