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Une nuit d'amour sans lendemain

Une nuit d'amour sans lendemain

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Résumé

Table des matières

Prologue Je ne sais vraiment pas quel titre donner à cette histoire, mdr je m’appelle Liya . Je vais vous parler de mon histoire avec André . Dans ma plus grande faiblesse j’ai du passé une nuit magique que je n’ai pas pu oublier depuis un ans avec cet homme , beau , sensuel ... qui m’a repoussé juste le lendemain avec cruauté en brisant mon cœur et mes rêves . Mdr il m’a fait un mougou pan comme on le dit , moi qui croyait avoir trouvé l’amour de ma vie mdr .. tout ce que je voulais c’était de lui présenter mon projet mais il a juste profité de moi en me jetant comme une malpropre.. Mais comme par hasard après un An celui ci réapparaît dans ma vie en me proposant une offre que je ne peux refuser ..😭 bref en lisant vous en saurez plus ..

Chapitre 1 Chapitre 1

Un An plus tôt ... Comme je vous l’ai dis je suis Liya , je ne l’ai pas voulu , je ne l’ai pas décidé mais je suis née pauvre . Ne vous apitoyez pas sur mon sort , ce n’est pas non plus de votre faute , tout est une question de destin . Je suis passionné par les fleurs , par les senteurs et les parfums . Après des années j’ai réussi à en composer plusieurs échantillons et mon seul but c’est de le présenter au richissime homme d’affaire André Néves. D’après les “on dit ” il paraît qu’il est d’origine portugais mais il a la nationalité ivoirienne à cause de sa mère .

Il est née ici à Abidjan Bref là n’est pas le sujet , j’ai réussi à avoir un rendez vous dans son entreprise pour lui présenter mes échantillons. Je me lève assez tôt et je m’y rend sans problème.

— Levez-vous.

Assise depuis quelques minutes à la réception j’ai un coup au cœur en voyant surgir un homme au physique impressionnant. Comme il était beau, avec ses cheveux bruns, ses yeux d’un marron intense, sa mâchoire bien dessinée , son teint marron , oh seigneur 😫 ! L’élégance de son nez mince et racé, de ses hautes pommettes, rendait sûrement jaloux les mannequins et les stars de cinéma.

— Allons, mademoiselle… Je n’ai pas la journée devant moi, dit-il d’une voix sophistiquée, à la musicalité singulière.

Son accent est , raffiné et fluide Je ramène contre moi ma mallette de seconde main, même pas en cuir en me déplaçant légèrement sur le canapé.

— Rien ne vous donne le droit d…

— C’est moi que vous êtes venue voir, non ? demanda-t-il avec un claquement de doigts impatienté.

— Vous êtes M. Neves?

— Absolument, confirma-t-il avec une hauteur irritée.

Je me lève d’un mouvement brusque, le pouls soudain plus rapide, les joues empourprées sous l’effet de l’embarras. Pourquoi j’ai posé cette question stupide ? Comme si j’ignore que j’ai devant moi André neves , le dirigeant très médiatique de Néves Cosmetics, dont j’ai vu si souvent la photo ! D’ailleurs, tout le monde savait qui était André néves . Dire que je partais du mauvais pied alors que ce rendez-vous était si important… Il me semble entendre la voix de ma grand-mère : Du calme, ma belle. Tu peux y arriver. » Je Tend la main à mon interlocuteur :

— Monsieur André Néves , je suis Liya …

D’un geste, il me coupe la parole.

— Peu importe. Plissant les paupières, il m’examine. J’ai mis mon tailleur. Je l’avais depuis cinq ans, aussi était-il passé de mode, mais il était noir et convenable. De toute façon je n’en possédais pas d’autre. Ah la pauvreté !!! Déconcertée par cette curieuse entrée en matière, je releve le menton avec fierté, mais je me retiens de dire à cet homme ce que je pense de ses manières. Je n’allais quand même pas gâcher mes chances dès le premier contact !

