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Une seconde chance en amour

Une seconde chance en amour

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Résumé

Table des matières

À l'âge de 24 ans, Eveline a épousé Shane, un obstétricien. Deux ans plus tard, alors qu'elle était enceinte de cinq mois, Shane lui a forcé de se faire avorter avant de lui demander le divorce. C'est durant ces temps sombres qu'Eveline a rencontré Derek. Il la traitait avec tendresse et lui donnait une chaleur comme elle n'en avait jamais connue auparavant. Mais c'était également Derek qui lui causé la plus grande douleur qu'elle ait jamais eu à endurer. Eveline n'a fait que se renforcer après tout ce qu'elle a vécu, mais serait-elle capable de supporter la vérité quand celle-ci serait enfin révélée ? Qui était Derek derrière sa façade charismatique ? Et que ferait Eveline une fois qu'elle aurait trouvé la réponse ?

Chapitre 1 Gémissements dans le bureau

Je me suis regardée dans le miroir, roulant de gros yeux. Je n'arrivais tout simplement pas à croire que je m'habillerais d'une manière aussi révélatrice, mais je n'avais pas d'autre choix.

Shane Hayes et moi étions mariés depuis désormais deux ans. C'était notre anniversaire de mariage à ce jour-là. Il était rarement d'humeur à avoir des relations sexuelles. Je craignais de le perdre si je ne faisais pas d'efforts pour garder la passion dans notre relation. J'ai donc décidé de sortir le grand jeu ce soir.

Quelques secondes plus tard, un bruit s'est fait entendre depuis l'extérieur.

Enlevant mon manteau, je suis sortie de la pièce vêtue d'une robe rouge.

« Chéri, tu m'as vraiment manqué ! » Enroulant les bras autour de son cou, j'ai planté un baiser sur ses lèvres.

Shane m'a repoussée puis regardée de haut en bas. J'ai remarqué qu'il a accusé le coup pendant un moment.

J'étais heureuse, pensant qu'il aimerait peut-être me voir dans une telle tenue.

« Pourquoi tu t'habilles comme ça ? », a-t-il demandé en se dirigeant vers le canapé pour s'asseoir.

« Te souviens-tu de quel jour on est aujourd'hui ? », lui ai-je demandé en m'asseyant à côté de lui, espérant qu'il connaissait la réponse.

Pendant quelques secondes, Shane a réfléchié avant de dire : « Quel jour sommes-nous ? »

Un peu déçue, j'ai tout de même continué à sourire.

« Il n'y a rien de spécial. Je plaisantais. » Je me suis jetée dans ses bras, glissant la main sous sa chemise et frottant sa poitrine. « Veux-tu prendre une douche, chéri ? Je vais te faire couler un bain. »

« Ce n'est pas nécessaire. Si tu n'as rien d'autre à me dire, je vais retourner au bureau pour me reposer. »

Puis il m'a repoussée et s'est dirigé vers son bureau.

Assise sur le canapé, j'ai serré les poings, sentant mes ongles s'enfoncer dans mes paumes.

Depuis que j'étais tombée enceinte, il avait emménagé dans le bureau, prétextant qu'il ne voulait pas que le bébé soit blessé ou autre.

J'avais seulement vingt-six ans. J'étais mariée et enceinte, mais je devais dormir toute seule dans un grand lit chaque nuit. Je vivais désormais une vie solitaire et misérable.

J'avais une fois recherché sur internet pour me renseigner dans certains forums. Un commentaire particulier avait attiré mon attention. Quelqu'un disait que le manque d'intérêt de mon mari pourrait provenir du fait qu'il avait déjà vu beaucoup de corps d'autres femmes.

Shane étant obstétricien de profession, ça se tenait.

Mais un petit détail me trottait dans la tête.

Arrivé dans son bureau, il fermait toujours la porte à clé. Nous étions seuls dans cette maison, il n'avait donc pas à verrouiller la porte quand même. Ça n'avait vraiment aucun sens ! Cela m'intriguait et je me demandais s'il cachait quelque chose.

