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Mon Ex Mari Le Cheihk  Est mon Nouveau Patron.

Mon Ex Mari Le Cheihk Est mon Nouveau Patron.

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Résumé

Table des matières

Forcée par la famille de son mari Nathalia a dû se résigner à le quitter. Une séparation qui a été très douloureuse pour elle. Malgré le processus de dépression qu'elle a dû traverser, elle a réussit à se reconstruire et a radicalement changer de vie. Sauf qu'au moment où elle pense que tout va bien, son entreprise fait faillite et est racheté par son ex mari, il revient dans sa vie et cette fois comme son nouveau patron. Perdue entre ses sentiments et ses raison, Nathalia mène un combat contre les deux. Alors qui de la raison ou de l'amour aura raison d'elle ?

Chapitre 1 Prologue

Nathalia.

Trois ans plus tôt

- Nathalia, dépêche toi de monter avec le plateau de la suite royale s’il te plaît.

Je regarde Eloïse ma supérieure interloquée. - Je ne suis jamais montée jusqu’à la suite royale, seul un certain nombre restreint de personnes sont habilitées à monter dans le secteur le plus sélecte de cet hôtel cinq étoile de Dubai.

- Je croyais que je n’avais pas le droit d’y aller lui dis-je suspicieuse.

- Vois ça comme une promotion ma chérie dit-elle d’une voix mieulleuse.

Beaucoup trop gentil pour être vrai. Eloïse n’est pas quelqu’un de gentil, elle est un tyran, elle se fou complètement de tout le monde et ne se soucie que de ses intérêts. Alors que cache cet élan soudain de générosité ? Je croise les mains sur mes hanches et je la regarde.

- Tu crois que je vais avaler ça ? Je n’irai pas à moi que tu me dises la vérité Eloïse.

Son sourire disparaît soudain et elle me regarde avec un regard dur, sévère, si elle pouvait ne tuer avec ses yeux elle le ferait sans doute. Mais là je la retrouve, c’est sa véritable personnalité.

- Depuis quand tu discutes mes ordres ?

- Depuis que tu me donnes des ordres insensés, mon travail se limite uniquement aux chambres normales, les suites et toutes les autres les autres chambres à partir du septième sont sous la responsabilité de certaines personnes et je n’en fait pas partie, alors soit tu me dis ce que tu veux soit je me barre d’ici tout de suite dis-je en tournant le dos.

- D’accord capitule t’elle en me retenant par le bras. Je vais te dire ce qui se passe.

Je me tourne à nouveau pour lui faire face.

- Alors il se passe bien quelque chose ?

- Oui dit-elle d’un air gênée.

J’hausse un sourcil. Eloïse gênée ? Mais rien ne lui dérange jamais celle-là, Annie a même pris l’habitude de là surnommer la sorcière, qu’est-ce qui peut bien lui arriver aujourd’hui ?

- Le client de cette chambre est quelqu’un d’assez difficile à vivre.

- Comment ça ?

- Il n’aime jamais rien, critique tout, c’est la personne la plus intransigeante que je n’ai jamais vu.

- À ce point ? Tu n’imagines même pas dit-elle en levant la main.

- Qui est cet homme ? Non tu sais quoi ne me dis rien, parce qu’il est absolument inutile que je sache quoi que ce soit sur lui, vu que je m’en vais.

- Non dit-elle en me bloquant le passage. Je ferai tout ce que tu voudras.

- Pourquoi est-ce si important pour toi de ne pas t’occuper de ce client et ne t‘avise pas de me mentir.

Elle regarde autour de nous, comme si elle s’apprêtait à me révéler un secret d’Etat. Je regarde son chignon hostere et je fais la moue. Pauvres cheveux ! Je ne sais même pas si elle les laisse défaits pour le week-end, Eloïse est une magnifique femme, mais cet air sévère qu’elle arbore à longueur de journée n’est vraiment pas bon pour son visage. Ça lui fait des rides.