— Tournez-vous .

Je m’enflamme de plus belle, mais je fais ce qu’il demandait. Je pivote et je me retrouve de nouveau face à lui.

— Oui. Je crois que celle-ci fera l’affaire, lança-t-il à son assistante, qui se tenait en retrait. Prévenez-les que nous arrivons.

— Bien, monsieur, dit l’assistante, en repartant vers le bureau dont elle était sortie avec lui un instant plus tôt.

— Allons-y, dit André .

Je le regarde s’éloigner, étonné , incapable de réagir. Il sens sans doute que je ne lui avais pas emboîté le pas, car il marque un arrêt et se retourne . Il avait l’air plus impatienté que furieux même si je le devinait près de se mettre en colère.

— Allez-vous venir, oui ou non ? lança-t-il.

Je devais prendre une décision. Je pouvais refuser, dire à cet homme que je suis ici pour un entretien, et non pour subir son impolitesse, être scrutée, toisée, et recevoir des ordres. Je pouvais aussi accepter de l’accompagner, essayer de déterminer la raison de son étrange comportement envers moi, et surtout saisir ma chance de lui présenter mon projet. La mallette, entre mes mains, exhalait l’odeur des échantillons de parfum que j’avais rangés. Cela me rappele mon foyer, ma grand-mère, nos rêve commun de faire connaître au-delà du petit cercle de Bonoua les compositions que nous élaborions . J’ai franchi une si longue distance pour voir André Néves ! Dans ce but, j’ai dépensé toutes mes économies, et il me restait juste assez d’argent pour me loger et payer mon ticket de retour. Si je rate cette opportunité, je perdrais bien plus que de l’argent. Mon propre rêve s’effondrerais, mais aussi celui qu’avait nourri ma grande - mère Je n’aurais plus qu’à rentrer pour repartir de zéro. Car ma grand-mère était morte, et moi -même serait bientôt privée de maison. Je n’avais plus les moyens de garder la maison. Sauf… si je réussissais à convaincre andre Néves que je lui apporte quelque chose de prometteur qui valait la peine d’investir de l’argent. Pour avoir droit à une telle opportunité, je suis prête à tout.

— Je vous suis.

* * *

André Je sens que la jeune femme me fixe . J’ai l’habitude que les femmes me dévorent des yeux, et cela ne me dérangeait nullement. C’était même un atout, dans un domaine comme le mien . Quand on promettait aux gens de leur apporter la beauté, mieux valait en être doté soi-même d’un minimum ! Et si ma splendeur virile devait tout à la génétique, que pouvais je y faire ? ? J’utilise néanmoins les produits Néves ,savon, eau de toilette, crèmes, shampooing et déclarait à qui voulait l’entendre que je suis la preuve vivante de l’efficacité de mes produits Assis à l’arrière de ma voiture avec divers documents de travail, j’examine sans satisfaction les commentaires des consommateurs sur la nouvelle ligne que Néves sortirait bientôt .

