Accueil Genre Classement Gratuit
Atelier d'écriture
Télécharger l'appli hot
Accueil / Romance / L'erreur de croire que je pouvais t'oublier
L'erreur de croire que je pouvais t'oublier

L'erreur de croire que je pouvais t'oublier

5.0
27 Chapitres
2.3K Vues
Lire maintenant

Résumé

Table des matières

Ils n’étaient pas réellement en couple mais leurs sentiments l’un pour l’autre étaient bien réel. Elle n’a pas su le comprendre, il ne voulait pas l’admettre mais leur complicité parlait d’elle même. Il a été incarcéré, elle croyait l’avoir oublié. 10 ans après lorsqu’elle croisera son regard, elle comprendra à quel point elle s’est trompée. Leurs retrouvailles sont-elles un pur hasard? Le temps aura-t-il eu raison de leurs sentiments?

Chapitre 1 Cette fameuse année

10 ans auparavant:

Moi c’est Tina.

Je suis en foyer depuis plus d’un an.

J’y suis arrivée lorsque ma mère a dû être hospitalisé pour son cancer.

Mon beau-père étant un alcoolique finit, la juge n’a pas eu d’autre choix.

D’ailleurs c’est lui qui a demandé mon placement.

Il aurait pu ne pas le faire, après tout, avec la vie qu’il me fait mené, ça fait bien longtemps que je sais m’occuper de moi même.

Mais je sais très bien qu’il ne peut pas me voir.

Ma mère s’est mise avec lui lorsque j’avais tout juste 5 ans et depuis lors, il se plaît à me faire vivre un enfer.

Je voyais certains soir une sorte d’étincelle de satisfaction dans ses yeux vitreux.

Généralement c’est quand il m’insultait et me rabaissait depuis des heures et que vaincu par tant de haine, je finissais par craquer.

Au fil du temps, il m’a complètement brisée de l’intérieur, si fort que je n’ai plus aucune confiance en moi ni en la vie en générale.

Au fond je devrais peut-être lui dire merci car pour me protéger j’ai du me forger une carapace impénétrable et croyez-moi, aujourd’hui, je ne pleurs plus…

Je vis actuellement à Limoges mais plus pour longtemps.

Je le sais car les éducateurs du foyer m’ont clairement fait comprendre que ce n’était plus possible pour eux de me garder.

Ils m’ont aussi expliqué que des démarches auprès de la juge des enfants d’Angers ont été effectués.

C’est là où habite mon géniteur, que je n’ai pas vu depuis mes 4 ans.

J’ai franchement pas envie de me retrouver dans la même ville que lui mais je ne peux m’en prendre qu’à moi.

Je ne vais plus en cours, je bois à en perdre la raison et on ne compte plus les soirs ou j’ai fini au poste pour des bagarres.

Pour être honnête depuis 7 mois maintenant, je suis au fond du trou.

Depuis qu’elle est partie, le jour de mes 16 ans et qu’elle a emmené avec elle, ce qu’il restait de mon coeur.

Je savais que sa maladie finirait par avoir le dessus car quand son cancer a été détecté, il s’était déjà propagé à d’autres organes.

Pourtant au fond de moi j’espérais qu’un miracle se produise.

Évidemment ce ne fut pas le cas.

Ce jour là, quand au lieu de me souhaiter un joyeux anniversaire la psychologue du foyer m’a annoncé qu’elle était partie dans la nuit, ma vie qui était déjà bien chaotique est devenu plus sombre que les ténèbres.

Comme je pouvais m’en douter, lorsque Sandrine, mon éducatrice référente m’a emmener à la convocation de la juge, cette dernière m’a donné quelques jours pour préparer mes affaires avant d’être transféré dans un nouveau foyer à Angers.

Elle m’a expliqué qu’on avait pas le choix car même si il n’a jamais fait parti de ma vie, après le décès de ma mère il devient mon seul responsable légal.

Nous retournons à Limoges, j’ai la boule au ventre mais j’encaisse sans rien dire de toute façon pour moi plus rien n’a d’importance.