- J’ai rencontrée quelqu’un dit-elle en triturant la serviette qu’elle tient entre ses mains.

- Tu as rencontré quelqu’un ? Demandais je en hurlant.

Elle pose sa main sur ma bouche pour me faire taire. Je regarde autour de nous et je vois des visages curieux se tourner vers nous. Je retire la main d’Eloise de ma bouche et je murmure plus bas.

- Tu as rencontré quelqu’un ?

- Oui, et il m’a donné rendez-vous ce soir tu vois, et le client ne pourra pas me laisser partir avant qu’il ne soit couché, et je vais rater mon rendez-vous, ça fais tellement longtemps qu’un homme ne s’est pas intéressé à moi.

- Il est hors de question que tu rates ton rendez-vous ! Dis-je d’une voix résolu, tu peux y aller le cœur tranquille, je m’occupe de ce client récalcitrant.

- Merci dit-elle, tu es la seule assez compétente à qui je peux confier ce travail.

- Ça ne sert à rien d’être lèche bottes, de toute façon je vais t’aider.

- Non vraiment tu es une fille responsable et tu es de loin la meilleure que je n’ai jamais connu.

- Attends je rêve ou tu viens de me faire un compliment ? Laisse-moi sortir mon téléphone que j’enregistre, sinon personne ne me croira.

Elle plisse les yeux et me regarde d’un air sévère. D’accord, mon enthousiasme me pousse à dépasser certaines limites, j’aurais peut-être dû retenir un peu mon engouement.

Mais quand je vois le sourire au coin de ses lèvres, je comprends qu’elle a apprécié, à sa manière, mais elle a apprécié. Elle me donne les ordres à suivre et me remet les clés. Je souris et je sors mon téléphone pour appeler ma meilleure amie Amélie. Lorsque je lui annonce la nouvelle.

- Quoi ? Hurle t’elle comme moi tout à l’heure.

Vraiment ! Elle va à un rencard ?

- Oui dis-je dans un souffle, tu aurais dû la voir rouge de honte.

- Vraiment ? Elle était rouge de honte ?

- Oui quand elle me le demandais, je ne pouvais tout simplement pas lui refuser ça.

- Tu es beaucoup trop gentille Nathalia, j’aurais refusé pour rien au monde je rendrais service à cette harpie !

- Je sais.

- Je te laisse on se voit plus tard je t’embrasse.

- Moi aussi je t’embrasse.

- Fais attention !

- Promis.

Je raccroche et je fourre mon téléphone dans ma poche en souriant. Amélie est ma meilleure amie depuis que nous sommes au lycée, elle la blonde et moi avec un cheveux roux et mes taches de rousseurs, elle beaucoup plus sérieuse et moi beaucoup plus enjouée. Nous nous sommes lancées dans cette aventure ensemble. Nous avons toujours rêvé de Dubai. Le luxe, une beauté irréelle et surtout cette culture arabe qui nous intrigue. Après notre baccalauréat, nous avons pris nos affaires, quitté Londres et sommes venues nous installer ici toutes les deux. Un appartement qui nous convient à toutes les deux, et dans lequel, Amélie ramène chaque soir un nouveau garçon. Nous sommes ici depuis trois ans déjà et parlons très bien l’arabe, une langue magnifique que j’adore. Je suis peut-être joyeuse, mais je suis vraiment coincée, à vingt-deux ans je n’ai jamais rien connu d’autres que quelques baisers chastes et rien d’autres. Pourquoi ?

J’attends le prince charmant !

Non je plaisante ! C’est juste que je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui me donne envie de me laisser aller. Vous savez ce petit truc qui vous fait fondre, je ne l’ai jamais ressenti pour personne. J’arrive à la cuisine et je prends le panier repas avec lequel je monte à l’étage, j’appuie sur le bouton de l’ascenseur et direction la suite royale, le secteur réservé aux clients les plus illustres de l’hôtel. Je n’ai jamais franchit le septième étage et là, je monte tout droit au dix-huitième.