En revanche, je ne suis pas du tout satisfait de l’agence qui m’a envoyé cette fille , la quatrième que j’ai reçue ce matin. Nous avons quand même fini par comprendre ce que je cherchais. Pas trop tôt ! Il leur avait fallu s’y reprendre à quatre fois pour me proposer enfin le subtil mélange d’innocence et de sensualité que je recherche pour ma campagne publicitaire. Rien à voir avec le physique de la majorité des top models actuels : elles avaient dans le regard quelque chose de rusé, de dur, qui laissait entrevoir que leur innocence n’était qu’un semblant , et qu’elles l’avaient perdue depuis longtemps. Alors que cette jeune femme… . Je lève les yeux et rencontre hardiment son regard . Elle se détourne en rougissant. Face à tant de vulnérabilité, j’éprouve une excitation aiguë, qui m’étonne moi-même. Il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti quelque chose d’aussi fort ! Certes, je me suis octroyé du bon temps, j’ai couché avec une multitude de femmes. Mais, pour moi, le sexe était presque devenu un passe-temps, une activité de collectionneur. Je suis donc frappé par l’intensité de la réaction que m’inspire cette inconnue… De nouveau, je la regarde et savoure ce que je vois . Elle portait un modeste petit tailleur qui, au demeurant, lui allait fort bien et des escarpins en rose neuf , de toute évidence : elle avait ramené ses jambes sur le côté, un pied chevauchant l’autre, et la semelle visible arborait encore une étiquette de prix. J’incline la tête pour la déchiffrer :28000f. Sûrement pas un mannequin signé d’une agence célèbre ! Je n’attendais pas qu’elle porte des chaussures de plusieurs francs , ni des parfums de grandes marques . Mais j’aurais cru qu’elle se serait vêtue avec plus de… recherche. J’ai là une réaction étrange, non ? Je ne veux justement pas d’une égérie apprêtée ! Cependant, vu qu’elle était sous contrat avec une agence de mannequins réputée, elle aurait dû faire preuve d’un peu plus de professionnalisme. Mais qui sait ? Peut-être arrivait-elle de sa campagne, et la lui avait-on envoyée en désespoir de cause…

— Combien de séances avez-vous à votre actif ? .

Elle me regarde bêtement . Elle a des yeux très marrons , des cheveux roux d’une nuance rare, incroyable, une peau claire avec de jolies taches rousseurs . Je demanderais au photographe de ne pas les effacer lors des retouches. Cela accentuerait l’impression de fraîcheur qu’elle dégageait.

— De séances ? demanda-t-elle

— Des séances de pose, chérie

— Oh ! Euh…, balbutia-t-elle .

— Ne craignez pas d’être éliminée parce que c’est votre première fois.

Du moment que l’objectif vous apprécie, il m’est égal que vous débarquiez de la brousse Elle rougit de nouveau et , cette fois, me lance un regard indigné, en relevant le menton. Je suis intrigué par les émotions qui se succédaient sur son visage. On peut dire qu’elle luttait avec elle-même .

— Rien ne vous force à être grossier. Nul n’est dispensé d’avoir de bonnes manières.

J’ai faillis éclater de rire. J’ai un peu l’impression d’avoir affaire à une chatte qui se hérisse puis donne un petit coup de patte. Amusé, soudain je lui dis :

— En ce cas, pardonnez-moi mon impolitesse.

Elle croisa les bras, en s’efforçant de prendre un air sévère.

— d’accord . Merci.

— C’est votre premier fois d’être à Abidjan ?

. — Oui.

elle passait la langue sur ses lèvres avec nervosité, la partie la plus virile de mon anatomie réagit de plus belle.

— Et d’où venez-vous ?

— De bonoua . Je comprend que je devais la mettre à l’aise, si je veux obtenir ce que je souhaite lors des prises de vue.

— Tout ira très bien. Soyez naturelle devant l’objectif.N’essayez pas de paraître sophistiquée.

— Monsieur Néves , je…

— André De nouveau, ses yeux marrons se posèrent sur moi avec inquiétude.

Et soudain, j’ai eu envie de l’embrasser, d’effacer cet air anxieux, de faire surgir sur son visage une expression très différente… Je me ressaisis aussitôt. Que diable m’arrivait-il ? Certes, je sortais parfois avec les mannequins . Mais celle-ci ne correspondait pas du tout à mon genre. Je les aiment grandes et élégantes, dotées d’une sensualité brûlante. Sans rien de commun avec ces naïves idéalistes à la poursuite d’un rêve obsédant, auquel elles refusaient de renoncer même s’il les menait à leur perte. Les jeunes filles étaient si influençables, une fois qu’elles étaient tombées en de mauvaises mains Mon instinct protecteur s’éveille et j’ai eu envie de renvoyer à bonoua cette débutante avant qu’elle ne fasse ses premiers pas devant un objectif. Il aurait été préférable, en effet, qu’elle retourne tout droit chez elle, au lieu de courir après de vains rêves de fortune et de gloire. Elle serait fatalement déçue par l’univers abidjanais…

Je n’ai pas eu le plaisir de placer un mot. La voiture venait de s’arrêter, et le chargé de production ouvrait déjà la portière :

— Ah, monsieur Néves , la fille n’est pas là et… — Elle est avec moi .