Une fois rentrée je commence à préparer quelques affaires puis me prépare à mon tour. Je dois aller dire au revoir à tout mes amis.

Voilà nous y sommes, ces 3 derniers jours j’ai fêté mon départ comme il se le doit.

Maintenant, il est tant de partir.

Je ne décroche pas un mot sur la route ni lorsque, une fois arrivé on me présente mes nouveaux éducateurs.

Ils me font la visite habituel, ils ne voient pas à quel point je m’en fous sérieusement ?

Je veux juste qu’on me montre ma chambre et qu’on me foute la paix.

Les premiers jours, je me sens complètement perdu, je suis loin de tout, dans une ville que je ne connais pas.

Mais très rapidement mes vieux démons refont surface, je me fais de nouvelles connaissances.

Ils sont eux aussi en foyer et sont dans le même état d’esprit que moi à peu près.

Alors on passe notre temps à picoler, retour aux vieilles habitudes.

Un mois s’ est écoulé depuis mon arrivée et le moins que l’on puisse dire c’est que je ne me souviens pas de grand chose de ces 30 derniers jours.

Aujourd’hui comme d’habitude je vais rejoindre la bande et Alice m’annonce qu’elle a fait un test de grossesse, qu’il est positif et qu’elle compte le garder.

Je suis complètement sous le choc.

Je ne l’a connais que depuis 3 semaines- elle est arrivée une semaine après moi- mais j’aime bien cette fille, elle ne mâche pas ses mots et pour le peu que je connais de son histoire, je sais qu’elle a morfler.

Naturellement je lui promets de la soutenir du mieux que je pourrais.

Finalement, après ses révélations je n’ai plus la tête à picoler alors je rentre au foyer avec Alice, je vais me poser dans ma chambre j’ai besoin de réfléchir.

Je vois pas trop comment je pourrais la soutenir si j’ai toujours la tête en vrac.

Il faut que je lève le pied et que j’essaie de reprendre les commandes de ma vie.

Les jours qui suivent Alice prends ses premiers rendez-vous tandis que je me cherche un apprentissage.

15 jours ce sont écoulés depuis son annonce, je la rejoint en ville pour l’accompagner à son écho de datation.

Je le fais car je sais qu’elle n’ont plus n’a plus personne.

Je lui raconte par la même occasion que j’ai trouvé un apprentissage dans une boutique de prêt à porter et que je commence demain.

C’est pas vraiment ce qui me fait rêver mais nous sommes déjà le 21 septembre alors je vais me contenter de ce que j’ai trouvé.

Les jours suivant, je me contente d’aller bosser, m’arrêter à la débauche me prendre quelques bières et je rentre au foyer.

Le 29 au soir je rentre après le taff comme d’habitude, je rejoins Alice qui m’attends déjà dans ma chambre.

Elle, elle ne boit plus du tout évidemment.

Alors comme les éducateurs après nos premières semaines mouvementés,ne veulent pas nous voir en bas, la plupart du temps on se pose dans ma chambre et on discute en fumant une clope pendant que je m’enfile quelques bières.

D’habitude personne vient nous faire chier mais ce soir, ça ne se passera pas comme d’habitude.

Aurélia, une de nos éducatrices débarquent dans ma chambre en furie, hurlant qu’il y en a vraiment marre, que l’alcool et la cigarette sont interdit, qu’on le sait …

On ne prend pas la peine de lui répondre , lorsqu’elle chope Alice par les épaules en la secouant comme une dingue.

-Bordel, il y en a ras le bol de vos conneries, vous allez comprendre ça ?

Je vois rouge, elle sait qu’elle est enceinte, elle ne va pas la lâcher ?

Trop tard j’ai vriller.

Je me lève, là chope à mon tours par les épaules et l’éjecte contre mon armoire.

-Oh elle est enceinte ça va pas dans ta tête espèce de tarer ?

Alice encore surprise devient rouge de colère et lui balance un coup de pied.

Ok… là cette fois on est dans la merde.

Continuer
img Voir plus de commentaires sur notre appli
Télécharger l'appli
icon APP STORE
icon GOOGLE PLAY