Présentation e
Ça se comprenait aussi. La location est une chose difficile. J'prie que vous ne découvriez jamais cette pression. Même si nous sommes croyants, il nous arrive à se poser des questions sur l'existence de Dieu. Je me demandais pourquoi nous ? Pourquoi, je ne peux pas avoir ne serait-ce que 2.000F à donner à ma maman ? C'était compliqué de mon côté, trop compliqué même. J'avais honte de demander le petit déjeuner. Je me réveillais et j'buvais du café qui était déjà prêt. J'avais dit à maman de ne plus m'acheter du pain que j'allais me débrouiller. Mais comme vous le savez, le cœur d'une maman est tellement grand, que même si elle devait se sacrifier, elle le fera pour le bien de ses enfants. Le pain était toujours dispo à la maison. J'postulais de gauche à droite des boulots sans succès. Lassé d'attendre, j'ai enchainé les petits boulots pour aider mes parents surtout ma maman. Durant tout mon cursus scolaire et universitaire, j'ne voyais qu'elle. Par son courage, elle a su m'accompagner. Je ne pourrai jamais payer le 1/10ème des efforts de ma maman. Je ne peux que prier pour qu'elle ait une longue vie. Je ne me décourageais pas, chaque matin, j'faisais le tour des sociétés à pied pour déposer mon CV. La chance ne me souriait toujours pas. Je me suis lancé enfin dans la vente du café Touba et des beignets. Alhamdoulilah, j'parvenais à économiser un peu d'argent qui m'aidait à donner la dépense quotidienne. Comme on le dit au Sénégal «Yalla dou téthie bountou téthie palentère (Dieu ne fermera pas toutes les opportunités)». J'avais dit à maman d'économiser son argent pour payer la location de la maison. Quant à la dépense quotidienne, je m'en chargerai. Elle était trop contente et formulait des prières. J'sortais chaque jour à 6h du mati
les à ma fille. Ne me dit pas que tu es amoureux de ma Néné chérie ». J'souris et j'ai avoué sans tourner autour du pot. « Mère Nabou, je ne vais pas te le cacher. J'suis tombé sous le charme de ta fille. J'aimerai bien l'avoir comme femme. C'est la première fois que j'ressens ce genre de chose. J'suis novice sur ce domaine. Quand j'vois ta fille, je ne sais plus quoi faire. J'veux qu'elle reste là pour toujours. Je ne veux pas rentrer quand je t'accompagne. Tu as donné une bonne éducation à ta fille. Sa sagesse, sa simplicité, sa douceur, sa piété, sa noirceur et surtout son éducation m'ont vraiment séduit ». Elle ne cessait de sourire « Waouh, tu ne blagues pas. Les étoiles sortent de tes yeux. Hey, tu n'es pas devant Néné, j'suis sa mère. On dirait que tu es devant ma fille. Ça saute aux yeux que tu es vraiment amoureux mais le dernier mot ne me revient pas mon fils. Toute maman rêvera surement d'avoir un beau fils comme toi. Tu es travailleur, responsable et bien éduqué aussi. Je te demande de lui faire ta demande directement. Je ne vais pas m'initier dans sa vie privée. Elle est certes ma fille mais je ne m'abuserai jamais de son respect envers moi pour peser sur sa décision. J'préfère qu'elle prenne sa décision toute seule. Elle accepte tout ce que je lui demande mais je ne vais pas en abuser. J'ai toujours rêvé de voir ma fille, choisir son propre mari. A l'avenir, elle ne pourra pas m'en vouloir. Il faut juste suivre derrière cette nouvelle génération. J'espère que tu me comprends. Personnellement, tu as mon autorisation de discuter avec ma fille. J'suis une femme jalouse et j'ai toujours veillé sur mes enfants. J'ai une confiance ave
plus motivé. Elle était devenue ma source de motivation. A la descente, je les accompagnais tous les deux chez elles. Sa maman nous devançait et nous suivions derrière. Une complicités' est nouée entre nous. J'ai senti qu'elle ne pouvait plus se passer de moi. Parfois, j'faisais exprès en parlant d'une autre fille. J'sentais de la jalousie dans ses propos. Ne pouvant plus jouer au chat et à la souris, un mois après ma déclaration, elle me fait sa propre déclaration « Chérif, j'ai pris le temps nécessaire pour penser à ta proposition. J'sais que j'suis allée trop vite en refusant ta demande. Avec toute franchise, j'veux être ta copine. Si tu tiens toujours à ta proposition ». Je n'ai pas cherché à jouer au dur « Néné, je t'aime beaucoup plus qu'avant. Tu ne sais pas l'honneur que tu me fais en acceptant d'être ma copine. Je n'ai jamais cessé de penser à toi. Malgré mon amour, je ne pouvais pas me permettre de te déranger tout le temps. J'ai préféré garder le silence pas parce que ça ne me tenait pas à cœur mais parce que je n'aime pas déranger. Sache que je ne te décevrai pas et j'serai à la hauteur de tes attentes. J'veux une relation sérieuse qui pourrait aboutir au mariage si tu n'es pas prête, tu me le dis et on arrête sans même commencer ». Elle me sourit, j'pouvais admirer cette déesse qui sera désormai
ations resteront les mê