Mon interlocuteur tourne vivement la tête vers… comment s’appelait-elle, déjà ? Liya , non ? Je regrette d’avoir été inattentif quand elle s’était présentée. Le chargé de production agiteles doigts vers elle :

— Parfait ! Allons, venez, mademoiselle, qu’on vous maquille…

Elle sembla terrifiée. Je lui adresse un sourire encourageant.

— Allez-y, Liya .

Oui, c’est bien Liya son prénom …alors qu’elle écarquillait les yeux, surprise que j’ai retenu son prénom.

— Nous nous reverrons quand ce sera terminé, — V… vraiment ? demanda-t-elle.

Elle me parut si perdue, en cet instant ! Incapable de dompter son impulsion, je demande :

— Etes-vous prise, à l’heure du déjeuner ?

Elle fit signe que non. Je lui souris

— Eh bien, vous l’êtes, maintenant.

***************

Liya

C’est la première fois que j’entre dans un grand restaurant , dans un salon privé, par-dessus le marché. Avec le plus bel homme que je n’ai jamais vu. Plus je côtoyais André Néves , plus j’étais sous le charme… Nous étions partis du mauvais pied, tous les deux, au moment de notre rencontre je penses ...

Seigneur 😫!!! Liya s’il te plaît ressaisis-toi, ce n’est pas pour les beaux yeux d’André que tu es là mais juste pour lui présenter ton parfum . Eh merde Au fur à mesures que je faisais plus ample connaissance, avec André il se métamorphosait d’une façon spectaculaire. C’était même un homme… fascinant. En fait, je pense à quand je l’écoutais parler de la séance de photos, il n’y avait qu’un problème : je me suis laissé conduire au plateau alors que je ne suis pas mannequin de profession, j’ai consenti à ce qu’on me fasse porter une robe mauve, qu’on me maquille et qu’on md coiffe ; puis je suis avancée… pour rester plantée comme un piquet devant l’objectif, sidérée de m’être laissé entraîner si loin. Tout ce que je voulais c’était présenter mon parfum à André ! Mais quand j’ai compris ce qu’il attendait de moi , au terme de notre trajet en voiture, il était trop tard pour faire machine arrière. Incapable de m’expliquer, j’ai gardé le silence. Si je lui avoue qui je suis et quel était mon but, André serait sans doute furieux contre moi. Ce qui me conduirait droit à l’échec. Quand André est arrivé sur le plateau, où je me demandait bien ce j’ y faisait, il m’avait souri. Je lui avais rendu son sourire. Et, soudain, le photographe avait semblé ravi. Malgré ma maladresse et mon malaise, tout le monde avait paru satisfait de moi . Ils avaient changé plusieurs fois ma tenue, ma coiffure, mon maquillage. Sous le regard de l’objectif, j’ai pensé à mon parfum, et je me suis demandé par quel miracle j’arriverais à m’expliquer avec André …

Et puis, soudain, quelqu’un avait déclaré que la séance était terminée. André m’avait alors emmenée manger sans que je ne réagisse, trop intimidée pour trouver mes mots. A présent, je portais toujours le dernièr parfum qu’on m’a fait mettre, une ravissante robe avec des Christian Louboutin. J’avais l’impression d’évoluer dans un rêve. Je me me trouvait à Abidjan , en tête à tête avec l’un des célibataires les plus convoités du monde. Et je voulais graver chaque instant dans sa mémoire. Pourtant, tout ce qui s’était déroulé jusqu’ici était un malentendu, ni plus ni moins ! Je n’étais pas venue poser pour Néves Cosmetics, mais pour présenter ma fragrance ! Comment j’allais m’y prendre ? Etait-il possible de trouver un moment opportun pour déclarer : A propos, merci pour ce repas, mais en réalité, je voudrais vous parler du parfum que j’ai créé ? Je devais pourtant y venir. Et vite ! Malheureusement, chaque fois que je tentais de parler, quelque chose ,une interruption, une distraction m’en empêchait. Quand André allonge le bras par-dessus la table pour emprisonner ma main entre ses doigts, toutes mes idées s’étaient envolées .