Tu parles d’une promotion. J’arrive devant la porte et je frappe quelques petits coups avant de l’ouvrir. Je pousse mon charriot à l’intérieur de la chambre et je referme derrière moi.

- On ne vous a pas appris à frapper ? Me demande une voix cinglante.

Je sursaute violemment et me retourne pour faire face à une femme dans un hijab de couleur rose pâle, elle est très belle, ses yeux soulignés par du khôl, et un rouge à lèvres couleurs pêche sur la bouche. Ses yeux sont vraiment très beaux, pendant un instant je me demande s’ils sont bien réels. Et d’ailleurs que fait cette femme ici ?

Je croyais que c’était un homme qui devait se trouver dans cette suite ! Lorsque que je constate que je l’ai regardé beaucoup trop longtemps, je me ressaisis.

- Je suis désolée madame mais vous ne devrez pas vous trouver là.

- Et pourquoi donc ?

- Cette chambre a déjà été réservée.

- Comment ? S'offusqua telle. Vous avez réservé notre suite alors que vous avez été prévenu de notre visite à mon frère et à moi ? Vous voulez dire que vous ne me reconnaissez pas ? Demande-t-elle dans un sourire insolent.

Je lui dis non de la tête.

- Quoi ? Comment ça, non ? Je suis là princesse de Mamlakat Aljana ? (Royaume du Paradis) Je suis vraiment désolée mais non je vous connais.

Elle se met à gesticuler dans tous les sens en hurlant au scandale a travers toute la pièce.

- hqan satusabib fadihatan min 'ajl la shay' ealaa al'iitlaqi? ( Tu vas vraiment faire un scandale pour rien du tout ? ) entendis je de l’autre côté de la pièce.

- Comment peut-elle ignorer qui je suis ?

- Elle l’ignore et alors quoi ? Continue la voix. Yasmina va faire un tour je te prie.

Elle lève les yeux au ciel mais obéit et se dirige à l’extérieur. La pièce est sombre et je n’arrive pas à apercevoir l’homme qui a parlé. De toute façon, je ne suis pas venue ici pour le voir si ? Alors je commence à disposer les plats sur la table en silence.

Lorsque je termine, je pousse mon charriot en direction de la sortie, sans avoir vu que les roues se sont coincées sur les épais rideaux, je tire dessus de toutes mes forces, mais je ne parviens pas à les décoincer.

- Pourquoi là où il fait privilégier la douceur, il est toujours question de violence ?

Je me tourne pour faire face à un homme grand, très tres grand. Ses traits sont tellement fins qu’on dirait qu’ils ont été taillés par un sculpteur. Une beauté pareille ne peut pas exister. Je laisse mes yeux s’égarer sur ses bras, une montre à un poignet, est-ce que je vous ai dit à quel point c’était sexy ? Le contraste entre la couleur hâlée de sa peau et le blanc du cuir de sa montre. Mes yeux remontent sur son torse, que j’imagine imberbe de tout poils grâce au deux premiers boutons ouverts, puis enfin mes yeux rencontrent les siens. J’ai l’impression que mon cœur rate un battement. Ses iris sont d’un noir profond, je n’ai jamais vu des yeux aussi beaux. Je crois que j’ai même de la bave qui s’écoule de ma bouche.

- Tout va bien ? Me demande t’il avec un sourire.

Je secoue la tête pour dire oui parce que ma voix refuse de sortir. Eloïse avait raison, mais pas pour les bonnes raisons, ce client est très… Pertubateur…

- Amir dit-il en me donnant sa main.

- Nathalia… Murmurais je.

- Enchanté Nathalia dit-il en me dévorant des yeux.

J’étais loin de me douter à quel point cette rencontre allait changer ma vie.

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Mis à jour : Chapitre 76 Epilogue   10-08 13:58
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