Erreur Judiciaire

Vous êtes t-il déjà arriver d'être condamné(e) injustement pour un crime que vous n'aviez pas commis ? Sûrement Non. Ce roman parlera d'une histoire d'amour née d'une erreur judiciaire entre McKenzie Sawyer et le célèbre pianiste Damon Sinclair.

Est-ce que ça vous tente de lire cette histoire ? Si oui venez découvrir la belle romance qui se déroulera dans la ville de Manathan.

McKenzie Sawyer, une femme assez banale à qui la vie lui souriait sera condamnée pour tentative de meurtre et écopera d'une peine maximale. Le séduisant Pianiste Damon Sinclair viendra à son secours en témoignant en sa faveur pour qu'elle soit libérée...

Chapitre 1

Damon se leva immédiatement du siège qu'il occupait lorsqu'il entendit le bruit de la poignée de porte actionnée. Cela faisait plus d'une heure qu'il s'impatientait dans ce bureau à attendre le retour du juge. Alors que ce dernier retira son manteau, Damon reprit son siège.

— Quel miracle que vous soyez en ce moment dans mon bureau et en pleine forme, déclara le juge en esquissant un sourire.

Damon se carra contre le dossier du siège en adressant également un sourire au juge.

— Et dire que trois semaines plus tôt, votre famille envisageait de vous débrancher et d'entamer les funérailles. C'était un miracle lorsque vous en êtes sorti.

— Oui. Toutefois, j'étais choqué d'apprendre que je luttais contre la vie et la mort pendant plusieurs mois.

— Je comprends Cette femme qui vous a tiré dessus, j'ai veillé à ce qu'elle finisse ses jours en prison. Elle s'obstine toujours à clamer son innocence bien que toutes les preuves soient contre elle, dit-il en poussant un rire moqueur.

— C'est justement pour ça que je suis ici, Mr le Juge. Cette femme a bien raison de clamer son innocence puisqu'elle n'est pas celle qui m'a tiré dessus.

— Comment ? S'exclama le juge.

Il se redressa de son siège tandis qu'une surprise se peignit sur son visage.

— Vous avez condamné injustement une innocente. Cette femme n'est aucunement coupable.

— Comment pouvez-vous me dire une telle chose alors qu'on a retrouvé ses empreintes sur l'arme du crime ? S'écria le juge.

Damon essayait tant bien que mal de rester impassible face à cette déclaration. Des empreintes sur l'arme du crime ? Avaient-ils osé se baser uniquement sur ces empreintes pour lui coller perpète ?

— Vous devriez immédiatement la libérer, il exigea en abattant son poing sur la table.

— Impossible, lança le juge. Nous n'allons pas nous baser sur les paroles d'une personne qui vient à peine de sortir du coma et qui n'a sûrement pas les idées claires. L'arme du crime portait bel et bien les empreintes de cette femme et cela suffisait pour en juger qu'elle était bien l'auteur du crime. De plus, lorsqu'on l'avait arrêtée, ses mains étaient tachetées de sang. Le vôtre !

— Puisque je vous dis qu'elle ne m'a pas tiré dessus, s'agaça Damon. Quand cette femme m'a vu agoniser sur la route, elle a accouru pour tenter désespérément d'arrêter l'hémorragie. Je ne comprends pas comment diable ses empreintes ont pu se retrouver sur l'arme étant donné que je sais qui m'a tiré dessus. Ce n'est pas elle, Mr le juge.

— Ah oui ?

— Bon sang ! Que faut-il dire de plus pour que vous me croyiez ? S'énerva Damon au point de perdre son sang froid.

— Celui qui vous a tiré dessus par exemple.

— Mickaël Blake, lâcha-t-il en se frottant le front.

— Vous êtes bien sûr ? Fit le juge qui avait du mal à le croire. Vous faites sûrement erreur, non ? Après tout, vous avez passé plusieurs mois dans le coma et cela pourrait affecter…

— Une partie de mes souvenirs ? Compléta Damon d'une voix sarcastique. Je me souviens très bien des événements de cette nuit et je peux vous assurer que c'était bien lui qui m'avait tiré dessus. Rendez-vous compte que cette femme paye pour le crime de ce fils de pute ? Maintenant que vous connaissez l'auteur du crime, j'espère que vous agirez vite pour le mettre derrière les barreaux. Et cette femme bénéficiera des dédommagements pour chaque jour passer en prison. Je veillerai à ce qu'elle en reçoive bien plus, Mr le juge.

— Vous pensez réellement que ce serait bien plus facile ? Il n'y a aucune preuve contre Mickaël Blake. C'est votre parole contre la sienne. Et si réellement cette femme est innocente comme vous le dites, rien ne pourrait la faire libérer à condition que le fils du député avoue son crime et je doute fort qu'il le fasse.

Damon lâcha un soupir d'irritation. La main plaquée contre son front,, il fit les cents pas de la pièce tout en réfléchissant. Le juge avait raison. C'était sa parole contre la sienne et il était certain que ce Mickaël n'avouera jamais son crime. Ce qui lui rendra la tâche bien plus difficile. Il se sentait déjà assez mal que cette femme subisse une lourde peine à cause de lui.

— Vous êtes bien le juge, non ? Lâcha-t-il subitement. Vous avez bien le pouvoir de faire la justice et de défaire l'injustice.

— Mr Sinclair…

— Combien voulez-vous pour faire libérer McKenzie Sawyer ?

— Vous êtes en train de m'acheter là, siffla le juge. Êtes-vous bien conscient que je pourrais user de mon pouvoir pour Vous…

— Je vous arrête. Je ne suis sûrement pas le premier à vous proposer de l'argent pour un service. J'espère que cette somme vous motivera pour que vous libériez cette femme le plus tôt possible. Je ne supporterai pas qu'elle passe un jour de plus dans cet endroit miteux.

Le juge posa un regard déconcerté sur le papier rectangulaire que lui tendit Damon.

— Non, je ne peux pas l'accepter.

— Écoutez Mr le juge. Cette femme n'a pas demandé à être dans cette situation. En voulant m'aider, elle n'avait eu aucune idée de ce qui allait suivre. Elle a perdu son honneur, son travail, sa liberté à cause de moi. Que feriez-vous si c'était l'un de vos proches qui payait pour le crime de quelqu'un d'autre ?

Le juge mura dans le silence, préférant ne pas répondre. Damon posa le chèque sur son bureau et pivota pour regagner la sortie. Il ne voulait pas en dire plus pour convaincre le juge parce qu'il en avait assez dit. Il espérait tout au moins qu'il ait assez de compassion pour cette pauvre femme et qu'il décide de la faire libérer. Après tout, elle le méritait.