— Liya , vous avez été fabuleuse, tout à l’heure, me dit-il.

Il porta ma main à ses lèvres et y donne un baiser. Un frisson électrique me parcoure et venait jusqu’àu cœur de ma féminité en éveillant mon désir comme jamais auparavant. À bonoua, j’ai eu un petit ami, Kevin . Nous avons échangé des baisers. Nous étions même allés un peu plus loin mais je n’avais pas pu franchir le pas, et me donner entièrement à lui : l’instant idéal ne s’était jamais présenté. Et puis Kevin m’a quittée. Il était sorti avec cette garce de grâce . Pour moi, l’affront restait encore à vif. « Tu es trop égoïste, m’avait-il déclaré. Obsédée par ton maudit parfum. »

Je m’oblige à revenir au moment présent, en tâchant d’ignorer l’accélération de mon pouls et mon trouble intime. Je savais ce qui m’arrivais, même si je n’avais jamais fait l’amour. Avec Kevin , j’ai découvert le désir, sans aspirer pour autant à m’adonner au plaisir sensuel. En revanche, je n’avais aucune peine à m’imaginer avec André … j’ai eu un petit coup au cœur lorsque nos regards se sont croiser.

Parle-lui, Liya , dis-lui la vérité tout de suite… me disait une voix Au lieu de quoi, je baisse les yeux en murmurant :

— Merci.

— Vous êtes très douée. Vous irez loin dans votre métier, si vous ne vous laissez pas atteindre par ce milieu. J’ouvre la bouche, mais je n’ai pas le temps de prononcer un mot : le portable d’André venait de sonner. Il jette un coup d’œil sur l’écran, puis lâche quelque chose qui ressemblait à un juron .

— Veuillez m’excuser, c’est important.

— Je vous en prie.

Il avait déjà pris la communication et, les mains sur les genoux, j’ai attendu qu’il ait fini. Que faisais-je ici ? Comment je me retrouvais ici en train de dîner avec un milliardaire comme si cela m’arrivais tous les jours ? Tout ce qui s’était produit depuis mon arrivée à était si étranger à mon existence habituelle que j’ai du mal à reprendre mes esprits. Pourquoi je n’arrivais pas à prononcer les mots qu’il fallait ? Si j’avais gardé avec moi mes échantillons,j’aurais été plus à l’aise. Mais j’ai laissé ma mallette dans la voiture d’André : il avait assuré qu’elle y serait à l’abri pendant que nous dînerons . Si je l’avais emportée, j’aurais pu lui soumettre mes échantillons, développer mes concepts, vanter la splendeur de fleur, le dernier parfum élaboré avec ma grand-mère. André met un terme à l’entretien et s’excuse pour l’interruption.

— Pardonnez-moi, ma belle, dit-il. L’industrie cosmétique ne me laisse jamais de repos .

— Il n’y a pas de problème .

Mon cœur s’était remis à battre la chamade, mais j’ai enfin arrêté un plan d’action : une fois que j’aurait récupéré ma mallette, je lui ferais part de mon véritable but. Dès qu’il aurait respiré les arômes de fleur, il serait conquis ! On commençe à apporter nos plats, et je suis surprit à me détendre en compagnie de André . Il était tout à fait charmant. Il se montrait attentionné et s’intéressait à ce que je disais. Je lui parla de bonoua, de ma grand-mère sans mentionner les parfums pour le moment et de mon voyage à moto.