Après y avoir longuement réfléchi pendant des jours, c'est devenu ma plus grande préoccupation. J'en étais si troublée que cela a commencé à perturber mon quotidien.

Ne voulant pas continuer à jouer aux devinettes, j'avais installé un micro sous son lit cet après-midi.

Dès mon retour dans ma chambre, j'ai mis des écouteurs.

Une fois que j'ai eu accès au micro, j'ai entendu le son caractéristique d'un halètement et de gémissements. Une boule dans la gorge, j'avais les yeux remplis de larmes.

Il choisissait de se masturber plutôt que coucher avec moi ?

Mais ce que j'ai entendu ensuite m'a dévastée.

« Tu kiffes là ? »

« Hum… non, pas encore. Non. »

« Tu dis non, bébé, mais ta chatte est déjà si mouillée. »

« Toi… Si tu connais la réponse depuis le début, alors pourquoi… le demandes-tu ? Arrête. Non, non. Ce n'est pas bon. Ah oui ! Je veux te sentir en moi, bébé ! »

« Enlève mon caleçon. Allez ! Fais-le et je te donnerai à manger. »

J'étais hébétée par ce que j'ai entendu.

Les mots érotiques qu'ils échangeaient résonnaient dans mes oreilles. C'était comme une douche froide. Tous mes membres se sont engourdis et étaient comme gelés.

« Ah ! Doucement, Shane. Doucement ! »

« Tu me serres trop fort. Parle plus bas. Quelqu'un pourrait nous entendre de l'extérieur », a-t-il répondu.

« Crains-tu que ta femme nous entende, Shane ? »

« Non. Je ne la crains pas. Elle est comme une étoile de mer au lit. Coucher avec elle est si ennuyeux. J'aurais juste aimé qu'elle sache à quel point je suis heureux en ce moment. Gémis plus fort, pour qu'elle puisse entendre à quel point c'est bon de coucher avec moi ! », a gémi Shane.

Apparemment, il m'avait toujours détestée.

« Non ! Tu es vraiment odieux. Elle est enceinte. Ne crains-tu pas que la colère et le stress de découvrir que tu la trompes lui fassent faire une fausse couche ? »

« Une fausse couche ? Hmm… l'idée me plaît bien », a répondu Shane.

« Tu es si méchant, Shane ! Attends s'il te plaît ! Sois un peu plus doux. »

Ils se livraient l'un à l'autre dans un corps à corps endiablé, ne prenant pas la peine de dissimuler leurs émotions. Je pouvais sentir à quel point leurs ébats devaient être féroces.

J'ai couvert ma bouche, assez fort pour m'empêcher de crier à haute voix. Mais cela ne m'empêchait pas de pleurer.

Chaque mot de mon mari et chaque chose qu'il disait étaient comme des poignards plantés dans mon cœur. J'avais si mal que je ne pouvais rien faire d'autre que pleurer en silence. Bientôt, mon oreiller a été recouvert de mes propres larmes.

Ne pouvant plus supporter d'écouter leur trahison, j'ai enlevé mes écouteurs, serré mes jambes et me suis roulée en boule.

J'ai versé d'innombrables larmes cette nuit-là. C'était la nuit la plus agitée que j'aie jamais eue.

Je me tournais et me retournais sans arrêt.

Mais même si toutes les preuves m'indiquaient clairement cette vérité, je refusais de croire qu'il ait pu y avoir une femme dans le bureau, car il n'y avait nulle part où cacher quelqu'un là-bas. La seule possibilité que j'envisageais était qu'il se masturbait pendant un appel vidéo avec une autre femme.

Cela m'a fait regretter d'avoir juste installé un micro, et non une minicaméra. J'aurais dû mettre une caméra.

Après une nuit entière de veille en raison du ressentiment, je me suis progressivement calmée du choc. J'ai ensuite décidé de passer par le bureau pour trouver plus d'indices.

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