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Historique
À la lumière du bonheur

À la lumière du bonheur

Auteur: CELANIE
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Chapitre 1 Chapitre 01

Nombre de mots : 3609    |    Mis à jour : 21/02/2023

OL

avail que j’ai accompli. Je me dirige vers l’arbre où j’ai laissé ma ration de la journée et je m’assieds. J’ouvre mon plastique où se trouve mon plat de nourriture. Je l’ai réchauffé le matin avant de me rendre ici. Je fais ma petite prière. Au moment de mettre la cuillère dans ma bouche, je ressens une douleur qui m’

re lorsque mami Marie

i je sais q

n enfant tu me

en me retour

t je vois dans les siens

quoi en la faisan

mi :

lorsque tu es comme ca, tu m’i

ait les cents pas

me donnes des

’assied face à moi. Elle prend mes d

ami tu me

à me parler en

e réveille bien et personne ne sait ce qui se pass

sion. J’ai l’impression qu’i

rles mami

mbo Philoména, une voisi

a quoi comme problème i

rte. Tes parents ont fait un ac

uoi ? en m’affa

j’ai vu hier après midi avant leur voyage vers la capitale politique m’ont laissée ainsi ? J’éclate

toi ma fille. Tu v

ous m’annoncez que je suis orpheline d

viens de perdre mon fils, celui qui est

mes bras en essuyant ses yeux. Dans mon fort intérieur, pour

s en sortir. Le Seigneur nous

s parents. Nous sommes venus en congé chez mami et ils ont dû voya

force de manger car ces souvenirs pèsent dans mon esprit. La vie doit continuer e

lle Jenny

PIT

t unique et elle ne connaissait pas assez bien la famille de maman. Elle a estimé qu’il était judicieux que je reste avec elle pour qu’elle m’encadre. Mami m’a toujours dit que c’est à travers l’école que je me ferai une place dans la société. Avec le peu de moyen que nous avons, je suis obligée de prendre la route tous les matins avec d’autres camarades pour que le chemin ne soit pas long pour moi. Elle me fait une gamelle pour le repas et je me satisfais de cela. Elle n’est que cultivatrice et c’est avec les fruits de no

rentre avec du manioc pour faire la sauce de fian (d’arachides). La maison est constituée de quatre chambres mais nous occupons juste deux grand-mère et moi. Je me dirige directement à la cuisine où j’apprête le repas. Lors

alors tu m

est mon amie dep

jours été peureuse

à ! Tu vas laver les hab

réfléchis en l’envers. Après avoir travaillé le matin au

uisque je te vois avec un seau. En tous cas, d

. Pas moyen de faire le ka

is obligée de

ce que j’ai

travaillé aux champs aujourd’h

e : a

ez vous au terrain de football. Pendant les vacances, les jeunes de la ville viennent se défouler à travers des matchs et autres

: mami

e : …

ur le lit. Je me dirige vers ma chambre pour me changer. Je suis prête pour

t’ai cherchée

derrière entrain

le bois mami ? tu ne compre

je m’habitue à quan

là non ? ce sont les tâches

pour faire honneur à tes parents qui te regard

core ? je voulais rejoindre

ndrai jamais, vous les jeunes. Je te parle de ton

a cuit sur mo

: que d

: ri

s le village. Mon grand père est décédé très tôt. Par conséquent elle a dû se battre pour élever papa. Elle a dû se s

: Tu sais que je me fais de plus en plus vieille

ins) : mami ne dis pas ce

mains) : je suis juste r

t pensive et reprend la parole a

oie de le faire parce que rien ne me dit que tu aurais été traitée de la même manière que si tu avais été ailleurs. Tu viens de réussir à ton examen et il faudrait que tu continues tes études. Ce n’est pas

t je sens que ce qu’elle va me

s scolaires. Il a toujours prit de tes nouvelles. Lorsqu’il a demandé à ce que tu ailles poursuivre tes ét

’objet de la causerie. J’ai mal e

, je suis une lourde charge pour toi pour qu

s pas comme cela.

ter avec toi. Je suis bien ici. Je ferai tou

empe. Tes parents auraient voulu le meilleur pour toi et tu dois penser à eux en posant chaque acte

Depuis que papa et maman sont morts, nous sommes restées que deux. Me dire que je vais la laisser, ca me fait mal au c

s y en se levant et en me p

à cache cache avec papa et que maman me faisait des chatouilles sur tout le corps. Je suis plongée dans mes pensées. Je revois défiler mon enfance passée dans ce village. J’y ai passé toute ma vie ici et je dois malheureusement le quitter pour

repas tellement suis angoissée à l’idée de n’avoir aucun repère dans les prochai

maman comme

es toujours près de

suis obligée d’aller

verras tu seras b

pas mais elle se fait énormément de souci pour toi à l’idé

toute honteuse) : c’est

laquelle tu devrais

nt dans ses bras)

autour de moi. Où

uniquement quand je suis en pleine réflexion. Quand je repense à ce qu’ils m’ont dit, je me rends compte que mami ne veut que mon bonheur. Qu’ell

moins, je profite au maximum des moments avec Mami et Marcy mon amie, ma sœur de cœur. Nous avons pleuré lorsque je lui annoncé mon départ pour la vill

x lumières de la ville. Le matin, grand-mère m’a réveillée assez tôt pour que je m’apprête et que je ne rate pas le premier véhicule. Je suis sortie de la chambre en laissant errer mes ye

: Jenny

l’appeler de cette façon lorsq

faisait longtemps que tu n

:………

: tiens le sac que j’ai mis d

nam ngon (met de pistache) et a mis aussi des prunes. Je prend

nd-chose à te reprocher, tu es exemplaire. Ne te laisses pas détourner par la vie de la

on visage. Ma grand-mère a joué le rôle de maman depuis sa mort. Elle m’a donné beaucoup d’affection. Elle compte

est assez nanti. Je ne pense pas que tu auras des problèmes de ce côté. Je ne le connais

. Meuma merci pour tout ce que tu as fait pour moi et continue de faire. Sans toi, je ne sais pas ce que je serai de

ux partir en paix. J’ai c

s’arrêter pour conduire les gens à Yaoundé. Je ne voulais pas me détacher d'elle tellement ce départ m'attriste. Ce sont les klaxons du chauffeur qui m'y ont obligés. Ses petits yeux sont rouges mais elle veut

un instant et peu de temps après j’ai senti du mouvement. J’ai vu des passagers rangé leurs affaires et j’ai compris que nous étions arrivés. Mon oncle devrait m’attendre à la gare routière. Ca faisait trois ou quatre ans que je ne l’avais pas vu. J’espère que je n’aurai pas de mal à le reconnaitre. Je suis la dernière à sortir du car. Regardant à droite et à gauche, je ne vois

e le reconnais, c’est lui. Il est avec une fill

t tu ressembles tellement à ta mère.

temps, ma cousine a gardé son calme et son vi

ther. Vous avez le même âge et j’e

tonton bo

ion est dense et il y’a assez de bouchons. La ville est bondée de monde. Des taxis klaxonnent par ci et par là. Mon oncle me fait comprendre qu’on habite le quartier Olezoa et qu’il m’a inscrit au Lycée

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