— Vous avez fait tout ce chemin à moto ?

— Je n’avais pas de quoi payer le ticket de car.

J’ai dépensé toutes mes économies pour ce voyage. Dans le seul but de parler à cet homme !Ce que je suis en train de faire, d’ailleurs… Mais pas comme il l’aurait fallu. Pas encore, en tout cas. J’avale une ou deux gorgées de vin blanc : notes de base boisées et fumées, notes de tête florales, Délicieux. Mon odorat était beaucoup plus aiguisé que mes papilles, mais je sais identifier les diverses saveurs.

— Vous débarquez vraiment de votre brousse, alors. Cette fois, je ne m’offusque pas de cette remarque, qui n’avait rien d’insultant. En fait, André semblait… plutôt songeur.

— Et vous arrivez à Abidjan la tête pleine de rêves, continua-t-il.

— Chacun a les siens, non ? Il promene son regard sur mon visage, et je me sens étrangement remuée. J’aurais tant aimé que cette soirée ne finisse jamais ! J’avais envie de boire du champagne sous les étoiles et de danser jusqu’à l’aube dans les bras d’André … Comme il posait de nouveau sa main sur la mienne , un frisson délicieux me parcourut. Mon corps tout entier semblait se tendre vers lui, telle une fleur qui se tourne vers le soleil. Ses doigts virils effleurèrent mon bras nu, éveillant comme de petites flammes sur ma chair, et mon souffle s’accéléra.

— Moi aussi, j’ai un rêve…, murmura-t-il avec douceur.

Son corps était si proche, maintenant, et sa belle bouche aurait effleuré la mienne si je penche encore un peu. Il glisse les doigts sur ma joue, dans ma chevelure, et je me sens fondre de désir et de trouble. Peu importait ce que me réserverait le lendemain, pourvu que cet homme m’embrasse. Là, ce soir, tout de suite. Ses lèvres se rapprochèrent, et je ferma les yeux mon cœur battait très fort. Il devait sûrement s’en rendre compte en voyant palpiter la veine du creux de mon cou. Mais je m’en moquait. J’étais toute à la beauté, à l’émerveillement, à la perfection de cette soirée. On aurait dit que j’étais transportée dans un conte de fées, que j’étais devenue princesse et rencontrait enfin mon prince. Il eut un rire bas et doux qui la m’a fait frémir de désir, puis il s’empare de ma bouche en un baiser tendre, si doux, si parfait… Mais je voulais aller plus loin. Je me rapproche, en lui arrachant cette fois un rire de gorge un peu rauque. Il m’amene à écarter les lèvres et insinue sa langue dans ma bouche. Je laisse échapper un soupir. Le baiser se modifie alors, il devient plus exigeant, brûlant et possessif. Nos langues se rencontrèrent, se mêlèrent, dansèrent l’une contre l’autre. L’intensité ardente de cet échange se diffusa dans tout mon corps, excitant les pointes de mes seins, embrasant le cœur de ma féminité. Je voulais être plus près de lui, tout contre lui. J’ enroule mes bras autour de son cou et me cramponne à lui, en me laissant sombrer dans la passion de l’instant. Pour finir, André s’écarte de moi .

— Mon rêve, dit-il dans un murmure sensuel, c’est que tu m’accompagnes jusqu’à mon appartement.

Je me contente de le dévisager alors qu’il se levait et me tendait la main. Je n’aspirais qu’à être avec André . Je n’étais pas prête à accepter que la soirée s’achève, même si une toute petite part de min esprit me soufflait d’être prudente. Ces instants de passion, de jubilation sensuelle, je voulais qu’ils se prolongent.

Je voulais rester avec lui. Je plaçe ma main au creux de la sienne, électrisée par ce contact. Au fond de moi-même, je me sentais en proie à un entraînement irrésistible.

— C’est d’accord. Je le veux aussi....

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Mis à jour : Chapitre 16 Chapitre 16   05-30 11:00
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